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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

granville

Granville, Samedi 1er décembre, inauguration de la rue Ambroise Croizat, fondateur de la Sécurité Sociale

Publié le 3 Décembre 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville, Santé, Société, Liberté - Egalité - Fraternité

 

 

Discours prononcé pour l’inauguration de la rue Amboise Croizat à Ganville par la présidente du Comité des usagers pour la défense de hôpital public de proximité.

 

A Vierzon, le 23 octobre, s’est tenue la rencontre nationale d’élus et de représentants des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité. Réunion orchestrée par le Maire de Vierzon.

 

 

            Il a été débattu des difficultés des établissements hospitaliers et 5 actions communes ont été décidées à l’issue de cette journée :

- de lancer un appel commun (pétition change.org) ;

- de distribuer une lettre à tous les Maires lors du congrès de Maires les 20, 21 et 22 novembre à Paris ;

- de demander un rendez vous auprès de Mme Agnès Buzyn, Ministre des solidarité et de la Santé ;

- d’organiser une action locale le 1er décembre ;

- d’essayer, si possible, d’organiser un référendum d’initiative locale les 26 et 27 janvier 2019.

            Ce qui nous rassemble donc aujourd’hui ,

            C’est celle qui nous permet de nous soigner, d’avoir accès aux allocations familiales, de bénéficier d’une retraite.

            Elle à plus de 70 ans, elle nous concerne TOUS (66 millions) quotidiennement tout au long de notre vie….et pourtant son histoire reste inconnue pour bon nombre de citoyens !

            Vous l’avez reconnue, bien sûr : c’est la Sécurité Sociale !

 

La Sécu !

- d’où vient-elle ?

            - comment a-t -elle été possible ? sur quelle base ?

            - qui sont ses bâtisseurs ?

            - qu’est-elle devenue au fil des décennies

 

Dans l’esprit des gens, la Sécu, c’est de l’administratif. On en parle quand on parle se son déficit « le trou de la Sécu !» Et pourtant c’est bien autre chose : un belle histoire sociale !

 

            Un rêve que tous les peuples font : « Pouvoir vivre sans l’angoisse du lendemain »

 

            — Durant la deuxième guerre mondiale, dans la clandestinité, le CNR (Conseil National de la Résistance) avait défini un ensemble de propositions pour se prémunir socialement et économiquement contre les effets de la finance, pour faire que la France soit autonome sur le plan industriel mais aussi dans le souci d’émancipation des citoyens afin qu’ils soient acteurs conscients éveillés.

 

Le programme bien nommé « les jours heureux ».

 

—Ce programme fut la base des ordonnances de 1945 instituant la Sécurité Sociale.

En effet, a la sortie de cette guerre, il existait déjà des caisses, des mutuelles, « les assurances sociales », mais elles ne couvraient qu’un tiers de la population, avec des remboursements limités. Les fondateurs de la Sécu, enthousiastes, optimistes, voulaient parvenir à généraliser la Sécu à toute la population.

            Son financement était prévu par les cotisations des salariés et des patrons. Son budget géré par les représentants des salariés qui détenaient 75% et le patronat 25%.

 

— 1945 - 2 ordonnances concernant : les risques maladie, la maternité, l’invalidité, la vieillesse et le décès.

 

— 1946 - 3 ordonnances : celle qui posait le principe de généralisation de la Sécu, puis celle des allocations familiales étendues à toute la population et celle qui précisait le système de réparation en cas d’accident du travail.

L’assurance chômage aurait dû intégré la Sécu ! Mais si les forces réactionnaires faisaient profil bas au sortir de la guerre, très vite l’idéologie libérale reprit du poil de la bête !

