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9 juillet 2020 4 09 /07 /juillet /2020 09:57

Ce jeudi matin, des activistes de Greenpeace se sont hissés au sommet de la plus haute grue d’Europe de Notre-Dame de Paris à 80 mètres du sol, pour y déployer une bannière de 27 mètres de long, portant le message « Climat : aux actes ! ».

A qui s’adressent-ils ? Directement à Emmanuel Macron, pour dénoncer son inaction climatique.

Emmanuel Macron mentirait-il lorsqu’il parle d’écologie ?


Oui, c’est bien là le drame. CETA, glyphosate, centrales à charbon, permis d’hydrocarbures, émissions carbone… la liste de ses renoncements et mensonges est interminable. Résultat : en trois ans de mandat, E. Macron a creusé le retard de la France vers la transition écologique. Il a beau se dire « garant de l’Accord de Paris », la France n’en respecte même pas les objectifs. Pire : il y a quelques mois, le gouvernement a revu à la hausse son droit à polluer, en catimini.

Stop à l’écologie de façade

Nous venons de vivre le premier semestre le plus chaud jamais enregistré en France. Le dérèglement climatique s’accélère. Peut-on accepter que, d’été en été, les canicules deviennent la norme ? Que l'Amazonie, trésor de biodiversité, parte à nouveau en fumée ces prochaines semaines, alors que la France est complice de sa déforestation, du propre aveu d'E. Macron ? Et ce alors qu’une large majorité de Français·es est prête pour la transition écologique ? Il ne manque que la volonté politique. Et elle manque cruellement !

La politique anti-climatique d’E. Macron est accélérée par les plans de relance : ces dernières semaines, des milliards d’argent public ont été accordés à l’aérien et l’automobile sans conditionnalités sérieuses. De multiples propositions de la Convention citoyenne pour le climat ont été rejetées. Ses discours verts ne résistent pas à l’épreuve des faits : Emmanuel Macron est un hypocrite du climat !

Avec votre aide, nous pouvons révéler au grand jour le décalage entre les discours et les actes du chef de l’État. Son hypocrisie doit cesser : Emmanuel Macron ne doit plus duper personne avec ses discours grandiloquents et ses promesses jamais tenues.

Nous avons réuni des preuves de l’inaction climatique d’E. Macron. À vous d’agir en les diffusant le plus largement possible autour de vous :

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29 juin 2020 1 29 /06 /juin /2020 08:17

Partout en France, des personnes souffrantes ont retrouvé un espoir de guérison après avoir vu Patrick Balkany danser lors de la fête de la musique.

 

Soufrant et agonisant au point d’être libéré de prison à cause de son mauvais état de santé, et “très fatigué” pendant le confinement, Patrick Balkany semble avoir repris des forces, jusqu’à se laisser aller à quelques pas de danse pendant la fête de la musique ce dimanche à Levallois-Perret. Sur une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, monsieur le maire semble en effet avoir recouvré toutes ses capacités physiques.

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9 juin 2020 2 09 /06 /juin /2020 18:03
Ne cherchez pas où va le "pognon de dingue".

 

Cette épidémie a fait découvrir que nous avions en France :

* Le Ministre de la Santé

* Le directeur Général de la Santé

* La direction de Santé Publique France

* Le Directeur de la Haute Autorité de Santé

* Les Directeurs des Agences Régionales de Santé

* Le Directeur de l'Agence nationale Sanitaire

* La Direction de l'Alliance Nationale pour les Sciences de la Vie et de la Santé :

- Epidémiologie-France

* Le Centre National de Recherche Scientifique en Virologie Moléculaire

* L'agence Nationale de sécurité du médicament et de la Santé.

* Un nombre d’Infectiologues Parisiens incroyablement et anormalement élevés probablement lié au fait que les Virus et de Bactéries descendent de l'avion à CDG et ouvrent leur sièges social prés de l’étoile

Mais comme tout cela ne suffit toujours pas ! Et suite à cette Épidémie, nos Chers Politiques, monstres d'efficacité, de pragmatisme et toujours soucieux d'économies des finances publiques vont créer :

- le Haut Commissariat de lutte contre les Epidémies

- Le Haut Conseil de Veille Sanitaire

- L'agence Nationale de Sécurité de Logistique Médicale .

