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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 08:53

Par l'UFAL

Mercredi 15 janvier 2014

alloc famLe Président de la République François Hollande vient d’annoncer le contenu du pacte de responsabilité qu’il entend mettre en œuvre dans le cadre de sa politique de l’emploi. Il prévoit de supprimer à l’horizon 2017 la cotisation patronale d’allocations familiales, soit l’équivalent de 35 milliards d’euros qui financent actuellement la branche famille de la Sécurité sociale.

De la sorte, François Hollande fait renaître le projet de l’ancien Président Sarkozy qui avait créé la TVA sociale afin de compenser intégralement la baisse des cotisations familiales à travers une ponction injuste sur le revenu de consommation des familles. Le gouvernement Ayrault avait pourtant décidé d’abroger in extremis cette mesure inique lors de son arrivée au pouvoir. Or c’est la même politique anti-sociale dictée par la même idéologie néo-libérale que le gouvernement PS-EELV-PRG décide d’appliquer.

Pour l’UFAL cette décision sans précédent comporte des risques économiques et politiques considérables. Cet allègement de 35 milliards d’euros devra être compensé par un nouveau mouvement d’économies drastiques sur les dépenses sociales qui affecteront les familles déjà fortement fragilisées par la crise. De plus, une nouvelle augmentation des impôts et taxes sur la consommation ou sur les revenus du travail sera inévitable et aggravera durablement la crise actuelle dont les conséquences dramatiques se font sentir chaque jour. Mais surtout, en décidant d’appliquer une politique identique à celle de son prédécesseur de droite, François Hollande contribue à renforcer chez les classes populaires le malaise politique actuel et le sentiment de rejet de la classe politique qui se traduit par l’abstentionnisme et le vote anti-républicain d’extrême droite.

L’UFAL rappelle que la cotisation sociale (salariale ou patronale) est une part socialisée du salaire des travailleurs, prélevée directement sur la richesse créée par le travail. Ainsi, la cotisation patronale d’allocations familiales reconnaît et rémunère l’apport indispensable des familles à l’éducation des enfants et au renouvellement de la main-d’œuvre productive. À l’inverse, la suppression de la cotisation sociale familiale ne fera que renforcer l’emprise de la finance sur l’économie réelle et nourrit la ponction privée sur l’économie réelle. C’est pourquoi l’UFAL s’engage fermement aux côtés des salariés pour que cette part de leur salaire reste prélevée sur la richesse créée dans l’entreprise.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 09:31

 |  PAR MARTINE ORANGE

  « Il n’y a pas de tournant. » Tout au long de sa conférence de presse, François Hollande s’est employé à nier un changement de politique. Pourtant, comment ne pas voir la rupture consommée entre le pacte de responsabilité annoncé le 14 janvier et le discours du Bourget, censé être toujours sa référence ? Même le mot socialiste est gommé pour être remplacé par social-démocrate.

980261En niant toute rupture politique, François Hollande, en dépit des apparences, n’a pas totalement tort. Se considérant comme l’héritier naturel de Delors, il donne priorité, comme en 1983, à la préférence européenne sur toute autre. Mais cette fois, il ne s’agit plus de parler d’une parenthèse de l’austérité mais d’une politique assumée comme telle.

 

 

 

 

D’une certaine façon, pourtant, François Hollande n’a pas totalement tort de dire qu’il n’y a pas de changement dans sa démarche : elle s’inscrit dans le droit fil du tournant engagé en 1983. En actant le choix d’une politique de l’offre, François Hollande revient aux fondements de ce qui a été à l’origine de la grande rupture des socialistes depuis trente ans : l’Europe reste l’horizon indépassable pour la gauche française, et la politique de Gerhard Schröder comme une référence incontournable, fût-ce au prix de l’enterrement du socialisme.

Les dirigeants socialistes espagnols, grecs, portugais sont aussi passés par ce chemin de Damas : l’Europe, bien qu’elle ait été portée et construite par les sociaux-démocrates pendant des décennies, dissout la social-démocratie et même toute référence à un modèle social européen. Mais qu’importe ! Il convient de poursuivre le projet. « Je ne laisserai personne toucher à l’Europe et à l’euro », a martelé François Hollande à plusieurs reprises durant sa conférence de presse, soulignant que tout retour en arrière, tout aménagement à la carte, comme le souhaitent les Britanniques, étaient impossibles.

S’érigeant en héritier naturel de Jacques Delors, François Hollande a toujours pris l’Europe comme la boussole de sa politique. Conseiller à l’Élysée au début des années 1980, il a été aux premières loges au cours de cet automne terrible de 1982 : le gouvernement déboussolé par la crise des changes, menacé de devoir faire appel au FMI, sauvé in extremis par un prêt de l’Arabie saoudite, se déchirait sur la conduite à tenir. François Hollande s’était rangé d’emblée derrière le ministre des finances, Jacques Delors, qui prônait une rupture politique et un alignement sur l’Europe. Après des mois de tergiversations, François Mitterrand finit par choisir cette option, sans jamais l’assumer.