 

— Dès sa création, ce système solidaire universel qu’est la Sécu, s’est trouvé des opposants :

Le patronat bien sûr, mais aussi les mutuelles qui perdaient leurs prérogatives, la médecine générale qui craignait d’être étatisée, même l’église qui se voyait perdre ses caisses de solidarité. Ce qui fait que les indépendants, les commerçants et les artisans ont refusé. Seul l’ensemble des salariés du commerce et de l’industrie fut couvert par la Sécu.—

 

Il faut réaliser que ce sont des milliers et des milliers de gens, avec les militants communistes et les syndicalistes CGT qui ont mis toute leur énergie, leur temps libre pour mettre en place les caisses maladie, de retraite, d’allocations familiales dans tous les départements…en moins d’un an !

Ceci sous la gouvernance d’Ambroise Croizat, ministre du travail, ministre communiste ! Pas du goût de tout le monde ! Difficilement supportable !

 

De 1960 à 1967 – Les salariés perdent de leur pouvoir à la direction de la Sécu qui doit répondre à une logique gestionnaire.

 

— 1967 – Les ordonnances Jeanneney établissent le paritarisme dans son administration 50% aux salariés, 50% aux patronat. De Gaulle sépare les risques en 4 caisses distinctes.

 

— Les années 80 vont faire basculer d’une logique sociale à une étatisation à une conception technocratique, cette belle institution. Jusqu’en 2004, où il n’y a plus de représentants de salariés dans le processus de décision ; les syndicats n’ont plus qu’un avis consultatif.

C’est Alain Juppé qui fait rentrer la finance plutôt qu’augmenter les cotisations.

Et les gouvernements successifs n’ont eu de cesse de réduire les moyens de la Sécu, sans pour autant régler son déficit ! Mais en créant un appel d’air pour le secteur privé.

 

— On a vu l’instauration de la T2A (tarification à l’acte) pour financer les hôpitaux et permettre aux cliniques privées de choisir les actes les plus rentables.

 

— La loi Bachelot qui créait l’ARS ( Agence Régionale de Santé) qui a tout pouvoir, étant le bras armé de l’appareil d’Etat.

 

— Les réformes Touraine avec le développement des dépassements d’honoraires, la gestion des hôpitaux comme des entreprises.

 

— Et le gouvernement Macron - Buzyn jouent la suite logique avec sa réforme « ma santé 2022 » qui ne se préoccupe que la médecine générale, qui fait payer la santé par la CSG (Contribution Sociale Généralisée), qui instaure la retraite par points, qui, avec le prélèvement de l’impôt à la source sur les salaires, rendra encore plus opaque la part des cotisations sociales….

Ainsi ont expliquera qu’on ne peut plus financer la Sécu comme après la guerre « c’est ringard ! », « non au monopole de la Sécu ! ».

 

— 630 milliards, tel est le budget annuel de la Sécu, qui échappe à la loi du marché ! On comprend l’impatience des assurances privées !

Des dépenses qui augmentent bien sûr avec l’augmentation de la durée de vie.

Et on ne pourrait pas plus garder le principe solidaire d’une Sécurité Sociale « chacun cotise selon ses moyens, chacun reçoit selon ses besoins ».

N’oublions pas que nos cotisations sont une partie de notre salaire, c’est du salaire socialisé. Et jusqu’en 1991 la Sécu était financée à 90% par nos cotisations, aujourd’hui à 60%.

Bien sûr le chômage, les salaires de misère, mais pas que…les cadeaux faits aux riches :

- le CICE (Crédit d'Impôt Compétitivité Emploi) 40 à 50 milliards et qui ne crée pas d’emplois ;

- la suppression de l’ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune) qui ne ruisselle pas ;

- les exonérations des cotisations patronales et bientôt les cotisations salariales, 60 à 70 milliards ! C’est du vol !

            - l’évasion fiscale.

Des cadeaux donc moins de recettes. Et parallèlement le gouvernement rend les mutuelles complémentaires obligatoires, augmente les déremboursements, le reste à charge, ferme les services hospitaliers, supprime des milliers de postes de soignants, vote un PLFSS (Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale) dont le montant est loin des besoins.

