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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 09:47
Atelier citoyen sur l'hôpital , le retour. 6 mois après, où en est-on ? Bilan de l'action du comité des usagers, des élus, des soignants.
Et maintenant, si on agissait ensemble, de manière coordonnée et plus visible ? comment, quand et où ?
RDV Jeudi 13 novembre à partir de 20h.
La salle de Hérel sera ouverte dès 19h30 pour les citoyens qui veulent se rapprocher des membres du Comité d'usagers de l'hôpital.
Qu'on se le dise !
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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 08:35

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 08:52

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 08:40

participativeA gauche !

Défendre nos droits aujour'hui . 

                   Combattre

                 la polititique du gouvernement.

 

 

Atelier citoyens FdG

Mercredi 24 septembre

19h à l'Agora Granville

Nous l'avions promis lors de la campagne des municipales de "La parole aux granvillais-es" : "la démocratie c'est tous les jours !"

Les ateliers citoyens du Front de gauche poursuivent donc leur travail au-delà des élections.

Dans un contexte de rentrée marqué par une crise démocratique, avec la mise en place d'un gouvernement qui ne représente plus que lui-même, nous invitons les habitant-e-s à exercer leur citoyenneté et repartir de la base de la démocratie.

Le principe des ateliers citoyens ? Tout le monde a la parole, on s'écoute, on débat, on décide ensemble.

Le but ? Faire vivre la démocratie, permettre l'exercice de la citoyenneté, agir localement.

 

À Gauche !

Pour cette rentrée, nous invitons les citoyens écœurés par le gouvernement Valls à témoigner et partager ce qui, pour chacun, définit la gauche (qu'est-ce que ça veut dire "être de gauche", "faire une politique de gauche", à quelque échelon que ce soit)…

 

Enfin, les ateliers citoyens du Front de gauche mettront régulièrement sur la place publique des propositions pour faire avancer l'exercice de la démocratie.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 07:35

Ensemble! sera naturellement présent à la fête de l'Humanité avec un beau stand...et pleins d'activités !

En voici le programme :

Vendredi 12

20h concert : Guyom Touseul

Un "faiseur de rencontres", un "metteur de gens ensemble", un généreux qui mord à pleines dents dans les moments de partage et d'amitié. Un concert de Guyom Touseul, c'est un moment à part, dans lequel authenticité et énergie se dégagent en flot dans une belle alchimie !

21h concert : Aphasie

Un quintette tentaculesque pour un cocktail funk rock alliant compositions à texte et groove éclectique et électrique. Aphasie générale dans la salle !

22h concert : Louis Lingg & the Bombs

Attention, le drapeau noir est hissé! Louis Lingg & the Bombs dégoupille des cocktails M hautement inflammables : 1/3 punk anar,  1/3 mélodies pop, 1/3 gros beats electro. Paris's calling !

Samedi 13

11h Dédicaces : Bernard Calabuig. « Un itinéraire communiste. Du PCF à l'altercommunisme », Roger Martelli « 1984, l'occasion manquée »

12h Inauguration du stand suivi d'un concert de Tithaume

Bercé par la Chanson française et le jazz manouche Jeune auteur, compositeur et interprète, Tithaume, guitare en main et chapeau sur la tête partage sa vision du monde à travers des mélodies fluides et entraînantes, des paroles justes et touchantes

14h00 Débat : "Où en est la révolution syrienne?" avec Ziad Majed, politologue, auteur de "Syrie, la révolution orpheline" et Joseph Daher, universitaire et militant, membre du Courant Gauche révolutionnaire en Syrie et de l'organisation suisse SolidaritéS

16h débat : autour du livre "Roms et riverains. Une politique municipale de la race » avec les auteurs Eric Fassin et Serge Guichard, Said Bouamama, sociologue et militant associatif et politique, Saimir Mile, Président de la Voix des Rroms ainsi que des animateurs de collectifs franciliens de défense des Roms

18h00 Débat : « Arts et transformations sociales : des luttes des intermittents et précaires à la quête d’un imaginaire d’émancipation » avec Pascale Fautrier, romancière, Laurent Eyraud-Chaume, comédien, Nicolas Roméas, journaliste, directeur et fondateur de la revue Cassandre, et Thomas Pitiot, chanteur et animateur du festival “Aubercail” (sous réserve)

20h Concert :Tripotes

Un spectre lénifie le monde: c’est le spectre de la Tripotie. Certes aujourd’hui ce pays n’est plus. L’esprit qui y régnait a laissé le temps modeler les rides des hommes et les déviances qui les accompagnent. Cet esprit se nomme le Nébo Vienrupé, sa voix s’appelle Tripotes. 

