A grand renfort de PUB, Bruno Le Maire a annoncé, jeudi 7 novembre le lancement officiel de la privatisation de la Française des Jeux. Bonne ou mauvaise affaire ? En tout cas, cette ouverture de capital devrait rapporter plus de 2 milliards d’euros à l’état.
Comme d'habitude on privatise les profits et on nationalise les pertes !
Le président de la République joue gros en montant au front sur la réforme des retraites. A Rodez, il veut renouer avec la France profonde. Faire du Chirac ?
C’est dire si Emmanuel Macron tient à ce rendez-vous qui avait été repoussé suite à la mort de Jacques Chirac.....Emmanuel Macron a choisi de se rendre à Rodez pour défendre la future réforme des retraites.
Le revoilà donc dans son rôle favori, de batteur d’estrade, d’animateur de salle. Les mauvaises langues diront de bonimenteur, au sens où l’entendait Blaise Cendrars, c’est-à-dire « l’homme qui argumente habilement pour vendre sa marchandise ». Emmanuel Macron, à Rodez, joue donc les prolongations du Grand Débat national. L’exercice le ravit.
Problème : si la « marchandise » qu’il doit vendre n’est pas encore avariée, elle sent déjà le roussi. Elle a des relents de catastrophe annoncée. L’affaire de la réforme « révolutionnaire » des retraites, si belle sur le papier, si universelle, si juste, si égalitaire vue de loin apparaît, examinée à la loupe, de plus en plus pour les Français comme un attrape-nigaud, un trompe-l’œil. Comment, alors que le très sioux Jean-Paul Delevoye, désormais membre du gouvernement, négocie avec les partenaires sociaux depuis deux ans, en est-on arrivé à un tel degré d’incompréhension dans l’opinion ?
Comme pour la catastrophe industrielle de Rouen, on retrouve les mêmes ingrédients d’une gouvernance hasardeuse, d’interventions erratiques et désordonnées de ministres dont les éléments de langage paraissent flottants, marqués d’une forme d’amateurisme, d’impréparation. Combien de membres du gouvernement sont-ils intervenus sur le dossier des retraites ? Pas loin d’une dizaine. Et pas tous sur la même longueur d’ondes.
Dans ce brouhaha, où le vulgum pecus cherche toujours à comprendre comment va bien pouvoir fonctionner ce micmac de la retraite unique, l’idée que le pouvoir en place n’a d’autre but que de récupérer de l’argent, non pas pour améliorer le sort des plus humbles, mais par seul souci comptable, est en dangereuse progression. Le même quidam a les yeux qui s’écarquillent quand on lui vend l’affaire de la retraite par points, dont il n’imagine pas une seconde quelle serait la valeur de ce point, le grand mystère des années futures. En fait, il voit poindre une prise de contrôle à la hussarde du pouvoir sur les partenaires sociaux. Comment redonner un peu de lumière dans grand trou noir ?
L’anti-Chirac
C’est ce difficile travail pédagogique que doit engager le président de la République. Il doit éteindre l’incendie social qui guette, expliquer, encore et encore, éclairer, sortir des jeux de miroirs qui créent le doute, puis la défiance de ses concitoyens. Mais en a-t-il aujourd’hui le pouvoir politique ? Cette opération de la dernière chance, à Rodez, puis sans doute ailleurs, révèle l’extrême solitude du chef de l’Etat. Cet isolement est lié à la fonction présidentielle, mais aussi aux conditions de sa conquête du pouvoir. Il l’a avoué lui-même, il a pris l’Elysée « par effraction ». Une forme de hold-up électoral exécuté avec maestria. Joli coup de poker, certes, mais préparé dans la précipitation, sans parti enraciné dans la France profonde.
D’où ce sentiment tenace, chez la majorité des Français, exprimé un temps par les « gilets jaunes », qu’il n’est qu’un condottiere, un aventurier de la politique, le candidat des élites, à la légitimité incertaine. Un homme de passage ? Son parti peine à s’immerger dans les territoires, à l’occasion des élections municipales ? Comment pouvait-il en être autrement. Il n’a qu’un peu plus de deux ans d’âge. En politique, LREM sort donc à peine du berceau. Et ne peut pas faire de miracles.