 

            TOUT est fait pour réduire la place de la Sécu sous prétexte d’économies. Or le coût de la gestion de la Sécu est de 6% de son budget, les complémentaires privées qui se concurrencent dépensent 23% de leur budget en marketing.

            Alors, suffit les discours sur le « trou de la Sécu », sur le coût des dépenses sociales « les charges ». L’argent de la Sécu appartient aux assurés sociaux. Cotiser donne des droits, c’est le contraire de la charité.

 

Nous voulons une Santé du XXIème 100% Sécu, fidèle aux principes fondateurs de 1945, qui réponde aux besoins actuels de la population : prévention, soins, perte d’autonomie.

            Et s’il est vrai qu’il y a excédent, nous exigeons que cet argent aille à la Sécu et non pour renflouer les caisses de l’État.

 

            C’est pourquoi, aujourd’hui nous aimerions rendre hommage, un hommage discret mais non moins sincère, à un des fondateurs de la Sécurité Sociale : Ambroise Croizat.

 

            Né en 1901 d’un père métallurgiste Savoyard qui lancera une grève importante pour la protection sociale en 1906. Ambroise Croizat prend la relève dès l’âge de 17 ans :

            Il adhère à la CGT, il anime de nombreuses grèves.

            Présent dès le début des grandes grèves des métallos de1936, il encourage à l’étendre à tous les secteurs. Il veut faire germer les acquis obtenus par le Front Populaire.

            Il se bat pour imposer des conventions collectives écrites pour mettre fin au bon vouloir des patrons.

            Parallèlement il encourage une politique sociale et culturelle avec priorité aux enfants et aux anciens. Mais disait-il « gardons nous de les considérer comme acquis, le patronat ne désarme jamais ! ».

En effet, dès 1937, les nuages arrivent du côté du patronat qui se réorganise et influence le gouvernement.

1938 – Les lois de régression sociale arrivent en cascade, décrétées par le gouvernement Daladier. Ambroise Croizat appelle à la résistance mais la répression est violente. Le patronat tient sa revanche ! La haine est partout, surtout vis à vis des Communistes

1939 – Le gouvernement les jette en pâture, le PC est dissout, Ambroise Croizat est sans cesse suivi, il sera arrêté sur les marches de l’Assemblée, en octobre. D’abord la prison de la Santé, puis de prison en prison, il finit au bagne de Maison Carré à Alger, là où l’on jetait « les indésirables français ». 22 mois de détention dans des conditions horribles.

Ouverture du bagne le 5 février 1943. Libérés, Ambroise Croizat et ses amis syndicalistes et communistes négocient ardemment pour faire sortir les 3200 militants encore enfermés.

Amaigri, fatigué, Ambroise Croizat reprend la route pour reconstruire le PC ; il mobilise la population, dénonce la collaboration, s’adresse à la Résistance Française… Il veut redonner la dignité aux travailleurs, aux Français, afin que sang versé n’est été vain.

« Accoucher d’une France nouvelle, celle des nationalisations et de la Sécurité Sociale ».

 

— Dès septembre 1943, Ambroise Croizat rejoint la CGT clandestine et va présider la commission travail avec De Gaulle. C’est là que va prendre vie le programme du CNR de mai 1943 présidé par Jean moulin.

— Une France exsangue, un patronat sali par la collaboration, un peuple avide de justice, une CGT et un PC forts : le rapport de force est là !

5 ministres communistes au gouvernement provisoire de De Gaulle. Ambroise Croizat « Ministre du travail et de la Sécurité Sociale ». Il y restera 2 ans.

— On imagine l’immensité du travail qui les attend dans cette France ruinée, face à ces millions de Français qui ont mis tous leurs espoirs dans ces Ministres qui les représentent.

Il faut se battre pour imposer les réformes du CNR. La Sécu devient un droit fondamental, universel et solidaire (unicité, universalité, solidarité, démocratie). Vaste chantier !