Pour la gauche, ce tournant de la rigueur reste une blessure à vif. Pendant des années, une partie des socialistes se sont payé de mots, parlant de parenthèse, jurant qu’ils ne renonçaient pas à leurs idéaux de gauche. François Hollande n’a jamais été de ceux-là. De l’acte unique au traité de Maastricht en passant par le référendum de 2005, il a toujours pris l’Europe comme son premier axe politique. Aujourd’hui encore, alors que l’ensemble de la zone euro et la France se retrouvent dans une extrême difficulté, c’est cette voie qu’il choisit. Désormais, son gouvernement se rallie sans hésiter à la ligne de conduite dictée par Bruxelles.

Ce ralliement était attendu avec impatience par la commission européenne. Dès mercredi matin, le porte-parole de la commission s’est félicité de voir la France adopter les mesures qu’elle recommandait : le verrou français venait de sauter. « Nous considérons que les objectifs du pacte de responsabilité sont en ligne avec les recommandations que nous avions faites l'année dernière. Nous avions fixé un cap et nous sommes contents de voir que les propositions d'hier vont dans la bonne direction », a-t-il déclaré. Un moment a été particulièrement apprécié à Bruxelles : lorsque François Hollande a annoncé qu’il renonçait à toute nouvelle augmentation de la fiscalité et optait à l’avenir pour des réductions des dépenses et des réformes structurelles. C’est exactement ce que la commission préconise depuis le début de la crise, et continue de recommander, même si les résultats escomptés sont loin de répondre aux prévisions.

Qu’espère François Hollande avec ce choix ? Des emplois, éviter que la France ne décroche, a-t-il répondu lors de sa conférence de presse. Le jeu de la monnaie et du marché uniques est implacable. Tous les pays se trouvant en concurrence, aucun ne peut plus faire bande à part. À partir du moment où l’Allemagne mène une politique mercantiliste et de réduction sociale, où l’Espagne et l’Italie s’engagent à leur tour dans des politiques d’austérité, de dévaluation interne reposant sur la réduction des salaires et des prestations sociales, la France ne peut rester à l'écart, sous peine de voir fuir toutes les entreprises et les emplois, puisqu’il n’y a plus aucune barrière aux délocalisations au sein de l’Europe.

Difficile pour un Européen convaincu d’avouer que l’Europe qu’il a défendue pendant trente ans comme une construction de paix et de prospérité aboutit en fait à placer les pays, leur économie, les populations, dans une situation de fragilité inconnue depuis des décennies. Alors plutôt que de reconnaître l’erreur, il est plus facile de dire que le chômage, la récession, l’étouffement progressif de toutes les forces vitales sur le continent sont dus au fait que seulement une moitié du chemin a été parcourue.  

 

Concurrence de tous contre tous

À la différence de toutes les autres constitutions qui sont neutres et n’interdisent pas de changement de politique, les traités européens, comme le rappelle Robert Salais dans Le Viol d’Europe (voir vidéo ici), ont inscrit dans le marbre les règles d’une politique néolibérale : la liberté des capitaux, la fin des barrières douanières, la concurrence libre et non faussée, la non-intervention des États, la déréglementation, sont des principes intangibles. Tous ceux qui ont essayé de modifier même à la marge ces préceptes s’y sont cassé les dents.

La crise de la zone euro, qui a marqué à la fois la défaillance du modèle libéral et les graves manques de la construction européenne, aurait pu provoquer des changements. Au contraire. Loin de reconnaître les erreurs passées, l’Europe, sous l’influence conservatrice d’Angela Merkel et de ses alliés, a encore raidi sa ligne de conduite, mettant sur le dos des États et des protections sociales une crise provoquée par les dérèglements du monde financier. Depuis le démantèlement méthodique de tous les systèmes, sociaux, au nom de la sauvegarde de l’euro – surtout – et de l’Europe – un peu – s'est accéléré.

Après son élection, François Hollande était vivement attendu par nombre de pays de l’Europe du Sud  qui espéraient qu’il ferait entendre une autre voix, tenterait de dessiner un autre chemin. Il ne s’y est même pas essayé. À peine installé à l’Élysée, il s’est empressé de faire adopter le traité budgétaire européen (Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance – TSCG), imposant un contrôle strict des budgets des pays par la commission européenne avant même les parlements nationaux, sans en modifier une virgule, en dépit de ses engagements durant la campagne présidentielle. Par la suite, il n’a rien dit sur... rien. Ses silences sont devenus proverbiaux lors des réunions des gouvernements européens, ce qui a d’abord plongé ses interlocuteurs dans la perplexité puis les a amenés à penser que la France n’avait rien à dire.