Emmanuel Macron, d’une certaine façon, est l'anti Chirac. Il n’a jamais vraiment mis les pieds dans le crottin. Pour gagner en popularité, il lui faut donc aller grignoter des bribes du chiraquisme. Le choix de Rodez, si proche de la Corrèze, n’est pas un hasard. Macron, dans le rôle d’animateur de la France profonde doit impérativement réduire la défiance qui pèse sur son quinquennat. Et ne pas se retrouver dans le rôle de l’« animenteur » dans lequel tant d’observateurs veulent l’enfermer. Ira-t-il au bout de sa démarche, comme tant d’autres ? N’est-il pas déjà, à deux ans de l’élection de 2022, en campagne électorale, et donc condamné au compromis, voire à l’enterrement de ce projet si cher à son cœur, pour lui, « mère de toutes les batailles » ? Le président, sur un fil, va-t-il se défiler ?
Un sentiment d’abandon dans les fumées chimiques. Environ 2.000 personnes selon la CGT et une source policière ont manifesté mardi 1er octobre au soir à Rouen, pour dénoncer le groupe chimique et l’attitude des pouvoirs publics soupçonnés de “cacher la vérité” sur les conséquences de l’incendie de l’usine Lubrizol, jeudi 26 septembre. “Nos enfants en danger” ou “le préfet doit sauter”, scandaient les manifestants partis du palais de justice en fin d’après-midi avant de rejoindre la préfecture de Normandie, qui a publié dans la soirée sur son site internet la liste des produits qui ont brûlé dans l’incendie.
“J’habite à 15 mètres de Lubrizol, on est laissé à l’abandon. Personne n’est venu nous voir pour nous dire d’évacuer”, s’est plainte auprès de l’AFP Camille, 28 ans. “On est venu pour se sentir moins seuls dans notre désarroi”, a assuré Aline, une intervenante sociale de 40 ans venue manifester avec son fils de neuf ans. “On va demander au préfet une expertise indépendante, le recensement des populations et des travailleurs exposés, un registre des cancers parce qu’ils vont arriver les cancers. Vous sentez cette odeur qui descend à la tombée de la nuit? Quand il y a odeur il y a des composants” polluants, a lancé face aux caméras Gérald Le Corre, de la CGT de Seine-Maritime.
“Rouen n’est pas confiante, elle respire de l’amiante”, était-il écrit sur une pancarte posée aux pieds d’une manifestante vêtue d’un ciré jaune pour se protéger de la pluie. D’autres manifestants, en combinaison blanche, brandissaient une banderole sur laquelle on pouvait lire: “marre de se faire enfumer, rendez-nous notre air normalement pollué”. Certains portaient des masques.
“Une usine chimique qui brûle sans toxicité c’est comme une tarte aux fraises sans les fraises?”, ironisait une autre pancarte au-dessus de la foule compacte. “Ils cachent la vérité, à nous tous d’enquêter”, indiquait une autre affiche.
Acculée par la grève inédite touchant les services d'urgences depuis près de six mois, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a détaillé lundi un "pacte de refondation" de 750 millions d'euro sur trois ans, mais ne prévoyant ni les lits ni les effectifs supplémentaires réclamés par les grévistes. Création d'un "service d'accès aux soins", 50 nouvelles maisons médicales de garde, réforme du financement des urgences... quelques nouveautés figuraient parmi la douzaine de mesures dévoilées lundi par la ministre.
Une première salve avait été annoncée la semaine dernière: "l'admission directe" des personnes âgées sans passer par les urgences, la "vidéo-assistance" entre les Ehpad et les régulateurs du Samu, ou encore l'envoi d'une ambulance vers un médecin libéral pour les cas les moins graves. "L'heure n'est plus au constat mais aux solutions", a déclaré la ministre devant la presse à l'issue de sa rencontre avec les représentants des personnels et dirigeants hospitaliers, des syndicats de médecins libéraux et du collectif Inter-Urgences, à l'origine de la grève.