21h Concert :Trostki Nautique

Trotski Nautique, c'est de la variété française mal engagée avec de la boite à rythme, de la guitare électrique, du casiotone et de la flûte à bec. Les chansons sont plutôt courtes parce que plus c'est court, moins c'est long.

22h Dance : Soulapression dj set

Soulapress' aux platines pour un set 100% vinyle, un retour aux sons 70's avec une sélection soul, funk, afro, latin... Attention, dancefloor !

Dimanche 14

11h Débat « Changeons le système, pas le climat ! Quelles mobilisations citoyennes dans la perspective de la COP21 ? » avec Gilles Sabatier, Alternatiba IDF et des animateurs d'Alternatiba et de la coalition des mouvements et ong formée pour le sommet climat de décembre 2015

Restauration sur place : assiettes paysannes élaborées avec des petits producteurs de Saône et Loire, avec le soutien de la confédération paysanne 71.

Vins bio et de vignerons indépendants, bière artisanale, et toujours, les rhums arrangés d'Axel.

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 08:25
 
La politique suivie par le Président et le Premier ministre entraîne notre pays dans une grave crise économique, sociale, démocratique et politique. Crise économique que traduisent tous les indicateurs ; crise sociale avec un chômage qui s’enracine, la précarité et la pauvreté qui s’accroissent et les protections sociales qui sont constamment rognées ; crise démocratique avec un parlement, des élu-e-s territoriaux, des syndicalistes jamais écoutés et souvent pas consultés ; crise politique du fait de la fuite en avant néolibérale de ce pouvoir contestée au sein même de sa majorité politique. Ces crises alimentent un repli identitaire et nationaliste qui favorisent la désignation de boucs émissaires et font progresser la xénophobie et tous les racismes.
L’ensemble de celles et ceux qui avaient permis la défaite de Nicolas Sarkozy se retrouvent désemparé par cette politique loin, très loin, des valeurs traditionnelles de la gauche. Ce gouvernement se retrouve ainsi de plus en plus illégitime.
Les orientations internationales de François Hollande concourent à cette perte de repère. Il rompt avec la politique traditionnelle de la France à l’égard de la Palestine, s’engage dans des guerres sans qu’apparaisse une stratégie d’ensemble conduisant à des paix durables, se retrouve impuissant avec l’Union européenne à solutionner des conflits internes à l’Europe. Pire, son attitude à l’égard des manifestations de soutien au peuple palestinien cet été, permet de croire qu’il souscrit désormais au « choc des civilisations » cher à Mr Bush en transformant un conflit entre États en guerre de religion et en mettant à l’index les jeunes des quartiers populaires suspectés d’être antisémites.
La constitution du gouvernement Valls 2 n’a fait qu’aggraver les choses en soulignant la pratique autoritaire de ce gouvernement et la multiplication d’interventions inspirées par les exigences du MEDEF. Il expulse des ministres qui expriment leur doute sur la politique suivie, il se fait acclamer par les grands patrons, remet en cause les avancées de la loi sur le logement, poursuit la multiplication des menaces sur le code du travail et sur les 35 heures, reprend des thèmes de la droite visant à culpabiliser les citoyens comme le contrôle des chômeurs etc… etc… Cette ligne suicidaire pour le pays et pour la gauche est clairement assumée par François Hollande et Manuel Valls, mais aussi par le premier secrétaire du parti socialiste.
Ce n’est pas de coupes drastiques dans les dépenses publiques dont la France a besoin mais au contraire de plus de services publics, de protection sociale et d’investissements publics. Cette politique ne peut que mener notre pays qu’à la catastrophe. Elle ne fait qu’un gagnant : les actionnaires dont les dividendes ont augmenté de 30 % au second trimestre 2014 comparés au même trimestre de l’année précédente. Des alternatives existent à condition de répartir autrement les richesses, de partir des besoins sociaux et de la nécessité de répondre à la crise écologique.
Pour imposer sa politique, le président de la République s’appuie sur les institutions de la Ve République. Or celles-ci sont de plus en plus contestées au fur et à mesure que se révèle leur caractère antidémocratique. Une refondation démocratique avec comme perspective la VIe République s’avère comme un moyen essentiel de sortie de la crise. Il est temps de redonner la parole au peuple par un véritable partage des pouvoirs et des responsabilités du local au national. Ce sursaut démocratique doit s’enraciner dans une mobilisation sociale et politique sans précédent.
Le débat sur la politique économique et sociale du gouvernement provoque des fractures au sein même de la majorité gouvernementale. Cette situation ne peut se trancher par un coup de force gouvernemental condamnant la représentation nationale au silence à coup de 49-3 ou d’ordonnances. Tous les parlementaires de gauche qui doutent de cette orientation doivent  voter contre la confiance au gouvernement de Manuel Valls.
Dans cette situation, les mobilisations sociales, les réactions citoyennes sont indispensables pour casser l’offensive du gouvernement et du Medef. Le Front de gauche est favorable à la constitution d’un très large front de résistance pour mettre en échec la politique du gouvernement. C’est dans cet état d’esprit qu’il participe au Collectif, créé lors de la manifestation unitaire du 12 avril 2014, qui regroupe nombre d’organisations syndicales, d’associations et de partis politiques et qui constitue un premier pas vers une dynamique plus large.
Au plan politique le Front de gauche souhaite prendre les initiatives nécessaires à la convergence de celles et ceux qui veulent contribuer à un rassemblement majoritaire permettant de porter une alternative aux choix du pouvoir actuel. Un grand débat national doit avoir lieu sur cette question dans lequel les citoyennes et les citoyens doivent être présents à égalité de responsabilité. Dans cet esprit, le Front de gauche vous appelle d’ores et déjà à participer aux nombreuses initiatives qui auront lieu à la fête de l’Humanité.
A Montreuil, le 6 septembre 2014.
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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 09:16

