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26 mars 2020 4 26 /03 /mars /2020 09:37

S’afficher comme le général au milieu de ses troupes. C’est l’image qu’Emmanuel Macron a voulu envoyer aux Français en se rendant à Mulhouse, l’un des foyers les plus virulents de l’épidémie. Une ville murée dans l’angoisse. Le Grand Est enregistre une vague de plus de 400 morts et de près de 3 000 hospitalisations. Mais en se déplaçant une nouvelle fois, après des visites à l’Institut Pasteur ou dans un centre accueillant des SDF à Paris ou encore à l’hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis), le chef de l’État prend le risque de brouiller le message de confinement, le fameux «Restez chez vous».

Sans compter les risques pris pour sa propre santé. «Le chef de l’État n’a pas besoin d’un masque dès lors qu’il respecte la distance de protection par rapport aux autres, a rappelé la porte-parole du gouvernement Sibeth N’Diaye, à la sortie du Conseil des ministres. Le port du masque n’est pas utile pour la population générale, quand on n’est ni un soignant ni un malade. Il n’y a donc pas de raison qu’il déroge aux prescriptions données à l’ensemble de la population.»

Il n’empêche, ce mercredi après-midi, sur le parking de l’hôpital de Mulhouse où des tentes médicalisées ont été dressées pour installer le premier «élément militaire de réanimation», le chef de l’État arbore un masque FFP2. Le plus protecteur. Un symbole fort qui marque une nouvelle étape de dramatisation dans la communication officielle. Emmanuel Macron prend des précautions nouvelles - sans pour autant arborer la tenue de quasi-cosmonaute adoptée récemment par Vladimir Poutine. La délégation qui l’accompagne est réduite au maximum. Pas de ministres avec lui. Une poignée à peine de conseillers, dont le chef d’état-major particulier, l’amiral Rogel.

«La situation est inédite, c’est du jamais vu, le système est submergé», explique un urgentiste au président, pendant un échange. «Le flux des malades ayant besoin de réanimation est sans fin. On pourrait remplir une «réa» classique tous les jours», poursuit, effaré, un autre. Autour de la table, on trouve également des responsables de maisons de retraite et des élus comme le président de la région, Jean Rottner, ou le sénateur Jean-Marie Bockel. «Je mesure ce que vous êtes en train de vivre comme stress, comme charge de travail, leur lance le chef de l’État. Avant d’ajouter: «Vous avez beaucoup de courage, merci de vous battre avec force et détermination. La nation est derrière vous.»

Voilà pour les belles paroles - «cela fait du bien au moral des troupes», glisse toutefois ensuite un urgentiste. Mais les soignants attendent surtout une aide concrète. Justement, le président annonce qu’il y aura désormais 29.000 tests par jour, en particulier à destination des soignants et des Ehpad. Une accélération notable. Un numéro de soutien psychologique pour les médecins et les infirmiers est mis en place.

   
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25 mars 2020 3 25 /03 /mars /2020 18:05

 

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23 mars 2020 1 23 /03 /mars /2020 09:40

 

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13 mars 2020 5 13 /03 /mars /2020 17:21

 

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13 mars 2020 5 13 /03 /mars /2020 17:09

 

Si cette affaire est d’une extrême gravité, c’est plus par ses retombées et ses éventuels (probables ?) prochains développements que par la dangerosité réelle de cet agent dit pathogène... À noter que, selon le médecin de l’hôpital de la Pitié Salpetrière (Paris) qui a lui-même soigné le professeur de 60 ans, décédé, il serait mort de 3 causes, autres que ce coronavirus. Et selon lui, la première personne décédée en France, positive elle aussi à ce virus, serait également décédée d’une autre pathologie... Idem pour la femme de 89 ans décédée.

Cette affaire de coronavirus n’en finit pas de nous intriguer : TOUT est incroyable dans cette histoire.
Ainsi, mettre des dizaines de millions de personnes (70, voire 400 millions) en quarantaine (et en lock-out) pour officiellement 2600 morts*, dans un pays comme la Chine, cela n’a aucun sens !
Si comme on le dit, ce virus n’est pas plus dangereux, voire moins que la grippe annuelle, ces mesures jamais vues (pouvant en plus créer un effondrement économique), sont incompréhensibles !
Une chose est sûre, la version que l’on nous sert n’est pas crédible… Reste à trouver ce que ça cache…

*En trois mois !

Rappel : Chaque année, la grippe touche 2 à 6 millions de personnes en France et fait 10 000 morts en moyenne, selon les chiffres officiels. Au niveau mondial, le nombre de morts annuels est estimé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) jusqu’à 650 000…
Question : Des décès attribués au coronavirus pourraient-ils être en réalité le fait de la grippe saisonnière ?