Au total, entre 2019 et 2022, "plus de 750 millions d'euro" seront consacrés à ce plan visant à désengorger les urgences en s'appuyant davantage sur la médecine de ville et en accélérant les prises en charge. "En incluant les 70 millions délégués dès juillet 2019 pour financer la prime urgences" et les renforts estivaux annoncés en juin par la ministre, ainsi que certains mesures du Plan "Ma Santé 2022", l'effort se chiffre à plus d'un milliard d'euro, a résumé la ministre.
Mais cette somme, puisée dans les crédits existants, n'entraînera pas la hausse de budget consacrée à la santé réclamée par les grévistes. Il n'y a "rien sur les lits, rien sur les postes", a immédiatement regretté Hugo Huon, président du collectif Inter-Urgences. Sans compter les revendications salariales, également au cœur des revendications. "Avant d'ouvrir des lits je souhaite qu'on optimise (leur) gestion" au sein des groupements hospitaliers de territoire, a expliqué la ministre, qui n'exclut pas d'y revenir dans un deuxième temps si les solutions proposées s'avèrent "insuffisantes".
Dans son édition du 17 août 2019 le journal La Manche Libre livre un article sur « Faut il continuer à replanter des haies ? » avec en sous titre « Depuis quelques années, on replante le bocage qui avait beaucoup reculé » à cause des remembrements et de la mécanisation de l’agriculture !
Il faut ajouter à la mécanisation, l’industrialisation de l’agriculture, et l’utilisation massive d’intrants chimiques et de pesticides.
On arrive aux chiffres qui posent problèmes car si en 30 ans, 25 % du linéaire de haies a disparu, soit 25 000 km de haies et que le linéaire actuel de la Manche est de 55 000 km, on aurait du en avoir 100 000 km auparavant, ce qui laisserait supposer que 20 000 km de plus ont disparu, ce qui porterait le pourcentage à 45 % ?
On y apprend aussi que depuis 1987 1 million d’arbres aurait été planté, bien, mais peut mieux faire !
L’un des vice présidents du conseil départemental Michel de Beaucoudrey, explique que « les haies ont une utilité environnementale, économique et agricole » et de continuer « nous voulons replanter mais sans mettre le couteau sous la gorge des agriculteurs » et précise « Personne ne leur force la main. Ils connaissent la nature et savent valoriser les terres » !
Ces propos n’engagent heureusement que lui, quant aux acteurs on peut en douter notamment ceux qui pratiquent l’agriculture productiviste (stabulation courte, maïs à outrance, intrants chimiques, pesticides et autres joyeusetés au détriment de la biodiversité et de la santé des consommateurs).
Des propos surprenants du président des jeunes agriculteurs de la Manche qui souffle :
- le chaud : « Elles (les haies) protègent les cultures et les élevages du vent et du soleil, elles entretiennent l’équilibre de l’écosystème et évitent l’érosion des sols, qui peut provoquer des coulées de boues » puis « La haie apporte au champ et vice et versa »
- le froid : « En entrant dans un petit champ avec une moissonneuse on peut perdre une bonne partie de la récolte » suivi de « Pourtant la taille optimale qui fournit la meilleure productivité à un champ est d’environ 5 hectares ».
Vous aurez fait le lien entre champ donc culture notamment maïs, mais aussi parfois blé, orge, colza, et la prairie bien préférable pour l’alimentation des ruminants !
Pascal Lecaudey souhaite ne pas aller dans la démesure et ajoute « créer des champs de 10 à 20 ha, c’est trop. Détruire le bocage donne une mauvaise image de l’agriculture, alors que de plus en plus d’agriculteurs sont sensibles au maillage du bocage »
On y croirait presque, sauf que pour l’image c’est un peu tard notamment pour les productivistes, et je n’en connais pas beaucoup, qui soient « sensibles au maillage bocager » sauf si cela rapporte et accompagné de subventions.
