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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 14:01

sineVu sur le site de Regards par Clémentine Autain 30 mai 2013

 

C’est une dépêche AFP qu’il serait fort dommage de ne pas populariser tant elle vaut son pesant de cacahuètes. Le très probable futur rapporteur du projet de loi sur les retraites prévu pour l’automne 2013, le député PS Michel Issindou, y va franco de port. Nul besoin de surcharger le lecteur en commentaires superflus, la déclaration est on ne peut plus limpide et mérite d’être citée in extenso. Il demeure juste une interrogation sur l’utilité de la pseudo négociation avec les partenaires sociaux tant la teneur régressive de la « réforme » paraît parfaitement balisée.

 

Déclaration à l’AFP le 23 mai de Michel Issindou, du Parti Socialiste : 

 

« C’est une réforme d’ampleur. Nous aurions tort de faire une réforme au rabais » a déclaré le député PS Michel Issindou, probable rapporteur du projet de loi sur les retraites, précisant que le gouvernement envisageait de le déposer « dans la deuxième quinzaine de septembre », pour qu’il soit débattu dans l’hémicycle « en septembre-octobre ». « Il y aura des tensions, je pense que ce sera dur, il y aura des mouvements dans la rue, mais par rapport à 2010 (précédente réforme des retraites), l’opinion publique est plus prête à entendre les choses » a expliqué le probable futur rapporteur. « De toute façon, nous allons être impopulaires avec cette réforme, et tant qu’à l’être, autant faire des choses utiles pour l’avenir (...), qu’au moins nous allions au fond des choses » a-t-il ajouté. Ainsi « nous n’échapperons pas à un allongement de la durée de cotisation, car c’est la mesure qui produit le plus d’effets à terme », a souligné le député de l’Isère. Mais « en maintenant l’âge légal (de départ) à 62 ans, nous laissons une porte de sortie » a-t-il précisé. Par ailleurs, « il y a un autre sujet qui fera débat, c’est celui du rapprochement public-privé. Il faut crever l’abcès et nous ne réussirons pas si nous ne passons pas par cette phase-là », a-t-il affirmé.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 14:59

Vu sur le site de Regards Par Sophie Courval 22 avril 2013

 

Cest-çui-qui-dit-qui-y-est. Et quand le gouvernement socialiste n’hésite pas à recourir au vote bloqué pour faire passer en force son projet de loi sur la sécurisation de l’emploi (ANI) au Sénat, on ne résiste pas à lui remettre sous le nez ses propres archives…

(capture d’écran, sur le site du PS)

 

 

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 08:43

Et dire que le 21 avril 2002 nous avions voté contre le FN en donnant 85% à l'UMP au nom du front républicain.

11 ans plus tard jour pour jour, les voilà qui défilent ensemble !

C’est à vomir !

13-04-23-le-pen-boutin-collard-cope.jpg

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 20:39

Par Bernard HasquenophSophie Courval| 18 avril 2013

Alors qu’elle prétend « ne pas être à l’origine »du Printemps français, Béatrice Bourges, la porte-parole, a pourtant déposé la marque auprès de l’INPI le 26 février dernier. Un mois avant la naissance « spontanée » du mouvement. Étrange… |

printemps660-889be 

 « Le Printemps français est né sur les Champs-Élysées le 24 mars au milieu des gaz lacrymogènes », déclarait Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps Français – mouvement extrême droite contre le mariage homo - sur Europe 1, le 17 avril dernier. Pour toutes celles et ceux qui auraient – par miracle - raté l’événement, le 24 mars les militants contre le mariage pour tous, emmenés par Frigide Barjot, ont défilé dans les rues de Paris, quand une partie du cortège, suivie par Béatrice Bourges, s’est aventurée sur l’avenue des Champs-Élysées faisant fi de l’interdiction préfectorale. Bilan de la rupture entre Barjot et BB : quelques gaz lacrymo, quelques coups de matraques, bref rien de nouveau sous le soleil des habitués des manifs, qui plus est quand on dévie du parcours initial.