Accueil

Intervention de Clémentine Autain :

 

« Cette rentrée est assez stupéfiante. Je ne vais pas vous refaire le film, qui ressemble plutôt à une mauvais théâtre de boulevard, mais l’essentiel est là : François Hollande et Manuel Valls ont choisi de trancher, d’aller « plus fort, plus vite », de renforcer une politique libérale qui tourne le dos aux valeurs de la gauche. Et pendant ce temps-là, le chômage a augmenté de 0,8% en juillet et la bourse a clôturé en hausse le jour du remaniement.

 

Que le Premier Ministre choisisse l’université d’été du Medef pour sa première sortie après son coup de force est signifiant. Et qu’il s’y fasse ovationné, notamment en critiquant une partie de sa propre organisation politique, les « frondeurs » du PS, l’est tout autant.

 

Aussi sidérante soit-elle, cette séquence politique vient de loin. François Hollande a préparé depuis longtemps la mue démocrate du PS. Même les mots employés aujourd’hui au sommet de l’Etat ne sont plus ceux de la gauche. La « compétitivité » est leur horizon, la soumission aux marchés financiers leur quotidien. Que le candidat Hollande ait revendiqué la normalité dans sa campagne électorale avait mis la puce à l’oreille. Le gouvernement et la majorité du PS se moulent désormais dans les normes dominantes. Passée inaperçue cet été, une phrase du ministre Michel Sapin au détour d’une interview au Monde vantant les mérites de l’austérité et les cadeaux aux grandes entreprises résume l’état d’esprit :

 

La nomination d’Emmanuel Macron constitue la plus magistrale des provocations. L’homme, un technocrate s’il en est, ne fut pas guichetier à la banque Rotschild mais un « Mozart de la finance », comme l’indique son surnom. A peine nommé, Emmanuel Macron déclare : « une autre politique est un mirage », plagiat s’il en est du « There is no alternative » de Margaret Thatcher. Il se dit prêt à ce que les entreprises dérogent aux 35h et annonce tout simplement que la gauche historique est morte !

On peut avoir un débat sur ce qu’est la gauche historique, sur la part de ce que nous devons en garder et de ce que nous devons inventer, mais une chose est sûre, c’est que la gauche de demain ne se fera pas avec le Medef. Manuel Valls prévenait il y a peu : « la gauche peut mourir ». Il en sait quelque chose, c’est lui qui tient le fusil.

 

Dans le même temps, s’impose progressivement l’idée qu’il faut inventer une alternative de gauche aux crises que nous traversons. Autrement dit, cette politique de droite menée au nom de la gauche ne s’impose pas sans réactions politiques. Cécile Duflot valide dans son livre qui fait événement les critiques portées par le Front de Gauche depuis le début. Des deux premières années Hollande, elle dénonce la capitulation devant Merckel, l’austérité, la « TVA sociale », le déficit démocratique, la stigmatisation des Roms… Arnaud Montebourg et Benoît Hamon ont mis en cause le cap économique. Aurélie Filipetti a jeté l’éponge parce que, dit-elle, elle ne veut plus s’excuser d’être de gauche. Même François Lamy, proche de Martine Aubry, n’a pas voulu rejoindre le gouvernement de Valls. Surtout, le décrochage des Français est magistral. La côte de popularité de François Hollande atteint péniblement 17% et Manuel Valls a perdu 20 points en trois ans. C’est la déroute.