François Hollande a souligné l’arrivée des socialistes allemands au sein de la grande coalition, ce qui allait permettre de faire adopter un salaire minimum en Allemagne, s’était-il félicité. A-t-il l’illusion que cela va changer le cours de l’histoire ? Dans ce cas, sa déception risque d’être grande. Les forces déchaînées du monde financier vont continuer à agir. Notre modèle social, déjà bien abîmé, n’y résistera pas, quels que soient les engagements pris par François Hollande.

« Il faut libérer les forces créatrices », a répété ce mercredi le ministre britannique des finances, George Osborne. À l’appui de sa démonstration, il reprenait les chiffres d’Angela Merkel s’indignant de la cherté des modèles européens : « L’Europe compte 7 % de la population mondiale, représente 25 % de l’économie mondiale mais 50 % des dépenses sociales dans le monde. Cela ne peut pas durer ainsi », a-t-elle expliqué à plusieurs reprises.  

Le programme est fixé. Un démantèlement va suivre l’autre. L’annonce de la suppression des allocations familiales payées par les entreprises était à peine faite que déjà le patronat demandait de nouvelles réformes. Les allocations chômage ? Bien trop généreuses et un frein à l’emploi. La sécurité sociale ? Un gouffre à juguler de toute urgence en laissant la place aux assurance privées. Le code du travail ? Un pavé qui vitrifie le marché du travail.

La logique infernale, dans laquelle tous les pays européens sont pris, va se poursuivre. Il ne s’agit pas seulement de conduire une politique de l’offre, en réduisant les barrières et les obstacles qui briment les entreprises. Nous voilà entraînés dans une concurrence folle où tous les pays européens vont se retrouver en rivalité les uns avec les autres, où le moins-disant fiscal et social sera la norme.

 

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 16:00
REGARDS Par Guillaume Liégard| 6 janvier 2014

 

980261« Il n’y a jamais une seule politique possible, quelle que soit la gravité de la situation »François Hollande, il y a longtemps.

 

Ce qui est fantastique avec le président de la République, c’est qu’il arrive à décevoir même ceux qui n’attendent rien de lui. Depuis son élection, l’orientation libérale s’est appliquée sans coup férir : réforme du code du travail avec l’ANI, cadeaux au patronat de 20 milliards d’euros sans contrepartie avec le pacte de compétitivité, augmentation de la TVA au 1er janvier 2014 pour compenser des baisses de "charges" aux entreprises... Aussi, la traditionnelle séance des vœux du président s’annonçait-elle morne et convenue : que nenni !

 

Cazeneuve accélère

 

Moins de dépenses publiques, moins de charges pour les entreprises, moins d’impôts, et un « pacte de responsabilité »avec les entreprises, tel fut le menu indigeste de l’allocution présidentielle. Cerise sur le gâteau, une touche d’indignité avec la dénonciation des « abus » à la Sécurité Sociale – il ne manquait qu’un couplet sur l’assistanat pour que le tableau soit complet. Et si vous doutez encore, le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, se charge de vous éclairer : « Une politique est plus lisible si elle est assumée, surtout quand elle est courageuse. Ce n’est pas un tournant, c’est un approfondissement, ce n’est pas une nouvelle étape, c’est une accélération ». Le même Cazeneuve, portant son arrogance en étendard, était bien en peine le lundi 6 janvier sur BFM pour expliquer en quoi la politique annoncée se différencie de celle menée par Sarkozy pendant cinq ans.

 

Interrogé par le Journal du Dimanche, le politologue Stéphane Rozès ne peut que constater la réalité : « Les efforts demandés sont plus importants que sous Nicolas Sarkozy ». L’éditorial de Bruno Jeudy dans ce même journal ne cache pas sa satisfaction : « La droite est restée sans voix,. La gauche, malgré une indigestion de mesures libérales, n’a pas osé protester. Contre toute attente, le président a presque réussi ses vœux ». Même Pierre Gattaz semble rassasié. Incarnation d’un patronat de choc, il n’a eu de cesse de réclamer toujours plus depuis son élection à la tête du Medef en juillet 2013, le voilà aujourd’hui comblé. Interrogé par le journal Le Monde, au sujet du pacte de responsabilités, il déclare : « C’est ce que nous demandions depuis plusieurs mois [...] je suis satisfait [...] le contenu est très proche [...] J’ai été rassuré par le président de la République, qui a dit que ces assises devraient permettre de baisser la fiscalité sur les entreprises [...] il faut baisser la dépense publique [...] Il faut aller au-delà, soit 50 milliards de plus que l’objectif du gouvernement [...] Le président de la République a parlé d’abus de la protection sociale [...] Là, j’ai applaudi, il faut y aller. »