Lire la suite sur le site de Regards :

http://www.regards.fr/web/Le-Printemps-francais,6513

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 09:10

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 09:49

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 10:17

vu sur le site de l'Humanité.fr

vautoursC’est un rapport étonnant, un mea culpa chiffré et analysé, que deux éminents économistes du FMI ont publié. Il dit clairement que l’austérité est une erreur. La faute à la mauvaise conception d’un modèle informatique de prédiction économique.

Ils justifient globalement d'avoir plongé 26 pays dans une mortelle crise austéritaire par une erreur de modèle mathématique. Ces économistes sont restés persuadés que leur domaine est une science dure, donc qu’on peut prédire et démontrer avec des équations. Et ils se sont éminemment trompés. Ils reconnaissent ainsi dès l’introduction que leur modèle n’a pas pu prévoir ni le niveau des taux d’intérêts ni l’effet de l’austérité sur la consommation intérieure. Confrontés à la réalité, ils reconnaissent également que leur modèle a grandement sous-estimé la hausse du chômage. Et donc toute la prédiction est biaisée, désinvestissements privés aux recettes fiscales des états.

Pardon pour les morts, c’était une erreur de calcul

“Forecast Error of ΔYi,t:t+1 = α + β Forecast of ΔFi,t:t+1|t + ε i,t:t+1” Voilà à quoi ressemble l’équation qui a été incapable de faire le lien entre coupe budgétaire des Etats - les fameuses "économies" exigées sous la menace - et baisse de rentrée fiscale. C’est le « multiplicateur fiscal », outil économique qui a plus ou moins montré qu’il fonctionnait entre la seconde guerre mondiale et 2008, mais qui est incapable de prévoir l’ampleur des effets d’une panique généralisée ou d’une franche baisse de moral des populations. 
Le FMI avait déjà constaté une faute dans les modèles appliqués à la Grèce. Il remet en cause désormais tous les modèles appliqués à 26 pays européens.

Une erreur qui ne sert pas de leçon

Si reconnaître l’erreur, ou plutôt ouvrir les yeux et se confronter à la réalité, reste une avancée pour le FMI, l’institution ne tire pas les leçons de son erreur. Les économistes ne remettent pas fondamentalement en cause l'austérité, juste son intensité, ils restent convaincus qu’il suffit d’adapter leur modèle de calcul, finalement en accroissant la variable « facteur humain ». Ils ne voient pas l’absurdité que c’est d’imposer par la menace des politiques globales à des pays sur simple résultat d’un algorithme.

"Ce que nous voulons simplement rappeler, c’est que les décisions humaines engageant l’avenir sur le plan personnel, politique ou économique ne peuvent être inspirées par une stricte prévision mathématique, puisque la base d’une telle prévision n’existe pas" disait un certain Keynes en 1936.

 

Frédéric Lordon et son analyse du capitalisme par le prisme de Spinoza est précieux et urgent à ce sujet. 
Lire notamment : 

La force des idées simples. Misère épistémique des comportements économiques

La Grèce plongée en récession pour une erreur de calcul du FMI
Dette grecque: un allégement pour peser... toujours plus lourd
Grèce : Le FMI tente d’imposer une nouvelle vague de licenciements de fonctionnaires

Pi.M.

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 10:26

FdG 50Les promesses de Hollande revues et corrigées par le PCF

980261

Voir la vidéo : 

 http://www.dailymotion.com/video/xw3p5v_2013-rallumons-les-etoiles_news

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 09:49

Image1.jpg« Tournant » ou pas « tournant » ? Depuis six mois, le gouvernement semble engager une « révolution copernicienne » qui tourne le dos à une réelle politique de gauche. Un cap social-libéral qui s’aggrave avec le temps, trouvant son origine dans les contradictions du programme de François Hollande. Pour le politologue Rémi Lefebvre : "La radicalisation à gauche du pouvoir se fera par réalisme, pas par idéologie".

 

Huit mois après son accession au pouvoir, y a-t-il chez François Hollande un hollandisme qui lui serait propre, ou la définition de sa politique doit-elle emprunter d’autres références?