Ce constat est conforté par le comportement outrancier des représentants de la Chambre d’Agriculture lors des réunions bocages pour l’établissement des PLUi du Sud Manche, voulant tout contrôler et allant jusqu’à demander l’exclusion des associations environnementales.
D’ailleurs le projet de charte bocage qui a résulté de ces réunions a été vivement vilipendé et critiqué par la Chambre d’Agriculture, qui souhaiterait diriger le département tant à la place du Conseil départemental (bien qu’elle y ait des alliés) que de la Préfecture. C’est l’État dans l’État, sans oublier qu’elle est dirigée entièrement par des membres de la FDSEA et des JA qui n’ont laissé aucun poste ou responsabilité aux deux autres syndicats, c’est en somme la dictature de la FNSEA !
D’ailleurs ces derniers pratiquent sans modération les réunions avec les élus à la marge des commissions départementales, demandant si, concédant çà, dans un déni total de démocratie.
Les phrases du type « Les haies ne sont pas à l’heure actuelle source de revenus pour les agriculteurs » m’enfin si déjà l’équilibre est atteint entre l’exploitation de la haie (bois de chauffage) et le bois que l’on en retire pour soi, c’est déjà positif, mais la haie capte aussi du CO2, maintien la biodiversité, l’humidité, donc c’est bénéfique pour les cultures et les prés, même si ce n’est pas palpable en euros !
Cela est d’ailleurs en contradiction avec ce qui est annoncé sur la production de bois énergie.
C’est une question de bon sens que pratiquent d’autres paysans (eh oui) et y trouvent leur compte, sachant qu’un km de haie (bois énergie) se reconstitue au bout de 15 ans, le compte est vite fait et l’opération bénéfique pour l’agriculteur.
Il est donc nécessaire de pérenniser le linéaire existant et de replanter massivement.
Pour contredire Monsieur Beaucoudray ce ne sont pas les arbres de haies qui fournissent l’essentiel du bois d’œuvre et heureusement, la France compte de nombreuses forêts qui bien gérées peuvent répondre à la demande, plutôt que d’importer, en abattant des forêts primaires !
Enfin le summum est la déclaration en marge de Monsieur Beaucoudray, « nous ne retournerons jamais à la situation d’omniprésence des haies d’il y a 50 ans » d’une part et pourquoi pas, d’autre part en étendant la présence et le maillage bocager y compris en zone urbaine, à la place de clôtures en béton ou grillagées, ou pire en plastique !
Et puis il termine en disant « Mais en a-t-on besoin ? Aujourd’hui les petits champs d’1 ou 2 ha ne sont plus d’actualité » ah bon, il a vu cela dans sa boule de cristal ou dans le programme de l’agriculture productiviste.
Question ouverte au Conseil Départemental, combien a coûté en linéaire de haies arrachées la deux fois deux voies Granville/Avranches ? Au moment ou le gouvernement prend conscience des risques de l’artificialisation des sols, ne serait-il pas opportun de stopper la réalisation de cet axe routier nouveau (gros consommateur de terres agricoles) et de rechercher des solutions alternatives ce qui ne semble pas avoir été réalisé jusqu’à présent.
Conclusion : Il est vital pour l’homme et pour la biodiversité de protéger les haies bocagères en les développant.
Alors que 213 services d'urgence sont toujours en grève, selon le collectif Inter-urgences, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s'est exprimée jeudi sur la crise qui dure désormais depuis quatre mois et demi. «Il y a toujours une crise qui persiste, et il y a la nécessité de repenser l'organisation des systèmes de santé pour que les services d'urgence ne soient pas saturés en permanence», a-t-elle reconnu face à la presse lors d'un déplacement dans les Yvelines.
«J'ai demandé aux directeurs d'hôpitaux et aux directeurs des Agences régionales de Santé de se rapprocher des services en grève pour voir quelles étaient exactement leurs attentes, parce qu'en réalité elles sont assez variées», a ajouté la ministre. Cette dernière assure toutefois qu'il n'y a «pas de solution miracle à appliquer à l'ensemble du territoire».