Vide idéologique

 

Les différents éditorialistes applaudissent des deux mains devant cette politique "social-démocrate" ou "social-libérale" enfin revendiquée. On serait bien en peine de déceler la moindre dimension sociale à tout cela mais, ravis de l’aubaine, ils en appellent aux mânes de Tony Blair et de Gerhard Schröder. Bel exemple, en vérité, au regard de la situation désastreuse de la gauche en Allemagne et en Grande Bretagne. Bel exemple, aussi, au vu de la trajectoire ultérieure de ces deux chefs de gouvernement : Gerhard Schröder est désormais membre du directoire du groupe pétrolier russo-britannique TNK-BP, quant à Tony Blair, il fait fortune comme conférencier et a créé une société commerciale baptisée Tony Blair Associates.

 

Appliquant des mesures d’appauvrissement de l’État qui ont pourtant démontré toute leur nocivité depuis la crise financière de 2008, les socialistes français sont en réalité confrontés à leur vide idéologique. Il n’y a plus de projet de société, plus d’objectif de transformation rien que la gestion loyale du système. À n’en pas douter, le quinquennat de François Hollande marque la fin d’une histoire pour le socialisme français. Retrouver les voies d’un projet de transformation prendra du temps, il ne s’agit pas tant de rénover que de reconstruire, désormais.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 16:49

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 L'édito de Patrick Apel-Muller. "Les chiffres sont là qui témoignent de l’engourdissement économique dans lequel les pays européens sont condamnés par la saignée."

 

Des larmes auront coulé sur des fronts, avant que les économistes de la Commission européenne confessent l’énormité des dégâts semés par leurs politiques d’austérité et de compressions budgétaires. Les chiffres sont là qui témoignent de l’engourdissement économique dans lequel les pays européens sont condamnés par la saignée. L’addition est astronomique – de 2011 à 2013, – 8,5% de perte pour le PIB de la Grèce, – 4,8% pour la France, – 4,9% pour l’Italie, – 6,9% pour le Portugal et même – 3,9% pour l’Allemagne, malgré tous ses excédents commerciaux – et ne se résume pas à des alignements de chiffres. Désormais, des Grecs ont faim et n’ont même plus de TV publique, de jeunes Italiens immigrent comme un siècle plus tôt, le chômage a envahi la jeunesse espagnole, des millions de salariés sont payés une misère en Allemagne, le Royaume-Uni bat des records pour le nombre d’enfants pauvres, dans toute l’Europe la consommation s’affaisse…

 

Le seul bilan positif de ces politiques est au bénéfice des oligarchies. Les 500 plus grandes fortunes professionnelles françaises ont augmenté de 25% en un an, tandis que la France figure au troisième rang mondial et au premier européen pour le nombre de millionnaires en dollars.

 2013-11-20austerite-impact-france

 

Les effets de l'austérité sur le PIB de la France et sur l'emploi

 

Les preuves sont donc sur la table: tout ce qui concourt  à réduire la rémunération du travail, à diminuer la redistribution qu’opèrent les services publics au bénéfice du plus grand nombre, à amplifier les dividendes et la rétribution des placements financiers freine l’essor économique et le bien-être social. Elles doivent être produites auprès des citoyens auxquels sont imposés les moulins à prières médiatiques qui répètent l’inéluctabilité des sacrifices et l’obligation des coupes budgétaires.

 

Une majorité de Français sent bien que ces politiques vont dans le mur, multiplient les inégalités et déchirent les liens qui permettent de vivre ensemble. Mais les experts en cours prêchent en boucle une fatalité mondialisée et un renoncement individualisé, sans être soumis à de véritables contradictions. À les écouter, on pense à René Char : «Ils se laissent choir de toute la masse de leurs préjugés ou ivres de l’ardeur de leurs faux principes…»

 

Aucun gouvernant ne peut dire qu’il ne savait pas après cet aveu  des experts de la Commission européenne, si prompte à dépêcher des liquidateurs de services publics, des tueurs de budgets et des ravageurs de droits sociaux dans les pays en difficulté. Alors, il faut être cohérent. Sans délai, Jean-Marc Ayrault doit renoncer à la hausse de la TVA, qui fera porter aux salariés une hausse vertigineuse de la fiscalité, abolir le crédit d’impôt, qui va engraisser le CAC 40 et manquer à la consommation, doter les collectivités locales des moyens qui leur sont nécessaires et qui leur ont été ôtés, construire un pôle bancaire public développant une industrie respectueuse de l’écologie, investir dans le système de santé, les rémunérations et les formations, rétablir la retraite de plein droit à soixante ans…

 

Le contre-pied radical aux politiques d’austérité, le choix de l’humain plutôt que celui des marchés financiers sont des impératifs pour renouer avec l’emploi, qui est la clé du rétablissement des comptes publics et de la pérennité des systèmes de protection sociale.

