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d'autres mondes sont possibles!
altermondialiste, anticapitaliste, laïque, écologiste, féministe et solidaire
Un message de l'APPG, Association pour la promotion des ports de Granville, qui lance une pétition avec le Collectif de défense des axes ferroviaires Sud Normandie pour préserver la voie ferrée qui relie le port de Granville à la gare SNCF.
Bonsoir,
Je vous adresse une pétition qui pour notre association est un enjeu
majeur. Il s'agit de la conservation de la voie ferrée portuaire dans
l'emprise du Val ès Fleurs. Cette voie est aujourd'hui propriété de la
ville de Granville qui veut retirer les rails pour en faire une voie
douce pour vélos et piétons. En bois et en béton de 22 cm d'épaisseur,
large de 6 mètres, elle est destinée à relier le centre-ville à une voirie
routière (route de Donville à la gare)! Outre la largeur démesurée du
projet, l'espace disponible dans les emprises des voiries existantes de
ce poumon vert de la ville sont déjà largement suffisantes pour
l'accueillir sans en créer de nouvelles.
C'est l'action de la dernière chance pour infléchir une décision qui
obérera définitivement l'avenir portuaire et le transport de fret
maritime. L'Association pour la promotion des ports de Granville et
le Collectif citoyen de défense des lignes Paris-Granville, Caen-Tours
et Caen-Rennes se battent pour la conservation de cette voie ferroviaire
qui a été désaffectée par un choix politique qui ne se projette pas dans
l'avenir.
Si vous soutenez notre action, merci de signer et faire signer cette
pétition, nous avons besoin du plus grand nombre possible.
Nous comptons sur vous tous, en quelques heures nous sommes déjà près
d'une centaine.
André
Monsieur le Maire, n’arrachez pas la voie ferrée maritime de Granville.
Tous, nous pourrions le regretter dans un avenir pas si lointain.
Arracher la plateforme ferroviaire qui relie le port au réseau ferré national est un quadruple non-sens :
C’est un non-sens écologique car se priver de cette infrastructure, c’est se priver d’un moyen de desserrer à terme l’emprise des voitures sur la ville en installant des trams ou des tram-trains qui relieraient en outre le centre de Granville à Avranches, Pontorson, voire le Mont-Saint-Michel. La circulation de piétons, de vélos, de navettes et de trains est tout à fait possible sur l’emprise actuelle. Au dire de plusieurs experts, l’aménagement de cette voie douce peut se faire sans qu’il soit besoin d’arracher la voie ferrée, qui peut supporter le passage d’un train à 30 km/h.
C’est un non-sens programmatique car les esquisses des travaux montrent une logique déjà dépassée : on prévoit une voirie dessinée aux normes autoroutières, adaptée à des camions semi-remorques, alors qu’il s’agit de vélos, de poussettes et de piétons. Il est nécessaire, au contraire, de s’inscrire dans une nouvelle logique d’ensemble, à l’échelle du territoire granvillais, des déplacements et des transports à la fois plus soucieuse du climat et plus ouverte aux évolutions techniques futures.
C’est un non-sens économique car il est vrai qu’il rend le centre-ville de Granville plus amène, plus joli, profite aux Granvillais. Mais ce projet vise à l’évidence d’abord le tourisme. La situation actuelle montre bien toute la fragilité d’une économie basée sur cette seule activité. Au contraire, garder la possibilité d’une connexion ferroviaire sur l’ensemble du bassin de vie, c’est favoriser à terme la diversité et la solidité de l’économie du territoire granvillais.
C’est un non-sens financier car les travaux prévus sont semble-t-il de l’ordre de plus de 2 millions d’euros. On fait valoir que des subventions venant du Plan Vélo et Mobilités Actives abaisseront la charge financière de la ville. Sans doute, mais les budgets, que ce soient ceux de la ville, du Département ou du Plan vélo, proviennent tous et toujours des impôts et taxes payés par les contribuables. Comme il semble facile d’être généreux avec l’argent des autres !