- 5 000 fonctionnaires en plus ( et les petits copains à placer) et ou ça ? : à Paris, évidemment !

La prochaine fois, on aura peut être des masques (payants) mais il va manquer les gants !

La Médecine Française croule en effet sous l'administratif centralisé...

Et pour la mise en place du déconfinement, on nomme un Monsieur déconfinement, Jean Castex ENA, puisque il n'y avait personne de compétent et de disponible dans l'armée citée précédemment.

 

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5 juin 2020 5 05 /06 /juin /2020 08:07
 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
jeudi 4 juin 2020
 
 

« C’est curieux, chez les marins, ce besoin de faire des phrases. »
Michel Audiard, Les Tontons flingueurs
.

Le pouvoir macroniste recourt, depuis son accession au trône de la monarchie républicaine, à trois stratégies pour déminer le terrain social : le mensonge, l’enfumage et la répression policière. Impossible d’oublier la triste et terrible séquence des gilets jaunes : après avoir nié le caractère foncièrement injuste de la taxe sur les carburants, la répression s’était abattue férocement sur les catégories populaires protestant contre leur déclassement économique et social. Puis vint le temps de l’enfumage avec le Grand monologue dont on attend encore les conclusions et les synthèses promises. Le but de cet exercice, complaisamment relayé par les chaînes d’information continue détenues par les milliardaires français, était de permettre au Président de la République de laisser libre cours à son narcissisme tout en laissant accroire à un homme à l’écoute des Français. On a retrouvé peu ou prou les mêmes ingrédients lors du vaste mouvement contre la casse des retraites. Si la répression fut moins brutale – toutefois, le déploiement d’un nombre impressionnant de policiers le long des cortèges visait à rappeler aux manifestants qu’aucun « débordement » ne serait toléré –, on eut le droit aux mensonges assénés avec un culot cosmique : c’était une « réforme juste et simple », martelait alors le Premier Ministre ; tellement juste et tellement simple que tout le monde avait compris que Black Rock, dont le PDG avait été reçu en grandes pompes à l’Élysée au cours de l’été 2019, se régalait de la perspective de l’accélération de l’appauvrissement des futurs retraités des classes moyennes et populaires, public et privé confondus. Et le pouvoir de rappeler sans cesse qu’il y avait eu une vaste concertation (mot de la novlangue macroniste pour désigner l’enfumage) partout en France sous la houlette de Jean-Paul Delevoye… dont on apprit qu’il nageait dans les eaux troubles des conflits d’intérêts, autre marque distinctive de ce pouvoir.

Pendant ce temps, et alors que la pandémie de Covid-19 commençait à pointer son nez, les hospitaliers qui manifestaient devant le siège du ministère de la Santé et des solidarités étaient gazés… Pour eux, ce fut d’abord la répression, car la ministre de la santé Agnès Buzyn n’en démordait pas : « sa » réforme, étrangement baptisée « Ma santé 2022 », allait porter ses fruits. Il fallait aux soignants continuer à patienter et serrer les dents. Face à la menace de la convergence des mouvements sociaux, elle daigna concéder aux soignants une prime misérable, perçue à juste titre comme une aumône et une offense. Surgit alors la pandémie de Covid-19 et sa sarabande de grossiers mensonges cherchant à dissimuler l’impréparation coupable des pouvoirs publics, avant l’embastillement de la majorité de la population. Faute de masques, de tests, il n’avait pas d’autre choix. On en profita pour faire passer, à grands coups d’ordonnances, un État d’urgence sanitaire liberticide et l’ultime détricotage de ce que qui reste du droit du travail. Plus besoin de répression : les manifestants potentiels étaient incarcérés chez eux.