Voilà qu’enfin, la Commission européenne vient de faire la preuve de son utilité en publiant sans fard la démonstration de son échec et de la nocivité des politiques qu’elle impulse…

 

 

courriel FdG Manche : :  fgmanche@orange.fr

blog du Front de Gauche Manche : http://fdg50.blogspot.com/

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 18:47

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le 13 novembre

 

 

Nous étions en droit de penser que le PS, « parti responsable de gouvernement », disposait d'un bilan complet des méfaits sarkozystes. Mettre en avant les conséquences du désastreux quinquennat Sarkozy était de bonne guerre. C'est d'ailleurs pour en finir avec le règne de ce monarque, de sa camarilla et de ses amis les riches, que de nombreux électeurs ont porté au pouvoir François Hollande. On attendait donc qu'il remette en question les « cadeaux aux amis ». L'affaire de l’écotaxe révèle qu'il n'en est rien. C'est un cas d'école de la continuité, d'une mesure sarkozyste qui a survécu à ses créateurs.

 

De fait, les mobilisations ont mis en évidence une fausse taxe écologique. Celle-ci visait à faire croire que le « Grenelle de l’environnement » avait débouché sur quelque chose et que Borloo – son créateur aujourd'hui particulièrement muet - avait pesé à droite en faveur de l'écologie. C'était à mettre « au crédit » de celui qui veut jouer aujourd'hui le fédérateur des centres ouverts aux écologistes.

 

Nous sommes tout à fait conscients des conséquences désastreuses du transport routier, de son coût exorbitant pour la société. L'agence européenne de l'environnement estime même son coût sanitaire à 45 milliards d'euros par an et 350 000 décès prématurés (Lire...). Le transfert de la route vers le rail ou d'autres modes de transport moins polluants est une nécessité.

 

Au lieu de prévoir des solutions de remplacement, le gouvernement actuel a laissé le fret SNCF regroupé avec le transport routier dans Géodis. Bien loin d'être conforté, le fret ferroviaire recule et est incapable de répondre à une demande accrue en quantité et en qualité (suppression du « wagon par wagon » plus souple pour des quantités réduites, fermetures de gares de triage, incapacité d'offrir une offre multimodale indispensable, etc.)

 

Faute d'une politique des transports de substitution, l'écotaxe ne pouvait être efficace pour réduire la pollution du transport routier. De fait, il n'y a pas eu de «  changement maintenant  » dans la politique de transport : Pepy, Blayau sont toujours aux commandes, avec la même politique.

 

Dès lors, l'écotaxe se réduisait à une « pompe à finance » sauvegardant les intérêts des groupes autoroutiers privés. L'écotaxation des routes provoque automatiquement l'augmentation du trafic sur les autoroutes. Le ministère des Transports s’attend, de fait, à une augmentation de 15 à 20  % soit une recette supplémentaire estimée à 400 millions d’euros par an, principalement pour Vinci et la Sanef  !

 

L'affaire pourrait en rester là. Mais le mode de perception de la taxe par une société privée «  Ecomouv  » qui se sert largement au passage donne une autre dimension à l'écotaxe. Cette société, dominée par Benetton et Goldman Sachs (via la société d'autoroute italienne Autostrade), comprend en outre la SNCF, Talès, SFR.... Elle est chargée de mettre en œuvre techniquement la gestion de l'écotaxe et, pour cela, touche des sommes considérables, bien loin du coût de gestion des impôts (Lire « Les dessous de l'écotataxe »)

 

Le problème n'est pas seulement la façon dont l'attribution de ce marché a été faite. Le recours d'un concurrent la SANEF auprès du Service Central de Prévention de la Corruption est ainsi restée sans suite de la part du parquet (un procureur nommé Courroye, grand ami de Sarkozy...). Mais l’État est particulièrement lésé dans les termes de ce contrat de 13 ans et 3 mois qui doit rapporter 3,2 milliards d'euros à Ecoumouv !

Pourquoi le gouvernement Ayrault - qui a besoin d'argent - n'a-t-il donc pas remis en cause ce contrat ?

 

Il est évident que les socialistes gouvernementaux ont eu peur de s'attaquer à Goldman Sachs qui s'est imposée partout et a placé ses hommes dans différents lieux de pouvoir européens. Pourquoi prendre le risque de s'attirer les foudres des la banque internationale et des médias à son service qui pouvaient lui créer de gros problèmes en minant sa crédibilité auprès du Capital ?