 

Face à ce désastre, les forces et les individus qui savent que la gauche ne gouverne pas et qu’une alternative s’impose sont légion. Leur éclatement est mortifère. Notre tâche est donc de contribuer à l’émergence d’une nouvelle force politique de transformation sociale et écologique.

 

Une tribune parue dans Libération titrait : « L’avenir de la gauche se joue maintenant et avant tout au PS ».

 

Nous pensons aussi que cela se joue maintenant mais avant tout en dehors du PS.

De notre capacité à apparaître comme une alternative à la politique gouvernementale, et donc au PS dans sa majorité actuelle, dépend notre lisibilité et notre attractivité, et donc notre utilité dans la durée. C’est à distance du PS qu’une force nouvelle peut émerger – ce qui ne signifie évidemment pas à distance des socialistes en rupture. Qu’on le veuille ou non, nous sommes aujourd’hui largement associés à « la gauche », et « la gauche » gouverne. Dans ce moment de grandes interrogations chez les uns et les autres, il n’est pas question d’établir un cordon sanitaire avec l’ensemble du PS ou avec EE-LV qui peine à clarifier son positionnement. Et ce d’autant que l’autonomie vis-à-vis du PS ne fait pas tout, sinon l’extrême gauche serait à 20% depuis belle lurette. Mais notre responsabilité est de contribuer à l’affirmation d’un espace politique distinct, perçu comme différent de la majorité gouvernementale et parlementaire actuelles. Sinon, nous sombrerons avec ceux qui coulent aujourd’hui la gauche.

 

Cette force nouvelle à vocation majoritaire ne naîtra pas de la diplomatie entre courants politiques constitués mais d’un mouvement dans la société.

 

Notre responsabilité, c’est de contribuer à envoyer un signal, de bâtir des initiatives et des cadres à même de favoriser cette effervescence et cette construction politique nouvelle. Notre responsabilité, c’est de redonner envie et goût à la politique.

 

Nous ferons avec les acteurs et actrices du mouvement social, avec celles et ceux du monde intellectuelle et culturel critique, ou nous ne ferons pas.

Nous ferons dans le respect de la diversité des cultures et des traditions qui composent cette gauche de rupture, tout en dégageant une cohérence commune, ou nous ne ferons pas.

Il y a urgence à entamer ce travail.

 

Nous pourrions, avec toutes celles et ceux qui, à gauche, sont opposés à la politique gouvernementale, initier des assises de la transformation sociale et écologique. Les discussions doivent s’engager partout et sous des formes variées. A nous de proposer la constitution d’un cadre de débat et d’action. Nous verrons sans doute l’épaisseur de nos convergences mais aussi les enjeux de fond qui, parfois, divisent. Je pense par exemple à l’approche néokeynésienne portée par une partie de la gauche du PS qui ne nous paraît pas à la hauteur du changement de modèle de développement nécessaire aujourd’hui.

 

Le Front de Gauche a une responsabilité particulière dans ce moment de crise et de recomposition politique. C’est la seule force qui a commencé à incarner une orientation alternative. Avec 11% à la présidentielle, ce qui est remarquable, et même 6% aux européennes, le Front de Gauche a commencé à cristalliser un espace politique, ce qui lui donne une responsabilité particulière.

Le Front de Gauche est en panne mais il constitue un point d’appui. Il lui faut donc affronter trois défis : la stratégie, le profil politique, le fonctionnement. Le rendez-vous du 6 septembre est de ce point de vue attendu. Nous souhaitons que le Front de Gauche soit capable d’être en dynamique à nouveau pour peser sur la recomposition en cours, pour œuvrer uni à un rassemblement plus large, pour susciter une mobilisation populaire inédite.

 

Nous pensons que la relance du cadre qui a donné naissance à la manifestation du 12 avril est une nécessité urgente.

 

Il y a urgence mais il n’y aura pas de raccourci. Ce que nous avons à reconstruire, c’est un imaginaire et une espérance. Il nous faut assumer cette tension entre l’urgence et le temps plus long de la refondation. Nous savons toutes et tous que l’extrême droite est en embuscade. Nous sommes au pied du mur. Nous devons réussir.

« Ensemble » mettra toutes ses forces dans la construction d’une réponse durable aux crises que nous traversons. »

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 08:38

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CÉDRIC CLÉRIN

Vendredi, 20 Juin, 2014

 

Après une séquence électorale révélatrice d’une profonde crise politique, le Front de gauche est confronté à un nouveau défi: comment ouvrir une perspective avec une gauche en lambeaux et un FN qui menace ? Ses composantes tentent d’y répondre.