Dessinons ensemble une voie douce au bénéfice de tous.
Association pour la promotion des ports de Granville,
Collectif citoyen de défense des lignes Paris-Granville, Caen-Tours et Caen-Rennes
Bonjour à toutes et à tous,
Agissons pour le climat Granville Terre et Mer
Siège social AGORA Granville
La pandémie que nous venons de vivre et qui n’est pas encore terminée nous pose beaucoup de questionnements.
Pourquoi la santé en France va mal ? La gestion de la crise covid 19, le malaise dans les hôpitaux, le manque d’argent et de moyens aux soignants sont alarmants.
Par contre nous sommes capables de dépenser beaucoup d’argent dans des projets complètement inutiles comme les 2x2 voies (45millions €), l’extension portuaire de Granville, les pesticides que l’on répand à proximité des habitations avec toutes les conséquences des maladies induites ! Autant de sujets qu’il faut remettre en cause en accentuant au contraire les réponses aux besoins de santé, investir et mettre en place un I R M à l'hôpital de Granville par exemple.
La pandémie du Coronavirus a déjà eu et aura des effets dramatiques sanitaires, sociaux, économiques et politiques sur la nation qui atteindront, en particulier, la vie des plus précaires et en feront sombrer un grand nombre dans la pauvreté. Le gouvernement ; exploitant la « stratégie du choc », c'est-à-dire la sidération et la peur exacerbée par les catastrophes auprès des citoyens, en aura profité pour restreindre encore plus les libertés publiques et s'attaquer, en particulier, au droit du travail.
Il ne fait aucun doute que le déficit des finances publiques s'étant creusé, les collectivités locales verront leurs dotations et leurs moyens réduits pour subvenir aux besoins de la population. IL convient donc de passer au crible les grands projets locaux inutiles qui concernent la Communauté de Commune Granville Terre et Mer au regard des effets de la pandémie et de la transition écologique qui nécessitent un changement très fort d'orientation des investissements.
Nous examinerons le projet de 2x2 voies, l'hôpital, le projet portuaire, les insecticides et la situation particulière de Saint-Jean de Thomas :
Le Projet de port urbain.
Ce projet vient de faire l'objet d'une nième version présentée par le conseil départemental de la Manche, élaborée sans concertation avec les habitants, les associations locales, et les professionnels du port qui regroupent plus de 50 entreprises liées à la mer.
Certains aménagements concernant le fret maritime, cantonné aux Anglo-normandes, présentés par l'Association pour la Promotion des Ports de Granville (APPG) ont été enfin intégrés, ainsi qu'une zone frigorifique de stockage tout à fait nécessaire. Sans doute l'extension de la zone technique du chantier naval était-elle souhaitable, mais non pas l'aménagement d'un terre-plein de 9000m2 exposé au risque de submersion si l'on prend en considération les conséquences prévisibles du changement climatique sur le niveau des mers. En outre, nul argument crédible n'est toujours opposé à la remise en service de la cale de radoub qui pourrait utilement faire office d’un second élévateur à bateaux.
Le projet prévoit l’augmentation annoncée de 40% des surfaces de bassin pour la création de 480 places supplémentaires. Sans doute le Conseil départemental et la CCI n'ont d'autres perspectives que d'augmenter le bénéfice financier de cette opération sans se soucier du fait qu'un nombre important de bateaux ne quittent pas le port et sans rechercher à l'équiper de dispositifs adoptés par de nombreux ports pour stocker les bateaux ventouses et favoriser une plus large utilisation des places. Le projet se traduira, en outre par une augmentation de 45 000 m3 de boues à extraire du port de Hérel, toujours rejetées à la base de la tourelle du Loup. La société adjudicataire du dévasement n'est, à ce jour, nullement contrainte par des obligations précises et pas plus par les contrôles des autorités (mais lesquelles?). Une partie plus importante des vases viendra donc se déposer sur les plages de Hacqueville, du Fourneau, de Saint-Pair et de Jullouville au détriment de l'activité balnéaire et touristique.