«Dans certains cas c'est du personnel paramédical manquant, dans d'autres cas des postes sont ouverts mais ils n'arrivent pas à recruter, d'autres encore mettent en avant la vétusté des locaux. On voit donc bien que d'un site à l'autre, les solutions qu'on doit apporter sont variables», a évoqué Agnès Buzyn.
Après nous avoir vanté les mérites du tout électrique (voitures, trottinettes, vélos…) voilà qu’on nous augmente le prix de l’électricité au 1er juin… Coïncidence ? Je ne crois pas…
A cinq jours de la fin officielle du grand débat national, La République en marche a mis dimanche sur la table ses propositions, dont l'instauration d'un jour de travail supplémentaire pour financer la dépendance, mais les premières réponses de l'exécutif attendront avril. Avant le coup de sifflet final programmé vendredi, le parti présidentiel, qui veut être "l'aiguillon de la majorité" selon son patron Stanislas Guerini, a mis en exergue ses contributions lors d'un meeting devant environ 600 sympathisants - et une poignée de "gilets jaunes" - à Chartres.
LREM, qui avait dévoilé dès samedi certaines de ses pistes, a complété le panel, issu de 3.500 contributions en ligne et de 50 auditions, au sein de quatre groupes de travail. M. Guerini a ainsi évoqué la possibilité de "travailler un jour supplémentaire" afin de financer la dépendance, à l'image de la journée de solidarité instaurée en 2004. "C'est un vrai débat de société que nous lançons aujourd'hui", a souligné le délégué général devant la presse.
Parmi les autres mesures avancées dimanche, le plafonnement de l'indemnisation du chômage, "peut-être à 5.000 euros" selon la députée Bénédicte Peyrol, et encore la taxation des produits non démontables et non réparables. Samedi, M. Guerini avait ouvert la porte à une réindexation des retraites, alors que le gouvernement avait décidé de limiter à 0,3% la revalorisation des pensions en 2019, bien en-deçà de l'inflation.
Cette mesure a été accueillie avec sarcasme dimanche par la cheffe de file des députés socialistes Valérie Rabault, qui a souligné sur Twitter qu'un recours de son groupe devant le Conseil constitutionnel avait déjà annulé cette "non-revalorisation" pour 2020. Autre contribution : le n°1 LREM avait évoqué des "propositions de loi citoyennes". "Dès qu'un sujet mobilise un certain seuil de citoyens, un million par exemple, un projet de loi est élaboré par une conférence de consensus de citoyens tirés au sort, avant d'être examiné par l'Assemblée", a précisé M. Guerini au Parisien.
Le mouvement propose également "une meilleure prise en compte du vote blanc" ou encore un "alourdissement de l'impôt sur la fortune immobilière", qui a remplacé l'ISF. Cette restitution des "marcheurs" ouvre le temps prochain des synthèses des consultations menées depuis la mi-janvier. Une "dizaine de ministres" devaient se réunir en parallèle dimanche autour d'Edouard Philippe pour "une réunion de travail et un point d'étape et de calendrier, avant le lancement d'une nouvelle phase", a indiqué Matignon à l'AFP.
C'est une visite qui s'est faite loin des journalistes. Lundi 18 février, Emmanuel Macron a accompagné une équipe du Samu social de Paris. En jean, le président de la République a participé à une maraude et a pu discuter avec des sans-abri.
Un déplacement discret auquel les médias n'étaient pas conviés. En effet, pour ce moment, le chef de l'État était seulement accompagné par Soazig de la Moissonnière, la photographe officielle de l'Élysée. C'est d'ailleurs sur son compte Instagram qu'elle a publié certaines photos montrant Emmanuel Macron à la rencontre des sans-abri parisiens.
En plus de cette maraude auprès des sans-abri, Emmanuel Macron a également rendu visite aux « écoutants » du 115. Depuis les locaux du Samu social, ce sont eux qui répondent aux appels d'urgence des SDF. « Échanges avec les écoutants, rencontres avec des personnes sans abri. Objectif du président : mieux comprendre les besoins et les lacunes des dispositifs. Ensemble, agissons », a publié Éric Pliez, président du Samu social sur son compte Twitter.