 

 
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25 février 2020 2 25 /02 /février /2020 08:17
par Frédéric Lemaire, Henri Maler, Yves Rebours,

Depuis le début des grèves et mobilisations récentes, on entend la même petite musique médiatique : réforme inéluctable, galère des usagers, manifestants réfractaires... Un vocabulaire bien connu, que nous mettions déjà au jour en 2003, dans un « lexique pour temps de grève et des manifestations » (réactualisé en 2010). Nous proposons ici une nouvelle adaptation de ce lexique dont la plupart des termes sont (hélas) toujours aussi pertinents... comme chacun pourra le constater !

Note : nous serons présents jeudi 20 février pour distribuer ce lexique sous forme de tract pendant les manifestations contre le projet de réforme des retraites. Le tract est disponible en format PDF.

Pédagogie de la réforme


« Réforme » : Quand une réforme proposée est imposée, cela s’appelle LA réforme. Et s’opposer à cette réforme devient : le « refus de la réforme ». Le terme désigne tout spécialement les attaques successives du système des retraites par répartition. La réforme est bonne par essence, et louée par les éditorialistes. « Les réformes de fond, comme celle des retraites, sont nécessaires et même indispensables. » (Sonia Mabrouk, FigaroVox, 12/12/19) « C’est la réforme la plus nécessaire et la plus symbolique du quinquennat. » (Alain Duhamel, 13/09/19)

« Modernisation »  : L’effet attendu de LA réforme. LA modernisation est, par principe, aussi excellente que LA réforme... puisque, comme l’avait fort bien compris M. de La Palisse, la modernisation permet d’être moderne. « Personne ne peut contester qu’il était urgent de moderniser l’un des piliers centraux de notre protection sociale » (Les Echos, 23/01/20)

« Ouverture » : Se dit des opérations de communication du gouvernement. « L’ouverture » traduit une volonté « d’apaisement », de « dialogue » ou de « compromis ». Exemple : « Ce matin, le Premier ministre se dit confiant sur un compromis […] c’est une position d’ouverture, de dialogue que voilà. » (Sonia Mabrouk, Europe 1, 07/01/20)

« Apaisement » : Se dit de la volonté que l’on prête au gouvernement. « Édouard Philippe joue la carte de l’apaisement . » (20h de France 2, 06/12/19)

« Concertation » : Se dit des réunions convoquées par un ministre pour exposer aux organisations syndicales ce qu’il va faire et pour écouter leurs doléances, de préférence sans en tenir aucun compte. Le gouvernement est toujours « ouvert » à la « concertation ». Il est de bon aloi d’enjoindre aux syndicalistes d’y prendre part : « Serez-vous à la table des négociations ou de la concertation tout à l’heure ? » (Nicolas Demorand face à Philippe Martinez, France Inter, 07/01/20)

« Pédagogie » : Devoir qui s’impose au gouvernement (plus encore qu’aux enseignants...). Ainsi, le gouvernement fait preuve (ou doit faire preuve...) de « pédagogie ». Tant il est vrai qu’il s’adresse, comme nos grands éditorialistes, à un peuple d’enfants qu’il faut instruire patiemment. « La gageure pour ce gouvernement, c’est de trouver, enfin, la bonne pédagogie pour sa réforme. » (Bernard Poirette, Europe 1, 04/01/20)

« Concession » : À l’issue d’une « concertation », des modifications à la marge du projet de réforme sont parfois jugées nécessaires pour « casser le front syndical » (Alain Minc, CNews, 11/12/19). Ces « concessions » sont parfois décriées : « Est-ce que vous n’avez déjà pas fait trop de concessions ?  » (Éric Brunet face à une députée LREM, BFM-TV, 19/12/19)

« Réformistes » : Désigne ou qualifie les personnes ou les syndicats qui soutiennent ouvertement les réformes gouvernementales ou se bornent à proposer de les aménager. Les syndicats « réformistes » sont aussi parfois également qualifiés de « progressistes ». Ils sont « condamnés à s’entendre » avec le gouvernement (Nathalie Saint-Cricq, France 2, 12/12/19), à l’opposé des syndicats « réfractaires » (voir ce mot).

 

Dans le « chaos » des grèves


« Pagaille » : Se dit des encombrements un jour de grève des transports. Par opposition, sans doute, à l’harmonie qui règne en l’absence de grèves. « Un week-end de pagaille dans les gares aujourd’hui, vous leur présentez des excuses ce matin à ces Français qui sont dans la galère ? » (Damien Fleurot, Europe 1, 22/12/19)

« Galère » : Se disait des conditions d’existence des salariés privés d’emploi et des jeunes privés d’avenir. Se dit désormais des difficultés suscitées par la grève. On peut aisément les mettre en images et les imputer à un coupable : le gréviste. « Qui galère ? Le salarié de la SNCF galère ? Ou celui ou celle qui fait 20 km à pied pour aller bosser ? Qui galère le plus ? Qui ?? » (Jean-Jacques Bourdin, BFM-TV et RMC, 10/12/19) La « galère » recouvre également toutes les perturbations liées aux mobilisations sociales, déclinées à longueur de journaux télévisés.