Rémi Lefebvre. S’il y a un hollandisme, c’est un pragmatisme, il n’est pas un idéologue – il n’a d’ailleurs pas de texte fondateur, alors qu’il a été à la tête du PS durant plus de dix ans. Il y a chez lui une forme de syncrétisme, de synthèse d’éléments disparates qui empruntent tout autant à Chevènement qu’à la deuxième gauche, voire à la première, doublé d’un côté radical-socialiste, et incontestablement social-libéral sur le plan économique. Son obsession du point d’équilibre choque beaucoup à gauche car, en huit mois, il n’y a eu aucune réelle rupture, seulement des inflexions sur le plan économique de prime abord. Or la tradition d’un gouvernement de gauche au pouvoir, c’est de marquer des ruptures.

 

Même sur le sociétal, le mariage pour tous n’est pas sa conviction selon vous?

Rémi Lefebvre. Je crois qu’il n’a pas d’idées très arrêtées sur un certain nombre de sujets, mais qu’il cherche à apaiser la société, en vraie rupture, là, avec le mandat d’hystérisation de la société qui fut celui de Sarkozy. Il a une approche non idéologique des questions, veut passer des réformes dans une espèce d’harmonie. Avec le risque de déplaire à tout le monde; on le voit quand il entend rester au milieu du gué concernant la procréation médicalement assistée (PMA). Hollande incarne en somme une gauche complexée, on l’a vu à propos de Depardieu par exemple, face à une droite décomplexée. Il est pris entre des injonctions contradictoires, alors que, sur ces thèmes, il n’a aucune excuse pour ne pas agir, contrairement aux questions sociales où la crise, le critère des 3 % de déficit, permet une rhétorique des contraintes.

  

Comparé au programme sur lequel il a été élu, assiste-t-on à différents reculs?

Rémi Lefebvre. Sans doute le pacte de compétitivité et la thématique du coût du travail, absolument pas inscrits à son programme, marqueront-ils un vrai tournant du mandat. Tournant qui correspond à ses aspirations profondes: dès la fin des années 1980, quand il enseignait à Sciences-Po avec Pierre Moscovici, c’était un social-libéral assumé. Il ne croit globalement pas à l’économie administrée, il est pour une politique de l’offre. Ce fut subtilement mis en suspens durant la campagne, où il insista au contraire sur des marqueurs de gauche, comme la tranche de l’impôt sur le revenu à 75 % qui a joué un rôle très important dans sa victoire, en donnant l’illusion qu’il pouvait incarner une forme de volontarisme.

  

Est-il alors social-démocrate?

Rémi Lefebvre. Je ne crois pas. Dans le modèle allemand ou scandinave, les forces sociales sont très organisées, les forces syndicales capables de peser sur le patronat. Or aujourd’hui, on le voit avec la négociation sur le marché du travail, nous ne sommes pas dans le donnant-donnant social-démocrate qui aurait été de conditionner le crédit d’impôt (Cice) du pacte de compétitivité à des embauches.

  

Le centre de gravité ne s’est-il pas déplacé avec des parlementaires qui prennent, sur l’amendement dit des pigeons ou la PMA, le contre-pied de l’Élysée?

Rémi Lefebvre. C’est encore timide, il y a eu l’appel de la Gauche populaire, des députés qui voulaient conditionner l’octroi du Cice. De jeunes députés, élus de justesse en juin, se sentent concrètement sur un siège éjectable, ceux-là voient bien les risques électoraux de la politique économique menée et tâchent de construire un rapport de forces. Le groupe à l’Assemblée est bien tenu par Bruno Le Roux, et je suis surpris en fait de la domination encore très forte de François Hollande sur sa majorité, tandis qu’Harlem Désir n’a pas encore construit un leadership critique, dans un rapport dialectique avec l’Élysée. L’horizon du hollandisme est une baisse du chômage fin 2013. Si elle n’arrive pas, je n’exclus pas une inflexion de Hollande, rappelé par le principe de réalité qui le contraindrait notamment à un rapport de forces différent avec l’Allemagne. Sa radicalisation à gauche se fera par réalisme, pas par idéologie.

  

Entretien réalisé par Lionel Venturini

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 19:32

12-12-19-Hollande-Ayrault-Placide.jpg

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