Enfin, un « aménagement de la rue des Îles » est prévu pour « adapter l’environnement aux besoins actuels et futurs des activités portuaires ». Les dits besoins ne sont en réalité pas ceux des ports, mais ceux du développement des « activités de tourisme et de loisirs » destinés au versant maritime du tourisme de luxe qui ne concerne que fort peu les intérêts des Granvillais mais cependant poursuivi obstinément par les dernières municipalités.
Hôpital.
Depuis la fusion des deux sites en un CHAG, la stratégie des pouvoirs publics a conduit à un démembrement de l'hôpital de Granville et à une réduction des services ceci au mépris de la prise en considération des populations (13175 habitants pour Granville et 44416 pour la Comcom GTM, 7786 pour Avranches et 21419 pour la Comcom). Réduction d'autant plus absurde que la clinique de la Baie à Saint-Martin des Champs n'a cessé de se développer. Les maires de Granville n'ont rien fait pour s'opposer aux diktats assortis de mensonges de l'Agence Régionale de Santé.
Service par service, l’hôpital de Granville s'est trouvé dépouillé des services nécessaires à l'accueil d'une population âgée (42% de retraités et 20% de très âgées et handicapées) fréquemment victimes d'infarctus et d'accidents vasculaires cérébraux. Les risques de séquelles invalidantes se sont accrus compte tenu des temps nécessaires aux transferts vers les CHU réalisés par l'unique ligne SMUR. A l'encontre de cette stratégie et quelque soit la crédibilité des promesses du chef de l'Etat en matière de santé, il est urgent de répondre aux besoins suivants :
1 - récupérer une ambulance pour le SMUR 1 et une équipe étoffée qui peut faire office de SMUR 2 (plus de 40% des médecins sont partis en 4 ans malheureusement avec les dégradations des conditions de travail) ou en tous cas, faire en sorte qu'il n'y ait plus de retard des prises en charge des patients ;
2 - un IRM ;
3 - rénovation des urgences ;
4 - récupérer des actes de chirurgie ambulatoire en plus de l'ophtalmologie, la gastrologie et la gynécologie ;
5 - avoir une politique volontariste d'accueil des internes, notamment ceux de spécialités en déficit : gynécologie, cardiologie, gastrologie, o.r.l etc...
La 2x2 voies Avranches - Longueville.
L Association Agissons pour le climat GTM a déposé une demande d'abrogation de ce projet auprès du Préfet de la Manche pour des raisons d'ordre juridiques et environnementales. La déclaration d'utilité publique du 19 octobre 2006 prorogée le 26 11 2011 apparaît, en effet, obsolète au regard de l'évolution des dispositions législatives actuelles ( Loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité de la nature et des paysages) et notamment en matière d'environnement qui visent le zéro artificialisation des terres, la conservation des terres agricoles et, en particulier des zones humides. Hors les opérations déjà réalisées de 3km pour un coût de 28 millions € et la seconde de 4km pour un coût de 38 millions €, le département maintient sa volonté de réalisation finale des trois tronçons qui détruira 14 ha de zones humides et supprimera une exploitation agricole biologique importante.
Pesticides.
La Cour des Comptes, dan un avis récent, a fait le constat que les effets du plan ECOPHYTO mobilisant 400 millions € d argent public demeurent très en deçà des objectifs fixés par le gouvernement d'autant qu'une partie restreinte a atteint les agriculteurs. L'utilisation des pesticides qui avait déjà augmenté de 12% entre 2006 et 2009 et a encore progressé de 24% en 2017. La France est en première ligne pour l'utilisation des pesticides, en Europe, et en quatrième ligne dans le monde. Cédant aux pressions du lobby de l'agroalimentaire le gouvernement à réduit de 5m à 3m la distance des épandages autour des habitations.
Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances d’origine naturelles ou artificielles étrangères à l'organisme. Elles peuvent interférer sur le fonctionnement du système endocrinien et induire des effets néfastes sur l'organisme d'un individu et de ses descendants.
L 'association Agissons pour le climat demande en conséquence un moratoire concernant l'usage des pesticides et un soutien déterminé des pouvoirs publics aux nombreux agriculteurs faisant le choix de l'agriculture biologique.
Saint Jean Le Thomas.
Le village de Saint Jean Le Thomas se situe au dessous du niveau de la mer et par conséquent menacé à terme par l'élévation du niveau de la mer. La mise en place d'un épi n'aura pas tenu l'épreuve des tempêtes et des grandes marées tout en polluant l'environnement. Les travaux de recharge de la dune ne semblent guère être à la mesure des risques encourus par les habitants outre les atteintes aux espèces protégées par la législation (art. 411-1 du code de l'environnement).
Une étude de l'édification d'une digue apparaît nécessaire à la protection du village et des habitants en même temps qu'à l'économie des fonds publics utilisés de façon inefficiente.
Agnès qui ne connaitra pas Granville…un peu quand même !
Quelle grande tristesse en apprenant ce vendredi la mort d’Agnès Varda, notre grand-mère de cinéma restée si jeune jusqu’à ses 90 printemps !
Elle avait décliné l’invitation de Ciné Débat Granville, il y a un an et demi, car elle ne voulait pas présenter « Visages villages » en dehors de la présence de JR son coréalisateur.
Elle nous avait fait le cadeau d’un message téléphonique où elle disait beaucoup et l’essentiel de ce qui faisait sa démarche artistique. Elle nous disait qu’elle n’avait fait que passer à Granville pour aller tourner…à Chausey.
En plus de cette belle soirée, qui s’inscrivait dans le festival photo « L’œil ouvert » (elle était aussi une immense photographe), nous lui devions une séance émouvante lors de la première édition de notre festival « Toutes Toiles dehors » avec son film « Les glaneurs et la glaneuse ».
Alors au revoir Madame et bravo !
La presse locale s’est largement fait l’écho du projet de nouvelle zone d’activités au Bas Theil, sur la commune de St Planchers, devant détruire 23 ha de terres agricoles en exploitation, sur le territoire de la communauté de communes de GRANVILLE TERRE ET MER.
Réunis le 26 novembre 2018 les conseillers communautaires ont voté cette disparition de terres agricoles à L’UNANIMITÉ, c‘est une évidence feu le soviet suprême de l’ex URSS renait bien au sein de ce conseil, mais bon.
Ce qui est intéressant c’est d’analyser les arguments qui ont entrainé ce vote unanime :
-Satisfaire les besoins de foncier pour des activités artisanales ou industrielles dans un contexte de raréfaction des terrains disponibles dans les zones d’activités existantes.
Mais ils se moquent du monde ces conseillers, les zones existantes sont loin d’être remplies, et aucun inventaire des friches industrielles ou artisanales n’a été élaboré ?
- Assurer la création d’une zone d’activité répondant aux besoins exprimés sur le territoire.
LESQUELS ? Fournissez nous la liste des entreprises demanderesses ?
- Répondre aux besoins en équipements publics relatifs à la compétence communautaire de traitement des déchets.
Quelle phrase alambiquée pour décider du transfert de la déchetterie actuelle vers la zac, laissant ainsi une nouvelle friche industrielle au bord de la Saigue.
Franchement ils marchent sur la tête les conseillers communautaires !
- Mettre en œuvre les objectifs du SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) du pays de la baie en matière de création de zones d’activités.
Ce document de quelques années prévoit surtout des secteurs bien précis en matière de consommation d’espace, donc d’aménagements fonciers tant pour l’habitat que pour les activités.
Il préconise pour l’habitat des terrains plus petits, malheureusement certains documents d’urbanisme n’ont pas été mis en harmonie avec le SCOT laissant place à des velléités de consommation d’espace bien au-delà de ces préconisations.