« Usagers »  : Victimes par excellence des « galères », les « usagers » sont l’objet de la compassion sans faille des éditocrates. Quand bien même lesdits éditocrates ignorent superbement, en temps normal, la condition des populations concernées… « Cette grève elle pénalise les plus fragiles, ceux qui n’ont pas forcément de voitures pour aller travailler, ceux qui habitent loin des centres-villes… » (Marc Fauvelle face à Philippe Martinez, France Info, 09/12/19) « Cette France qui a envie de travailler, à cette France dont on parle peu, à cette France qui souffre du manque à gagner dû au contexte social, est-ce que vous y pensez ? » (Sonia Mabrouk face à Yves Veyrier, Europe 1, 05/12/19)

« Otages » : Synonyme « d’usagers ». Terme approprié pour attribuer les désagréments qu’ils subissent non à l’intransigeance du gouvernement, mais à l’obstination des grévistes… Ainsi certains éditorialistes expriment leur solidarité avec « ceux qui vont être pris en otage par la SNCF ou la RATP » (Nicolas Beytout, Europe 1, 25/11/19). Un terme cependant moins employé à la suite de la prise d’otage (bien réelle) de novembre 2015.

« Noir »  : Qualifie un jour de grève. En 2005, c’était un mardi. En 2009, un jeudi. En décembre 2019 ce fut carrément une « semaine noire ». « Rouge » ou « orange » sont des couleurs intermédiaires réservées aux embouteillages des week-ends, des départs ou des retours de vacances. Le jour de grève, lui, est toujours « noir ».

« Chaos » : Se dit sobrement des conséquences des journées « noires ». « Grève des transports : dans le chaos de la gare du Nord » (JT de France 2, 12/12/19). Pour désigner les conséquences d’un tsunami ou d’un tremblement de terre… chercher un autre mot ?

 

Feu médiatique sur les mobilisations


« Réfractaire » : Se dit des opposants aux mesures imposées par le gouvernement : « Avec Martinez, on est dans le camp […] des Gaulois réfractaires . » (Wendy Bouchard, Europe 1, 15/12/19) Les « réfractaires » forment un « front du refus ». « Vous ne voulez pas faire un pas […] C’est non à tout.  » (Nicolas Demorand face à Philippe Martinez, France Inter, 07/01/20)

« Radicalisation » : Se dit de la résistance des grévistes et des manifestants quand elle répond à la « fermeté » du gouvernement. « On est en train de parler de radicalisation pour certains actes : bloquer des raffineries, s’introduire, si ça a été le cas, dans un siège de parti, et d’autres choses. » (Sonia Mabrouk, Europe 1, 04/01/20) À l’inverse, on ne parlera pas de la « fermeté » des manifestants ou de la « radicalisation » du gouvernement.

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15 décembre 2019 7 15 /12 /décembre /2019 09:50

 WANTED : Recherchons cumular et menteur notoire se faisant passer pour un Haut-commissaire aux Retraites, délégué auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé.

REMEMBER :
2003,. Alignement des retraites du public et allongement pour tous. Réforme Delevoye-Fillon.

1,13 million de personnes dans la rue !

2019, Alignement des retraites par points du public et du privé et age pivot à 64 ans pour tous. Réforme Delevoye-Macron.

1,50 million de personnes dans la rue !

"Jean-Paul Delevoye doit démissionner et il faut mettre son rapport à la poubelle" Olivier Besancenot:

Il a fini par démissionné  mais....

 

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11 décembre 2019 3 11 /12 /décembre /2019 09:45

 

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29 novembre 2019 5 29 /11 /novembre /2019 18:10

Aujourd’hui vendredi 29 novembre, c’est le black friday, temple temporel de la consommation de masse. Des groupes de militants écologistes, comme Extinction Rebellion, Youth for Climate ou Attac s’insurgent et se mobilisent contre cet événement mondial dédié à la dépense et s’en prennent notamment à Amazon qui va générer ce jour un chiffre d’affaires record, en payant le minimum d’impôts en France…

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21 novembre 2019 4 21 /11 /novembre /2019 10:32

La réforme chômage est entrée en vigueur le 1er novembre dernier. Et les changements sont nombreux : dégressivité des allocations pour les cadres au bout de six mois, rallongement de la période de travail exigée pour ouvrir droit à indemnisation, modification et rétrécissement de la base de calcul des indemnités. Du coup, le nombre de chômeurs va considérablement diminué, c'est bon pour les statistiques du chômage !

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