 

Au sortir des élections aux résultats assez calamiteux pour la gauche, le Front de gauche n’est plus tout à fait dans la même situation. Son relatif échec, la chute de l’ensemble de la gauche et le score élevé d’un FN qui se rapproche de plus en plus du pouvoir posent la question crûment : à quoi sert le Front de gauche ? « Ce qui a présidé à son lancement, ouvrir une alternative à gauche, est devenu une nécessité absolue au regard de là où nous entraîne la politique du gouvernement », répond Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.

 

DU NPA AU PS

 

Dans le marasme, le FG peut se féliciter de ne plus être isolé dans la critique de la politique libérale menée par le pouvoir. Il est rejoint dans son constat par les écologistes qui ont quitté le gouvernement et des pans de plus en plus importants du Parti socialiste. Les espaces de débats entre sensibilités de gauche, du NPA à la gauche du PS, se multiplient. Après les Socialistes affligés et le courant un Monde d’avance, les « Socialistes contre l’austérité » autour notamment de Gérard Filoche se rassemblent avec toute la gauche ce weekend dans l’Allier. « Cette situation nouvelle ouvre des possibilités pour obtenir de nouveaux choix politiques », explique Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, pour qui « la France est mise en danger par les politiques d’austérité ». PCF, PG et Ensemble, les trois principales composantes du FG, tenaient leurs conseils nationaux le week-end du 15 juin pour se pencher sur la nouvelle période politique et tracer les perspectives pour un Front de gauche traversé par des débats houleux ces derniers mois. Au PCF, on voit dans un FG transformé le « possible moteur du rassemblement », quand le Parti de gauche appelle également à « le transformer, à commencer par l’élargir, voire le dépasser ». Ensemble constate également que « le rassemblement offrant une alternative de pouvoir ne peut se résumer au Front de gauche seul ».

 

LES 5 AXES DU PCF

 

Sur le plan des idées, le conseil national du PCF appelle à mener des campagnes politiques « dans la durée » autour de 5 axes : le coût du capital, une société de biens communs, la reconquête industrielle, une nouvelle démocratie et la refondation de l’Union européenne. Ces campagnes sont, pour le Parti communiste, des moyens pour faire avancer les idées de la gauche de transformation et de contribuer à faire émerger « un nouveau projet de gauche pour la France ». Dans le même esprit, le PG appelle à « travailler à un programme à la fois radical et crédible, c’est-à-dire en rupture avec le système et répondant aux aspirations populaires ». Pour élaborer ce projet et le porter, les différentes forces du Front de gauche appellent à construire, « un front du peuple », façon de sortir le FG de son actuel état de cartel d’organisations et de retrouver son élan de 2012. Un conseil national du FG, élargi à toutes les personnalités politiques, associatives ou syndicales qui s’en sentent proches ou parties prenantes, devrait se tenir au début du mois de septembre en lieu et place des traditionnelles « estivales ».

 

LES COMPOSANTES DU FG VEULENT SORTIR DU CARTEL D’ORGANISATIONS POUR RETROUVER L’ÉLAN DE 2012...

 

Reste la question du rassemblement à opérer pour changer la politique du gouvernement. Si le PCF veut travailler à construire « sans exclusive » un projet de gauche pour la France, le PG, sans exclure le dialogue, insiste sur la nécessité pour le FG de n’être « en rien associé » au gouvernement et réitère son appel aux socialistes critiques à « rompre les rangs ». Reste que, dès maintenant, les luttes autour des intermittents, des cheminots ou les débats budgétaires ou encore la lutte sur la réforme territoriale offrent « des possibilités de convergences et de victoires immédiates », selon Pierre Laurent. Alors que la direction du PS est de plus en plus tentée par une mutation « démocrate » et un appel à l’union derrière lui face au FN, que les écologistes se verraient bien en incarnation de l’alternative à gauche en 2017, le chemin de l’émergence d’une nouvelle offre politique à gauche semble à la fois encore sinueux, mais sa nécessité n’a jamais été si partagée.

 

Passer du Front de gauche au front du peuple
CÉDRIC CLÉRIN
Vendredi, 20 Juin, 2014
Après une séquence électorale révélatrice d’une profonde crise politique, le Front de gauche est confronté à un nouveau défi: comment ouvrir une perspective avec une gauche en lambeaux et un FN qui menace ? Ses composantes tentent d’y répondre.
Au sortir des élections aux résultats assez calamiteux pour la gauche, le Front de gauche n’est plus tout à fait dans la même situation. Son relatif échec, la chute de l’ensemble de la gauche et le score élevé d’un FN qui se rapproche de plus en plus du pouvoir posent la question crûment : à quoi sert le Front de gauche ? « Ce qui a présidé à son lancement, ouvrir une alternative à gauche, est devenu une nécessité absolue au regard de là où nous entraîne la politique du gouvernement », répond Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.
 