L’état de béatitude qu’a dû alors éprouver l’exécutif qui bénéficiait de facto des quasi-pleins pouvoirs devait forcément finir. Avec le déconfinement, la menace de reprise des mouvements sociaux est réelle. Certes, le Président de la République a déclaré vouloir « se réinventer ». Certes, la casse des retraites est – provisoirement – remisée au placard. Certes, les rassemblements de plus de dix personnes sont interdits. Certes, depuis trois ans maintenant, nous sommes habitués à voir l’espace public saturé de policiers. Mais, avec les Français et leur goût des révolutions, on ne sait jamais…

Aussitôt déconfinés, les soignants, premiers de corvée héroïques, ont recommencé leurs protestations. Difficile de leur envoyer à nouveau la troupe et les gaz lacrymogènes étant donné le soutien massif qu’ils ont reçu alors qu’ils étaient en première ligne dans la lutte contre la pandémie. Il fallait donc trouver un autre type d’enfumage… Car l’agenda de Macron était déjà arrêté : un plan hôpital, présenté comme « massif » (sic), était prévu en septembre. Mais que faire en attendant pour répondre à l’urgence de soignants qui n’en peuvent mais ? Une nouvelle « concertation » pardi ! Comme le Grand Monologue, comme la concertation pour les retraites…

Ainsi, en visite à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, foyer de la contestation hospitalière, le Président de la République a annoncé la tenue dans les plus brefs délais d’un « Ségur de la santé », histoire de tenir jusqu’aux vacances d’été. Et l’analyse, même superficielle, de ce « Ségur », commencé le 25 mai 2020, va donner la mesure du degré de « réinvention » d’Emmanuel Macron.

Première réunion, grand moment de communication, avec un discours fleuve d’Édouard Philippe devant 300 personnes présentes par visio-conférence. Première déception des participants qui auraient dû s’y attendre puisque le couple exécutif avait déclaré qu’il convenait certainement de revoir la « stratégie » mais certainement pas le cap. Édouard Philippe l’a à nouveau répété. Les grandes lignes de la réforme Buzyn sont confirmées, notamment pour ce qui est de la tarification à l’activité, si décriée par les soignants et nombre d’experts. L’objectif est de baisser la part de la T2A à 50 % du financement des établissements, soit exactement l’engagement de Macron pendant la campagne électorale. L’État renouvelle son engagement à reprendre un tiers de la dette des hôpitaux. Pourquoi seulement un tiers, étant donné que cette dette est très largement due au sous-financement chronique des hôpitaux depuis plus de dix ans ? On ne le saura pas. Mais on le devine : la dette est un rapport politique, ou de pouvoir, avant d’être un sujet économique. Ne reprendre que partiellement la dette permet de conserver l’épée de Damoclès sur les directions hospitalières et, partant, sur les personnels, afin de leur faire accepter les incontournables « restructurations ». On lira à ce propos l’excellente interview de l’économiste de la santé Brigitte Dormont : https://blogs.alternatives-economiques.fr/rcerevue/2020/05/31/les-crises-de-l-hopital-public-entretien-avec-brigitte-dormont

Surtout l’agenda de ce « Ségur » est très restrictif. Appeler « Ségur de la santé » une concertation portant sur le seul hôpital public est déjà un abus de langage, mais pas seulement : c’est aussi une faute logique. En effet, les causes de la crise hospitalière sont d’abord à rechercher en amont et en aval des hôpitaux publics. En amont, la désorganisation de la médecine de ville – déserts médicaux, banalisation des dépassements d’honoraires – pousse la France périphérique vers les services d’urgence. De même, en aval, la sous-médicalisation – sur lequel le Covid-19 a jeté une lumière crue – des établissements médico-sociaux et des EHPAD conduit les personnes âgées malades vers… les brancards des services d’urgence. C’est la raison pour laquelle le mouvement de protestation est parti… des services d’urgences toujours. Les paramédicaux de ces derniers – j’insiste : les paramédicaux : infirmières, aides-soignantes – ont créé le Collectif Inter-Urgences (CIU), rejoint peu après par le Collectif Inter-blocs puis le Collectif Inter-hôpitaux (CIH), rassemblant pour l’essentiel des médecins des hôpitaux parisiens (mais pas seulement). Nous y reviendrons dans quelques instants.

De même, est exclu de l’agenda du bien mal nommé « Ségur de la Santé » toute discussion sur le niveau de l’Objectif National des dépenses d’Assurance Maladie (Ondam), soit, grosso modo, le budget dédié au système de santé. Il s’agit là d’un sujet sérieux, réservé à la seule technostructure de Bercy et son appendice au ministère de la Santé, la direction de la sécurité sociale. Il est affirmé que le taux de progression de l’Ondam sera augmenté, mais de combien ? Mystère.