 

Mais il y a pire : ce sont les hauts fonctionnaires de Bercy qui ont poussé à la privatisation de la collecte de l'écotaxe. En bons libéraux qu'ils sont, ils considèrent que le privé est nettement supérieur au service public fut-ce à leurs propres services. C'est l'idéologie des « partenariats publics privés » qui coûtent si chers à l’État ou à la Sécurité sociale dans les hôpitaux. Ces partenariats sont devenus le nec plus ultra des investissements publics pour le plus grand profit des opérateurs privés.

 

Cadres des appareils d’État et dirigeants PS sont imprégnés de la même idéologie. Ils ont laissé en place les mêmes hauts fonctionnaires qui continuent à faire la même politique. Ils ont abandonné les principes de débat public, de délibération démocratique, de contrôle et de débat parlementaire. Il ne leur vient même pas à l'idée d'avoir recours à l'expertise citoyenne et d'écouter ce que disent de l'écotaxe les syndicats CGT ou Solidaires des douanes. C'est la dictature des experts libéraux, avec une place disproportionnée donnée aux grands experts de la fonction publique et le mépris pour les organisations syndicales. C'est la place laissée à la Cour des comptes qui outrepasse ses fonctions pour juger au nom de la doxa libérale. C'est le haut conseil des finances publiques qui remplace le débat budgétaire, au mépris des élus.

 

Avec Valls, la direction de la police et les syndicats de gradés déterminent la politique socialiste de la sécurité, de l'immigration. C'en est devenu caricatural. Mais ce qu'on voit moins c'est que les mêmes directions centrales sont au pouvoir partout, empêchant par exemple la remise en cause des lois liberticides de Sarkozy que les députés socialistes dénonçaient avec vigueur hier encore.

Les nécessités de l'austé-sécuritaire ont eu raison de toute autre considération politique !

Une telle dérive est-elle possible sans accentuation des contradictions internes et des contradictions avec le peuple de gauche qui a voté PS ?

 

Nous pensons que non. C'est pourquoi, l'urgence actuelle est de rouvrir l'espoir à gauche !

 

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 16:34

tribune_libre.jpgIl aura fallu un avis défavorable de l'Architecte des bâtiments de France pour que le maire de la cité dévoile le double langage de l'homme qui se voudrait représenter la gauche à Granville. L'écologie, le developpement durable et la mixité sociale avaient été les arguments de sa campagne éléctorale...

En ce qui concerne la mixité sociale, l'affaire des maisons de la rue Saint Gaud vient dévoiler cruement le double langage d'un élu qui doit son mandat à une majorité  de citoyens des catégories populaires. Voilà que ce qu'il considère "plutôt des maisons pour des catégories modestes"  ne seraient plus accessibles à cette catégorie de population,... en raison de l'envolée des prix de l'immobilier" . La question du journaliste s'imposait: "Le centre-ville aujourd'hui abandonné aux retraités fortunés ?

Quand aux classes populaires qu'elles restent bien entre elles cantonnées à la périphérie, loin d'un centre ville et d'un port bientôt rendu propre par la disparition des bruits, des odeurs et des fumées du cabotage, d'un port livré à la plaisance et à des propriétaires de résidences "vue directe" sur leurs bateaux de luxe. Quant aux arguments sur" la diversifiation du bâti", "l'accessibilité de la mise aux normes", ou "la gestion de cette amorce de la queue de la Rue Saint Gaud", ils tentent de masquer de manière hypocrythe, et "gauche" pourrait-dire, le vrai message "Pas de vue sur mer pour les catégories modestes". Et vive la mixité sociale !

                                                                                                        Yann Le Pennec

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 08:52

Par l'UFAL Mercredi 2 octobre 2013

 

Le projet de loi de finances 2014 du Go­uvernement prévoit dans son article 64 le gel des aides personnalisées au logement (APL) et de l’allocation de logement sociale (ALS) en 2014, alors que ces aides sont actuellement indexées sur l’indice de référence des loyers.

Selon le Gouvernement, cette mesure entraînera « dès 2014, une économie de 94 M€ pour l’État et de 37 M€ pour la branche famille de la Sécurité Sociale ».

En réalité, cette mesure est une énième mesure d’austérité que la Fondation Abbé Pierre a chiffrée à 176 M€ !

Elle est d’autant plus choquante qu’elle va de nouveau toucher les familles les plus modestes, alors que celles-ci vont simultanément subir l’augmentation de certains taux de TVA (1er janvier 2014) et de l’électricité (environ 10 % sur un an).

Les familles qui bénéficient des aides personnelles au logement ont, pour plus de la moitié d’entre elles, des revenus inférieurs au seuil de pauvreté, et la part des dépenses d’habitation dans leur budget est déjà historiquement élevée, grevant ainsi drastiquement leur reste à vivre.