Par ailleurs avant de « remplir » un objectif on réfléchit, notamment sur les propositions pour la biodiversité de Nicolas Hulot lors du plan publié début juillet, demandant de ne plus consommer UN MÈTRE CARRE de terre agricole !
Une réflexion me vient si le SCOT vous incitait à naviguer jusqu’à Jersey sur un bateau sans fond, y seriez vous partants à l’UNANIMITE ?
Mais les élus communautaires semblent n’en avoir que faire, mais ils nous promettent dans le respect de la loi « une concertation pendant toute la durée de l’élaboration du projet avec les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées » bien, mais c’est qui les autres personnes concernées, notamment le syndicat agricole majoritaire entre autres ?
C’est un début mais qu’adviendra-t-il des avis émis ?
Pourquoi dire dans le même compte rendu communautaire que les 23 ha ont été acquis par l’Établissement Public Foncier de Normandie, alors qu’il ne s’agit de 80 %, mais diantre, Mesdames, Messieurs, cela s’appelle mettre la charrue avant les bœufs, et aussi les citoyens devant le fait accompli, on achète, puis on appelle les citoyens à la concertation ?
Vous vous moquez, non ?
Les associations environnementales ont obtenu l’annulation totale du PLU de Granville ( Plan Local d’Urbanisme) notamment sur le fait d’une trop GRANDE CONSOMMATION D’ESPACE AGRICOLE.
Mais bon sang, faites vous soigner contre ce terrible fléau qu’est l’EPIDEMIE DE BÉTONISATION.
Et pour bien marteler à propos de la zone du TAILLAIS, montant pour l’instant des indemnités jugées, 1700 000 € et 733000 € soit 2 433 000 €, sans les frais de procédure, et autres frais, vous nagez dans l’eau trouble de la dilapidation de fonds publics aux frais du CONTRIBUABLE et tout cela à l’UNANIMITE.
Enfin cette zone géographique comporte à l’Ouest la zone d’activité de St Pair, au milieu l’aménagement de la deux fois deux voies Avranches-Granville, et à l’Est cette future zone, mais c’est TERMINATOR au pays de GTM !
Joël Bellenfant
Enfin la communauté de communes de Granville Terre et Mer a rendu sa copie sur sa stratégie pour favoriser les circuits courts, parfait après un an de consultations et de réunions, auxquelles nous avons participé.
Il faut rappeler pour ce faire que GTM avait chargé de la mission d’étude la Chambre d’Agriculture « alimentée » pour ce faire de la modique somme de 38000 €. Il faut savoir ou tout du moins rappeler que la chambre d’agriculture de la Manche est phagocytée par la trop puissante FDSEA (version départementale de la FNSEA).
Il est vrai qu’à l’été 2017 une enquête a eu lieu regroupant environ 450 témoignages, dont un tiers extérieur à GTM, mais bon, sur néanmoins 33 000 habitants. C’est pour vous dire la fiabilité du panel.
Au cours des réunions, effectivement les salariés de la chambre se sont activés pour générer au sein des participants des idées pour l’approvisionnement en circuit court.
Il faut préciser qu’à de nombreuses reprises nous avons demandé d’abord une définition du circuit court, qui en fait ne doit pas avoir plus d’un intermédiaire entre le producteur et le consommateur.
Mais si l’on est en circuit court, de plus au sein d’une communauté de communes pourquoi avoir un intermédiaire alors que l’on peut traiter directement avec les producteurs, soit par la vente à la ferme, soit sur les marchés, soit par le biais des AMAP (ASSOCIATIONS POUR LE MAINTIEN D’UNE AGRICULTURE PAYSANNE) ?
Pourquoi lors de la réunion de la Haye Pesnel il a été distribué le dépliant des producteurs de Manche Terroirs, qui mélange producteurs bios et conventionnels, alors qu’existe le catalogue des producteurs bios de la Manche édité par le Groupement des Agriculteurs Biologistes.