2 ans consacrés à ce système cohérent autour des 138 caisses primaires d’assurance maladie et 113 caisses d’allocations familiales.

« rien ne pourra se faire sans vous… Elle implique une action concrète sur le terrain…Elle réclame vos mains ». Appel entendu : construire des locaux, tenir des permanences, récupérer les feuilles de soins, les arracher aux assureurs privés, convaincre les médecins qui hurlaient à l’étatisation de la médecine… Et il fallait faire vite !

 

C’est ainsi que Ambroise Croizat laisse les plus belles conquêtes sociales :

un système de prestations familiales uniques au monde ;

la retraite dans sa conception moderne ;

la majoration des heures supplémentaires ;

l’augmentation des primes du travail de nuit et du dimanche ;

le mois de congés payés ;

l’augmentation des salaires ;

le statut de la fonction publique ;

la formation professionnelle ;

les conditions de travail ;

la médecine du travail et encore bien d’autres lois sociales…

 

Toujours en contact avec la population, très à l’écoute, il pouvait ainsi déterminer ce qui devait être fait pour toujours aller vers plus de dignité.

 

Mort le 17 février 1951, à 50 ans, 1 million de gens , dans les rues de Paris, qui marche vers le Père Lachaise.

Qui peut se targuer ? non ? Son nom entrera dans le dictionnaire seulement en 2012 !

Marcel Paul qui a œuvré à ses côtés pour défendre un statut pour les mineurs, gaziers et électriciens…n’y est toujours pas !

 

— Un tel personnage mérite son nom dans notre ville. C’est pourquoi nous avons voulu rendre hommage pour tout ce qu’il nous a apporté, lui et ses camarades :

La dignité, le goût de la solidarité, ce qui fait son identité.

 

A nous de sauvegarder cette conquête !

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GRANVILLE : PLU ANNULE, ANALYSE ET PRÉCISIONS

Publié le 1 Octobre 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville, Tribune libre

Suivant jugement en date du 25 septembre 2018 le Tribunal Administratif de Caen a annulé purement et simplement le PLAN LOCAL D’URBANISME de la ville de GRANVILLE que le conseil municipal avait approuvé par délibération du 29 mai 2017.

Les deux éléments forts décelés par le rapporteur public et donc retenus par le tribunal, concernent notamment :

L’évolution surréaliste de la population municipale

Le taux de croissance retenu dans le rapport de présentation du PLU est de 0,8 alors que ce taux n’a jamais dépassé 0,4 %. Dans son rapport le commissaire enquêteur avait même constaté qu’entre 2009 et 2014 ce taux de croissance n’était que de 0,16 %.

Entre 2010 et 2015 la croissance démographique n’a été que de 0,3 % soit 206 personnes supplémentaires.

Cette croissance régresse.

Il est indiqué dans le rapport de présentation qu’entre 1999 et 2013 la population n’a augmenté que de 417 personnes alors que 1520 logements ont été construits.

On est dans la démesure totale.

Pour mémoire il faut rappeler que le Shéma de Cohérence Territorial du Pays de la Baie, préconisait une croissance maximum de 1 %, on est très loin du compte et preuve en est que la vertuosité de ce SCOT reste encore à démontrer ;

Par ailleurs chiffre qui n’a pas été repris mais qui mérité attention pour bien comprendre l’évolution de population et les besoins en logements, c’est indiqué dans le rapport de présentation c’est le nombre de logements vacants s’élevant à plus de 950, énorme pour une ville de 13 000 habitants.

Mais ce même rapport prévoit la construction de 1500 logements pour les 15 ans à venir.

C’est énorme, mais surtout démesuré et complètement surréaliste, surtout que le projet de la Clémentière de 760 logements, dénommé « Ecoquartier » mais sans définition ni cahier de charges même prévoyant 20 % de logements sociaux, n’avait qu’un but enrichir un peu plus les promoteurs Pozzo ; Nexity et la Shema.

Point sur lequel ils se basaient pour obtenir la déclaration d’utilité publique.