L’UFAL attendait des mesures à l’opposé de celle-ci de la part de ce Gouvernement qui se réclame de la justice sociale. Elle espérait notamment qu’il se prononcerait pour un véritable blocage généralisé des loyers dans la période d’austérité qu’il impose, ce qui aurait constitué un appel d’air pour ces familles en difficulté.

L’UFAL appelle les parlementaires à réagir et à ne pas voter cette mesure injuste.

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 08:01

Vu sur le site du Candide Graphiti

 

Lorsque j'ai lu, ce jeudi, l'édito de Laurent Joffrin dans le Nouvel Obs de cette semaine, j' suis tombé de ma chaise ! Ce mec, qui se dit de gauche, éditorialiste d'un canard qui se dit lui aussi de gauche, a écrit un jugement péremptoire que j'ai d'abord pris pour un canular, mais qui à la relecture s'avère être sa pensée ! Du Tera Nova dans le texte ! Que dis-je ! du Figaro dans le texte. j'ai d'entrée pris la décision d'annuler mon abonnement à ce qui est devenu à mes yeux un torchon de droite. Je vous laisse juge de ce qui m'a fait bondir, un scan du texte se trouve juste en dessous du dessin que tout cela m'a inspiré !

 

Faites le savoir à tous ceux qui espéraient autre chose du gouvernement actuel !

 

editojoff 

evidencenouvelobs

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 07:45

sineRapport Moreau : L’UFAL dénonce une nouvelle réforme des retraites qui aggravera les conditions de vie des salariés et des retraités

 

Par l'UFAL Mercredi 12 juin 2013

 

La Commission pour l’avenir des retraites remettra son rapport dans les prochains jours au Gouvernement. Le texte de la Commission présidée par Yannick Moreau servira de base à la nouvelle réforme des retraites menée avant la fin de l’année. L’UFAL est fermement opposée à tout projet qui aggraverait encore les conditions de vie des retraités et des salariés âgés, déjà fortement détériorées par les réformes de 2003 et 2010.

 

Or, moins de trois ans après la loi Woerth qui avait conduit à un recul de 2 ans de l’âge légal de départ en retraite, de nouvelles mesures de régression sociale sont annoncées, sous prétexte de « rétablir le solde de la branche vieillesse ».

 

Tout d’abord, les revenus des retraités diminueraient encore via un relèvement de l’assiette de la CSG et la suppression de l’abattement fiscal de 10 % pour frais professionnels. Certes le rapport prévoit une légère augmentation des taux de cotisations patronales déplafonnées (de 1,6 % à 1,9 %). L’UFAL, attachée au principe du financement de la protection sociale par la cotisation sociale, ne conteste pas cette mesure qui rompt avec les logiques antérieures, dictées par le MEDEF, de non-revalorisation des taux de cotisations patronales vieillesse.

Toutefois, cette mesure serait prise en contrepartie d’une sous-indexation des cotisations des salariés (à l’instar du dispositif en vigueur dans les régimes complémentaires par points AGIRC et ARRCO), donc de la baisse de leurs droits-retraite.

 

Les retraites des fonctionnaires seraient calculées sur les traitements des 10 meilleures années et non sur les 6 derniers mois d’activité. Or, ce n’est en rien une mesure égalitaire, puisque les pensions de fonctionnaires sont calculées hors primes, donc sur une partie seulement de leur rémunération d’activité. Par ailleurs, la « carrière » des fonctionnaires étant fondée sur une évolution progressive de leur rémunération, qui part de plus bas que les salaires du privé, la règle des 10 meilleures années se traduirait par une baisse générale et grave des pensions publiques.

Il est donc faux de prétendre que les fonctionnaires seraient privilégiés en matière de rémunération et de retraite par rapport aux salariés du privé.

 

Enfin, le rapport proposera sans doute un nouvel allongement de la durée d’assurance pour atteindre 44 annuités. L’UFAL dénonce avec force une mesure qui, dans un contexte de chômage de masse et d’entrée tardive des travailleurs dans la vie active, interdira dans les faits à la plupart des salariés de liquider une retraite à taux plein.

 

Dans le cadre néo-libéral actuel, les réformes des retraites (chaudement encouragées par Bruxelles) consistent en réalité à diminuer leur montant et poursuivent un objectif d’appauvrissement programmé des retraités. Elles contraignent par ailleurs les salariés qui le peuvent à recourir massivement à l’endettement pour compléter leur retraite avec les revenus du patrimoine qui renforcent l’emprise de la finance sur l’économie réelle : acquisition de logements, épargne retraite par capitalisation et placements en produits financiers.

 

Dans le même temps, de plus en plus de retraités sont d’ores et déjà obligés de cumuler leur retraite avec un emploi salarié, ce qui constitue une régression sociale inacceptable pour notre mouvement.