Pourquoi aussi ne pas dire clairement que l’agriculture biologique se fait SANS PESTICIDES
CHIMIQUES DE SYNTHESE, alors que l’agriculture conventionnelle en use et en abuse, sans prévenir le consommateur qui a droit à l’information.
Si des producteurs locaux conventionnels travaillent sans ces saloperies qui nous empoisonnent, et polluent les cours d’eaux et les nappes phréatiques, qu’ils le disent, mais soient capables de le justifier et le prouver.
Les états généraux de l’alimentation qui ont accouché d’une souris, puisque aucune interdiction du glyphosate n’a pu être inscrite, et les amendements proposant d’étiqueter les produits conventionnels du nombre de pesticides utilisés ont tous été rejetés.
Il a été aussi question, au cours de ces réunions, de l’approvisionnement en circuit court pour la restauration collective, à commencer par les cantines scolaires, et là d’un coup cela devient compliqué, alors qu’au niveau de l’école primaire la décision appartient à la commune, mais qu’au niveau des collèges domaine du conseil départemental il s’agit d’une volonté politique de faire ou pas.
Encore faut il que les cuisiniers des établissements scolaires jouent aussi le jeu, c’est tellement plus facile de commander à une centrale de restauration, qui vous livre de la bouffe toute prête à réchauffer, venant d’on ne sait où ?
Le maire de la Lucerne a déclaré à ce propos : « Il n’y a pas de raison que la restauration collective ne puisse pas proposer de produits locaux. Il faut allotir ». C’est curieux comme propos pour une commune qui nourrit gratuitement une trentaine d’élèves, mais avec seulement deux repas bios par mois, même si cela est positif, alors que le nombre de maraîchers bios dans le secteur se densifie .
Dans l’article de la Manche Libre du 1er décembre 2018 relatant cette réunion de GTM, il est question d’un plan de communication visant à promouvoir les produits locaux vis à vis du grand public, s’il s’agit de la brochure renouvelée de 2018, il faut préciser les informations au niveau de l’utilisation ou non des pesticides, en expliquant la différence entre les deux agricultures.
D’ailleurs lors des rassemblements de « Nous voulons des Coquelicots » le premier vendredi de chaque mois pour obtenir leur interdiction totale, peu d’élus sont présents, notamment à Granville où ni Mme le Maire ni la « Castafiore » «ne sont apparues » !!!
Il a été également proposé une marque locale d’identification, mais pourquoi diantre, bio ou pas bio, pesticidé ou non pesticidé, au moins c’est clair, mais au moins le consommateur aura le choix de vouloir s’empoisonner ou pas à petit feu !
Quant à l’élu RN il déclare : « C’est le moment de promouvoir les produits sans glyphosate et finalement vous oubliez tout ça » c’est pas faux, mais ce sont TOUS LES PESTICIDES qu’il faut virer, il ne faut pas la jouer petits bras !
Mais la cerise sur la gâteau (j’ai failli écrire gâteux) elle vient du vice président de GTM M. Mesnage qui déclare dans un premier temps : « Le but n’était pas de favoriser un type d’agriculture en particulier » Cela on l’avait bien compris en chargeant de l’étude la chambre d’agriculture, mais au moins d’expliquer précisément la différence entre les types de modèles agricoles.
Non content de sa sortie, il précise : « Il serait un peu hasardeux de dire qu’un produit qui n’est pas bio est forcément mauvais » Ce n’est pas tout à fait aussi simple que cela Monsieur le vice président, mais ce qui est certain, c’est que les produits bios comme je l’ai précisé plus haut ne contiennent aucun PESTICIDE CHIMIQUE DE SYNTHÈSE.
En plus vous semez sciemment ou pas le doute dans l’esprit du consommateur et ça ce n’est pas correct.
Par contre j’invite le consommateur a posé des questions partout où il s’approvisionne.
Joël BELLENFANT