La trop grande consommation d’espaces agricoles

Dans le rapport de présentation il est noté que la surface urbanisée de la ville a doublé sur la période 1976/2016, faisant apparaître entre 2003 et 2016 une consommation d’espace urbanisé de 52,6 ha.

La Clémentière prévoyait une consommation d’espace de 34 ha, malgré la conservation en zone humide du Talweig.

D’ailleurs la mairie ne reculant devant aucun sacrifice, au lieu de renouveler deux établissements scolaires du quartier St Nicolas, a préféré construire un nouvel établissement flambant neuf de 11 classes, toujours la démesure !

Et ce dixit la mairie ce lundi 1er octobre sur son site, indique « que le futur groupe scolaire doit attirer des jeunes ménages, puisque la Clémentière prévoyait 20 % de logements sociaux, pour lesquels les demandeurs sont sur liste d’attente faute de logements disponibles ». vous vous rappelez du nombre de logements vacants qui soit toujours se situer autour de 900/950, on rêve, ben non puisque c’est la mairie qui le dit ! De qui se moque-t-on ?

Le rapporteur public a bien précisé que sur cette consommation d’espace agricole il y avait méconnaissance des dispositions de l’article L 101-2 du Code de l’Urbanisme

La Horie

Dans ce même communiqué municipal il est précisé « L’aménagement du secteur de la Horie, qui prévoit à terme la requalification de l’entrée de ville par la mise en valeur du patrimoine bâti (manoir de la Horie) et la destruction du bâtiment situé au niveau du rond-point d’Hacqueville (propriété de l’association Saint-Yves) ».

Mais Madame le Maire se garde bien de rappeler qu’il s’agit d’un espace boisé classé et qu’une partie des arbres devait disparaître.

D’ailleurs il faut rappeler que le PLU précédent, attaqué aussi par les mêmes associations avait été annulé partiellement en tant qu’il portait sur la Horie et le Port.

Les parkings

Le rapport de présentation prévoyait aussi la création de deux parkings (pour les grandes manifestations, notamment le carnaval) l’un à l’entrée de Granville sur la route de Villedieu (1,5 ha), l’autre sur la route d’Avanches en face l’hôpital (2 ha) le tout amputant des terres agricoles de surcroit en prairies en cours d’exploitation.

Conclusion

Ce que je voudrais ajouté, c’est que lors de la présentation du PLU à la Commission Départementale de Préservation des Espaces Agricoles Naturels et Forestiers (novembre 2016) , nous avions attiré déjà l’attention sur tous ces points discordants de Monsieur BLANCHET, l’adjoint à l’urbanisme, entrainant un avis simple négatif de la commission à l’unanimité.

Nous avions notamment insisté sur les calculs faux de l’évolution démographique et de besoins de logements, constatant donc déjà la parfaite inutilité de l’écoquartier de la Clémentière.

Nous sommes donc ravis que le rapporteur public ai pu faire les mêmes constats.

Nous avions aussi constaté l’inexistence du marquage des « dents creuses » et encore moins de leur surface.

Dans ces colonnes j’avais écrit il y a quelques mois un article sur l’adjoint à l’urbanisme qui tentait de donner sa version de la compensation des terres agricoles artificialisées, que j’avais intitulé « LE GRAND COMPENSATEUR » faisant remarquer à juste titre que sa définition résultait d’une réunion entre des membres de Granville Terre et Mer et la (seule) FDSEA de la Manche.

J’avais précisé que cette compensation était impossible sauf à déshabiller Pierre pour habiller Paul, c’est à dire l’artificialisation. Raté !

Désormais il va falloir laisser ces terres à l’agriculture.

Enfin dans le communiqué municipal Mme le maire « regrette l’action de ces associations menée dans le but de préserver des intérêts individuels, au détriment du développement de Granville et de l’intérêt général » rien que çà. Elle avait déjà il y a quelque temps menacé les associations du risque de recours abusif, heureusement cette action n’est pas de sa compétence.