L’argument de l’allongement moyen de l’espérance de vie ne tient pas : en effet, l’espérance de vie en bonne santé est en train de baisser, notamment sous l‘effet de la détérioration des conditions de la retraite.

 

L’UFAL rappelle que les projections démographiques à 40 ans ne reposent sur aucune hypothèse crédible et que les besoins de financement des régimes de retraites peuvent être couverts par l’évolution de la richesse nationale et de la productivité du travail. Selon le Conseil d’Orientation des Retraites, 2 à 5 points du Produit intérieur brut permettraient d’équilibrer les régimes de retraite. À l’horizon 2040, les plus de 60 ans représenteront 26 % de la population, consacrer 18 % de la richesse nationale au financement des retraites constitue un choix de société accessible et équitable.

Pour l’UFAL, l’équilibre des régimes de retraite doit reposer sur deux piliers :

le dynamisme de l’emploi et des salaires ;

l’augmentation des cotisations sociales.

 
À court terme, l’UFAL réaffirme la nécessité de garantir la pérennité financière des régimes de retraite par répartition. Cela passe par :

le déplafonnement intégral des cotisations d’assurance vieillesse ;

l’extension de l’assiette des cotisations sociales aux éléments de rémunération qui en sont actuellement exemptés (intéressement, participation, épargne salariale, stock options) ;

l’augmentation progressive des cotisations patronales affectées à la branche vieillesse.

 
L’UFAL entend être pleinement partie prenante du devenir de la sécurité sociale et de ses différentes branches, socle fondamental de notre République laïque et sociale, et défendra sa nature à la fois solidaire et intergénérationnelle. L’UFAL prendra toute sa part et toute sa place dans le débat en tant qu’organisation représentative des familles, toutes les familles, quelle que soit leur composition et condition.

 

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 21:18

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Calculer les pensions de la fonction publique en prenant en compte les dix meilleures années, comme le propose le rapport de la commission Moreau, en ferait baisser le niveau de 10%. Entretien avec Gilles Oberrieder, de l’UGFF-CGT.

 

La commission pour l’avenir des retraites, dans son rapport qui sera rendu la semaine prochaine au premier ministre, Jean-Marc Ayrault, pourrait préconiser une nouvelle base de calcul des retraites des fonctionnaires en s’appuyant non plus sur les six derniers mois mais les dix meilleures années. Que pensez-vous de cette proposition?

 

Gilles Oberrieder. C’est une vieille idée. Nous n’étions pourtant jamais allés jusque-là ! En 2003 déjà, il avait été proposé que les retraites des fonctionnaires soient calculées sur les quatre meilleures années pour baisser le niveau de la pension. La CGT vient de réaliser des projections: si on se base, pour calculer les retraites des fonctionnaires, sur les dix dernières années, la baisse des pensions est nette. On constate une baisse de 10% des pensions dans la catégorie A, 8% dans la catégorie B et 6% dans la catégorie C. Tout cela dans un contexte où le point d’indice est gelé depuis 2010. L’objectif de ce rallongement n’a pas d’autre effet que de baisser le niveau des pensions sur le modèle du privé, où depuis 1993 le passage aux vingt-cinq meilleures années a baissé de manière importante le salaire annuel moyen qui sert au calcul de la retraite.

 

En contrepartie de cette nouvelle règle de calcul, la commission proposerait une meilleure prise en compte des primes dans le calcul des retraites des fonctionnaires. Un jeu de dupes?

 

Gilles Oberrieder. Dans la fonction publique d’État, les primes représentent en moyenne 30% du salaire (chiffre du Conseil d’orientation des retraites), c’est la part non indiciaire du salaire. Cela a pour effet que le taux de remplacement du salaire par la pension n’est pas de 75% mais de 62%. Cette disposition correspond à une tendance qui vise à augmenter les primes en abaissant le salaire de référence. Une meilleure intégration des primes dans le calcul des retraites sera progressive, mais il est nécessaire que cette idée soit mise sur la table dans les futures négociations. Même si, dans le cas présent, tout a été conçu pour que cela soit une opération nulle. Nous attendons toutefois de connaître précisément les scénarios qui seront retenus par le gouvernement.

 

Quel est actuellement le niveau moyen des pensions dans la fonction publique?

 

Gilles Oberrieder. Contrairement à une idée reçue, les retraités du public ne sont pas nécessairement mieux lotis que ceux du privé. Ainsi nous observons qu’en 2011 la retraite moyenne dans le privé est évaluée à 1301 euros. Cette pension peut être mise en perspective avec la retraite moyenne (chiffres 2010) dans la fonction publique d’État (militaire) qui est de 1398 euros et de 1227 euros pour les hospitaliers et territoriaux (Cnav). Elle est plus élevée en revanche dans la fonction publique d’État civile (qui compte 50% de cadres A avec les enseignants), où elle atteint 1767 euros

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