DU NPA AU PS
 
Dans le marasme, le FG peut se féliciter de ne plus être isolé dans la critique de la politique libérale menée par le pouvoir. Il est rejoint dans son constat par les écologistes qui ont quitté le gouvernement et des pans de plus en plus importants du Parti socialiste. Les espaces de débats entre sensibilités de gauche, du NPA à la gauche du PS, se multiplient. Après les Socialistes affligés et le courant un Monde d’avance, les « Socialistes contre l’austérité » autour notamment de Gérard Filoche se rassemblent avec toute la gauche ce weekend dans l’Allier. « Cette situation nouvelle ouvre des possibilités pour obtenir de nouveaux choix politiques », explique Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, pour qui « la France est mise en danger par les politiques d’austérité ». PCF, PG et Ensemble, les trois principales composantes du FG, tenaient leurs conseils nationaux le week-end du 15 juin pour se pencher sur la nouvelle période politique et tracer les perspectives pour un Front de gauche traversé par des débats houleux ces derniers mois. Au PCF, on voit dans un FG transformé le « possible moteur du rassemblement », quand le Parti de gauche appelle également à « le transformer, à commencer par l’élargir, voire le dépasser ». Ensemble constate également que « le rassemblement offrant une alternative de pouvoir ne peut se résumer au Front de gauche seul ».
 
LES 5 AXES DU PCF
 
Sur le plan des idées, le conseil national du PCF appelle à mener des campagnes politiques « dans la durée » autour de 5 axes : le coût du capital, une société de biens communs, la reconquête industrielle, une nouvelle démocratie et la refondation de l’Union européenne. Ces campagnes sont, pour le Parti communiste, des moyens pour faire avancer les idées de la gauche de transformation et de contribuer à faire émerger « un nouveau projet de gauche pour la France ». Dans le même esprit, le PG appelle à « travailler à un programme à la fois radical et crédible, c’est-à-dire en rupture avec le système et répondant aux aspirations populaires ». Pour élaborer ce projet et le porter, les différentes forces du Front de gauche appellent à construire, « un front du peuple », façon de sortir le FG de son actuel état de cartel d’organisations et de retrouver son élan de 2012. Un conseil national du FG, élargi à toutes les personnalités politiques, associatives ou syndicales qui s’en sentent proches ou parties prenantes, devrait se tenir au début du mois de septembre en lieu et place des traditionnelles « estivales ».
 
LES COMPOSANTES DU FG VEULENT SORTIR DU CARTEL D’ORGANISATIONS POUR RETROUVER L’ÉLAN DE 2012...
 
Reste la question du rassemblement à opérer pour changer la politique du gouvernement. Si le PCF veut travailler à construire « sans exclusive » un projet de gauche pour la France, le PG, sans exclure le dialogue, insiste sur la nécessité pour le FG de n’être « en rien associé » au gouvernement et réitère son appel aux socialistes critiques à « rompre les rangs ». Reste que, dès maintenant, les luttes autour des intermittents, des cheminots ou les débats budgétaires ou encore la lutte sur la réforme territoriale offrent « des possibilités de convergences et de victoires immédiates », selon Pierre Laurent. Alors que la direction du PS est de plus en plus tentée par une mutation « démocrate » et un appel à l’union derrière lui face au FN, que les écologistes se verraient bien en incarnation de l’alternative à gauche en 2017, le chemin de l’émergence d’une nouvelle offre politique à gauche semble à la fois encore sinueux, mais sa nécessité n’a jamais été si partagée.
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Passer du Front de gauche au front du peuple
CÉDRIC CLÉRIN
Vendredi, 20 Juin, 2014
Après une séquence électorale révélatrice d’une profonde crise politique, le Front de gauche est confronté à un nouveau défi: comment ouvrir une perspective avec une gauche en lambeaux et un FN qui menace ? Ses composantes tentent d’y répondre.
Au sortir des élections aux résultats assez calamiteux pour la gauche, le Front de gauche n’est plus tout à fait dans la même situation. Son relatif échec, la chute de l’ensemble de la gauche et le score élevé d’un FN qui se rapproche de plus en plus du pouvoir posent la question crûment : à quoi sert le Front de gauche ? « Ce qui a présidé à son lancement, ouvrir une alternative à gauche, est devenu une nécessité absolue au regard de là où nous entraîne la politique du gouvernement », répond Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.
 