Cependant, il faut à l’exécutif concéder à l’urgence salariale et à la demande de revalorisation des carrières. Et pour cela qui de mieux que l’insubmersible Nicole Notat, qui restera dans l’histoire syndicale comme la dirigeante de la CFDT qui avait rallié le « Plan Juppé » en 1995, quand toute la France défilait contre. Précisons : Nicole Notat, flanquée de trois inspecteurs généraux des affaires sociales dont on devine les accointances avec le pouvoir. Et comme il s’agit de discuter de la rémunération des paramédicaux, autant le faire… sans eux !! En effet, Olivier Véran, sur ordre de l’Élysée, n’a pas souhaité que les organisations représentant cette catégorie de personnels soient présentes ! Exit donc le Collectif inter-urgences et le collectif inter-blocs et nombre des syndicats de ces professions. Le comble puisque ce sont les paramédicaux qui ont lancé la fronde avant d’être rejoints par les médecins ! De la même manière, les syndicats de salariés ont été marginalisés. Là encore, exit les contestataires. La CGT et FO, les deux syndicats arrivés en tête des élections professionnelles se sont fendu de communiqués dépités et scandalisés. Ils ont été rejoints récemment par Sud, proche du CIH. Si ça n’est pas du mépris de classe, cela y ressemble beaucoup.
La grand-messe inaugurale a donc connu une sévère cure d’amaigrissement, puisque de 300 personnes, on est passé à 40, essentiellement des institutionnels (directeurs d’ARS, directeurs d’hôpital, représentants de l’Ordre des médecins, etc.), auxquels viennent s’adjoindre deux médecins du Collectif Inter-Hôpitaux. Bref : on va discuter entre gens « convenables » et « raisonnables » et on imagine déjà l’audace des propositions qui vont ressortir de ce « machin » technocratique et élitiste, bien à l’image d’Emmanuel Macron. Une resucée du « Cercle de la Raison », cher à Alain Minc, que connaît si bien Nicole Notat, ancienne présidente du Siècle, ce cercle interlope pour happy few (grands patrons, syndicalistes affidés, journalistes et éditorialistes, intellectuels de cour, etc.). On ne peut que regretter que le CIH ait accepté sans broncher que ses alliés de l’hiver 2019 soient sortis du tour de table. On regrettera aussi qu’il ait traité les syndicats ouvriers comme des pestiférés. Mais il ne faut pas s’y tromper. Dans ce « Ségur », on va parler, parler, parler… pour gagner du temps. C’est l’objectif. Si le gouvernement voulait agir, il le ferait. Il existe en effet des dizaines de rapports officiels, des centaines de livres et d’articles qui ont déjà fait l’analyse du mal sanitaire français et avancé moultes propositions. Il était inutile de mettre sur pied un nouveau « Ségur » pour réaffirmer ce que tout le monde sait.

Au lieu de cela, on apprenait très récemment que le médecin référent du CIH au CHU de Grenoble s’est vu refuser sa nomination comme praticien hospitalier pour s’être « chamaillé » – comme le dit avec sa condescendance coutumière Emmanuel Macron – avec la direction de l’établissement. Il ne faudrait quand même pas que les premiers de corvée s’imaginent déjà chefs.

On l’aura compris, il n’y a rien à attendre de ce nouveau bidule, pour parler comme de Gaulle. Il s’inscrit dans la longue suite d’enfumages dont ce pouvoir est coutumier. Seul le rapport de force politique et syndical poussera la technostructure déguisée en politique à « se réinventer ». La journée de grève du 16 juin 2020 sera à cet égard une première étape.

Photo de Serge d’Ignazio de la manifestation devant l’hôpital Robert Debré le 28/05/2020.

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19 mai 2020 2 19 /05 /mai /2020 07:26

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, promet de meilleurs salaires au personnel soignant, et veut présenter un plan pour l’hôpital d’ici cet été.

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18 mai 2020 1 18 /05 /mai /2020 08:09

Si tous les soignants toucheront une prime d’au moins 500 euros, certains établissements se voient attribuer une prime de 1500 euros. Une politique d’attribution qui fait des mécontents.