DU NPA AU PS
 
Dans le marasme, le FG peut se féliciter de ne plus être isolé dans la critique de la politique libérale menée par le pouvoir. Il est rejoint dans son constat par les écologistes qui ont quitté le gouvernement et des pans de plus en plus importants du Parti socialiste. Les espaces de débats entre sensibilités de gauche, du NPA à la gauche du PS, se multiplient. Après les Socialistes affligés et le courant un Monde d’avance, les « Socialistes contre l’austérité » autour notamment de Gérard Filoche se rassemblent avec toute la gauche ce weekend dans l’Allier. « Cette situation nouvelle ouvre des possibilités pour obtenir de nouveaux choix politiques », explique Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, pour qui « la France est mise en danger par les politiques d’austérité ». PCF, PG et Ensemble, les trois principales composantes du FG, tenaient leurs conseils nationaux le week-end du 15 juin pour se pencher sur la nouvelle période politique et tracer les perspectives pour un Front de gauche traversé par des débats houleux ces derniers mois. Au PCF, on voit dans un FG transformé le « possible moteur du rassemblement », quand le Parti de gauche appelle également à « le transformer, à commencer par l’élargir, voire le dépasser ». Ensemble constate également que « le rassemblement offrant une alternative de pouvoir ne peut se résumer au Front de gauche seul ».
 
LES 5 AXES DU PCF
 
Sur le plan des idées, le conseil national du PCF appelle à mener des campagnes politiques « dans la durée » autour de 5 axes : le coût du capital, une société de biens communs, la reconquête industrielle, une nouvelle démocratie et la refondation de l’Union européenne. Ces campagnes sont, pour le Parti communiste, des moyens pour faire avancer les idées de la gauche de transformation et de contribuer à faire émerger « un nouveau projet de gauche pour la France ». Dans le même esprit, le PG appelle à « travailler à un programme à la fois radical et crédible, c’est-à-dire en rupture avec le système et répondant aux aspirations populaires ». Pour élaborer ce projet et le porter, les différentes forces du Front de gauche appellent à construire, « un front du peuple », façon de sortir le FG de son actuel état de cartel d’organisations et de retrouver son élan de 2012. Un conseil national du FG, élargi à toutes les personnalités politiques, associatives ou syndicales qui s’en sentent proches ou parties prenantes, devrait se tenir au début du mois de septembre en lieu et place des traditionnelles « estivales ».
 
LES COMPOSANTES DU FG VEULENT SORTIR DU CARTEL D’ORGANISATIONS POUR RETROUVER L’ÉLAN DE 2012...
 
Reste la question du rassemblement à opérer pour changer la politique du gouvernement. Si le PCF veut travailler à construire « sans exclusive » un projet de gauche pour la France, le PG, sans exclure le dialogue, insiste sur la nécessité pour le FG de n’être « en rien associé » au gouvernement et réitère son appel aux socialistes critiques à « rompre les rangs ». Reste que, dès maintenant, les luttes autour des intermittents, des cheminots ou les débats budgétaires ou encore la lutte sur la réforme territoriale offrent « des possibilités de convergences et de victoires immédiates », selon Pierre Laurent. Alors que la direction du PS est de plus en plus tentée par une mutation « démocrate » et un appel à l’union derrière lui face au FN, que les écologistes se verraient bien en incarnation de l’alternative à gauche en 2017, le chemin de l’émergence d’une nouvelle offre politique à gauche semble à la fois encore sinueux, mais sa nécessité n’a jamais été si partagée.
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 09:33
 
Communiqué du Front de Gauche Nord Cotentin
Vente d'Alstom : garantir la filière des Energies Marines Renouvelables par un pôle public

Depuis quelques jours, on apprend que la filière énergie d’Alstom se verrait soudainement vendue soit à Genéral Electric, multinationale américaine intéressée par ses brevets et ses implantations industrielles, soit au groupe allemand Siemens, son concurrent direct : les recompositions capitalistiques des grands groupes battent leur plein ; les actionnaires veulent être bien servis.

Or, Cherbourg est directement concerné en raison des deux usines Alstom prévues pour la construction des pales et l'assemblage des éoliennes : les turbines étant fabriquées par Alstom à Saint Nazaire. La population du Nord Cotentin est aussi concernée par les projets d' Alstom pour les hydroliennes dans le raz Blanchard.

Dès le départ le Front de Gauche a été seul à exprimer des réserves sur ce dossier, considérant que le développement de l'industrie des énergies marines renouvelables, filière stratégique d'avenir pour l'emploi et le redressement économique de la France, nécessite une planification équilibrée dans un pôle 100% public de l'énergie, non pas un libre marché incontrôlable, où les transferts de technologies et les délocalisations sont devenus la norme.
La question de la nationalisation doit être posée. Un pôle public permettrait la participation des salariés et de la population aux choix de gestion et garantirait les investissements publics, la formation, la recherche et le respect de l'environnement. Ceci conditionne l’accès à des tarifs sociaux et progressifs. Les candidats du Front de Gauche aux élections européennes défendent cette solution qui a tout son sens en France et en Europe.

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 09:18
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le 31 03
Par Jean Ortiz. Ce n'est pas une claque, c'est un lynchage, une humiliation, une rouste magistrale, un uppercut de la gauche, un désaveu sans appel. François Hollande, qui se voulait "Normal premier" au point de faire concurrence aux livreurs de pizzas en motocyclette, celui qui déclarait la guerre à la finance, est ce matin tout nu, "en pelotas", et son ralliement joyeux, toute honte bue, au néolibéralisme : vomi par le peuple de gauche.

La sanction est désespérante. Les travailleurs n'aiment pas ceux qu'ils considèrent comme des repentis, et les apostats finissent toujours dans les trous noirs de l'histoire. Le vote de ce soir est d'abord un carton rouge au bilan du hollandisme. Il n'est pas une adhésion tsunamique aux droites, mais un naufrage des espoirs soulevés par des promesses finalement non tenues.

Les trahisons aux valeurs de gauche, aux marqueurs de classe, aux intérêts du plus grand nombre, aux besoins des plus faibles, des plus démunis, des exploités, se payent cash tôt ou tard. A force de faire un indécent bisou-bisou permanent avec le patronat, de se vautrer avec le Medef, de ramper devant Mme Merkel, de mépriser les syndicats, d'avilir notre pays, d'en faire une serpillère "transatlantique", de prendre aux pauvres pour donner aux riches, on n'a plus rien de socialiste ni même de social-démocrate. On devient une sorte de nouvelle droite et les gens préfèrent toujours l'original à la pale copie du transfuge.

Tout cela serait méprisable si l'adversaire de classe n'en profitait pas pour s'emparer de centaines de municipalités, pour faire main basse sur leur potentiel, pour balayer des années de " bouclier social ", de gestion démocratique et populaire, même dans un contexte de plus en plus difficile.
Tout cela serait méprisable, si ceux qui allaient trinquer étaient les barons, les notables, les " élites socialistes ", les cumulards, les qui-relèvent-de-l'impôt-sur-les-grandes-fortunes...

Non, non, ceux-là continueront à s'empiffrer, à grossir leur portefeuille, à se repaître des désastres sociaux, qu'ils ont eux-mêmes provoqués.
Non, non, ceux qui vont trinquer encore plus, serrer la ceinture, pleurer les fins de mois, sacrifier leur santé, l'avenir de leurs enfants, ce sont les ouvriers, les fonctionnaires, les retraités, les chômeurs, les précaires, les travailleuses, les petits paysans, les intermittents, "ceux d'en bas"...
Rien que pour cela, ces " socialistes "-là, qui enterrent Jaurés, Allende, Negrin..., exigent d'être combattus et dénoncés comme il se doit. Ils ne connaissent que le rapport de forces, et n'avancent que lorsque le peuple les bouscule. L'heure est au déploiement et à la structuration d'un vrai Front de Gauche, socialo-indépendant, sur des principes et des valeurs de classe, avec un objectif clair : aller vers une société nouvelle anticapitaliste, que nous sommes nombreux à appeler " le socialisme du XXIe siècle ". Cela n'est nullement contradictoire avec la nécessité d'un parti communiste cohérent, fort, combattif, créatif, unitaire... Le peuple et la perspective socialiste en ont plus que jamais besoin.

Face au champ de ruines de ce dimanche, il n'y a plus de temps à perdre. Il n'y a pas de " plan B ", et il nous reste peu de cartouches. Le pire est devant nous si nous ne sommes pas capables d'affronter les défis à venir, notamment les Européennes, autrement que les municipales.

Ce n'est pas qu' Hollande n'a rien compris : il décline consciencieusement le programme du Medef, la politique de l'Union européenne, de la "troïka", avec conviction et sans scrupules. Et qu'importe quel sera le prochain premier ministre. Qu'il soit chasseur de Roms ou plus ratoureux, après avoir touché le fond, il ne touchera pas au fond.

La reconquête commence dès maintenant.

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