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 08:23

 

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7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 08:52

 

« En même temps » qu’ils multiplient les éloges sur les personnels de santé des hôpitaux publics, nos gouvernants commandent en douce des rapports qui visent à poursuivre l’asphyxie de notre système de santé public !

(Découvrez la note de la CDC en fin d'article)

 
Cette haute trahison, cette forfaiture, intervient alors que médecins, infirmiers ou réanimateurs se saignent aux quatre veines pour soigner et sauver des vies en mettant la leur en danger, du fait même des pénuries et négligences gouvernementales. Ce sale coup se prépare dans les arrière-cuisines peu ragoutantes des industries chimiques, des assurances privées, des banques et des cabinets ministériels. Les voici qui affûtent en bande organisée des projets pour tirer parti du drame planétaire et relancer le business capitaliste.
Par devant, le président de la République proclame d’une voix apeurée que la santé appartient « aux biens et service qui doivent être placés en dehors des lois du marché». Par derrière, il commande à la Caisse des dépôts et consignations, bras financier de l’État dont l’indépendance a encore été réduite avec la récente loi « Pacte », un rapport dont l’objectif est d’accélérer le processus de marchandisation de la santé. Ce même processus qui nous conduit aux actuelles hécatombes. 
Dans une copie destinée au cabinet élyséen, le service de prospection stratégique de la Caisse des dépôts prône le désarmement total de l’Etat social et de la protection des citoyens, la mise en concurrence plus grande des secteurs publics et privés pour abaisser encore les rémunérations des personnels de santé (lire ici la pièce jointe). Il propose d’accélérer les privatisations de l’hôpital public avec les fameux partenariats « public-privé » qui ont tous conduit à des fiascos sanitaires et économiques. Seules les banques s’en frottent les mains. 
Et rien n’est prévu pour augmenter les dépenses publiques de santé puisque nos ronds-de-cuir insistent pour maintenir le corset avec le fameux « objectif national des dépenses d’assurances maladie », tandis que seule la dette des cliniques privées serait restructurée au-delà des engagements gouvernementaux.
La stratégie des commanditaires de ce rapport est de pousser les feux d’un capitalisme sanitaire, appuyé sur un capitalisme numérique et financier. Des catégories de personnels seraient remplacées par une cohorte de start-up alliées aux grandes compagnies d’assurances comme AG2R ou Malakoff Humanis, des firmes chimiques comme Astra-Zeneca, des filiales du crédit agricole et de la banque postale. Et, grande innovation des technophiles du capital, puisque les banques et la Caisse des dépôts ont garanti ces dernières années des milliards d’euros aux grands croisiéristes dont l’activité a spectaculairement chutée, on transformera ces grands bateaux en « navire-hôpital en contrepartie d’une rémunération ». Inouï !
Ainsi au cœur de la pandémie, au centre d’un malheur planétaire, les milieux d’affaires en lien avec des secteurs décideurs de l’Etat réfléchissent aux moyens non pas de protéger les êtres humains, mais à la meilleure façon de profiter de la situation. Ceci, en mettant l’épargne populaire à disposition de la relance d’un capitalisme dont de plus en plus de personnes mesurent les impasses mortifères.
La riposte s’impose. Les débats et les prises de positions ne doivent pas rester confinés, il faut une entière transparence sur les dettes des hôpitaux et réclamer leur annulation totale, obtenir une augmentation substantielle des rémunérations des travailleurs de la santé, le retour sur tous les conquis détruits des agents du service public, un plan audacieux d’embauches, la réouverture des hôpitaux fermés, la relance de la recherche fondamentale. On trouve bien des centaines de milliards pour le secteur privé. On doit bien en trouver pour l’hôpital public. Au-delà, une grande politique de la santé publique dans le cadre d’une sécurité sociale de la vie doit être inventée, non pas avec les technophile de la Caisse des dépôts mais avec le concours de tous les intéressés, salariés et usagers. 
 
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28 mars 2020 6 28 /03 /mars /2020 18:05

 

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26 mars 2020 4 26 /03 /mars /2020 17:34

 

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