Rendez vous pour l’examen du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal !

Joël BELLENFANT

 

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Refusons le projet immobilier sur les ports de Granville

Publié le 17 Septembre 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Luttes, Granville

 

Granville est le 1er port coquillier de France, Granville est le 8e port de pêche en France, le CRNG a été nommé École française de voile de l’année 2017

Ce projet est une délocalisation des commerces et loisirs existants du centre-ville, au détriment des activités maritimes de Granville.

C’est dénaturer Granville et vendre son avenir aux promoteurs immobiliers avec la complicité très active de l’actuelle municipalité.

Pêche, fret, plaisance et transport de passagers sont le patrimoine économique et l’identité de Granville.

Signez la pétition

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Port de Granville : Un projet encore plus délirant que les précédents

Publié le 27 Août 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville, Résistance

 

Communiqué de presse de la France Insoumise

 

Ce qui a été publié du "projet portuaire" actuel et qui n'en n'a que le nom , comme bien d'autres avant lui , laisse entrevoir un pur projet immobilier. Il faut noter au passage que depuis 43 ans , date d'ouverture du bassin de plaisance , aucun investissement conséquent n'a été réalisé dans le port de Granville , en dehors de ce qui a été financé par les taxes d'usage sur la valeur de la pêche débarquée .

 

Donc projet immobilier dont les défauts ont déjà été soulignés par plusieurs formations et associations locales , à savoir :

-- orientation tout loisir et tourisme

-- sabordage du port de commerce

-- privatisation des quais et du Domaine Public Maritime

-- détournement de la clientèle du centre ville vers le seul quai sud .

 

 A l'heure ou la saison touristique montre ses limites et où la pêche artisanale , après un cycle de vaches maigres, se remet à gagner sa vie de façon satisfaisante - on fait le choix de ce qui va banaliser le port sur des orientations incertaines du point de vue maritime. C' EST SUR LA PÊCHE QU' IL FAUT MISER AUJOURD'HUI ! Comme par le passé . Les quais ici ne sont pas très longs, il faut en réserver chaque mètre à nos marins. Faire tout pour soutenir un nouvel essor des activités productives traditionnelles, du cabotage, de l'emploi et de la manne qu'elles représentent - agrandir le terre plein de carénage et remettre la forme de radoub en service , par exemple, pour relancer les activités de maintenance qui s'appauvrissaient depuis quelques années .

 

Des hôtels , un casino , des salles de cinéma , une galerie marchande et des lieux de congrès ne sont pas à leur place sur un port . Est-ce avec ces trucs que l'on trouve n'importe où (genre Disney land) que l'attractivité et le caractère de Granville vont être relancés ? si encore on nous proposait un Musée de la Mer et d'histoire locale ... !

 

Ce mauvais projet n'a même pas fait réagir "l'opposition" départementale qui , comme tout le monde , connaît par contre le coût réel à long terme de ce genre d'aliénation du Domaine Public (DSP ou PPP) donc d'abandon de la maîtrise du futur de la Ville .

 

Ce projet ne fait pas du tout l'unanimité localement et nous soutenons sans réserve des Associations qui l'attaquent ainsi que l'analyse qu'elles en font .

 

Août 2018.

JMS

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Granville : Projet portuaire concocté par la Municipalité et le Département.

Publié le 28 Juin 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville

VMVG - Vie et Mémoires du Vieux Granville

Projet portuaire concocté par la Municipalité et le Département.
Voici le nouveau projet portuaire de la ville de Granville.

Il est tout sauf portuaire, il oublie les pêcheurs, il détruit le fret, il vide la ville de son casino, de son cinéma, de ses commerces et il oublie les vents d'ouest...
Quand le département a refusé de laisser la gestion des ports à la Région nous ne savions pas pourquoi.
Désormais nous savons : le Département est un promoteur immobilier que le développement des activités portuaires laisse totalement indifférent.

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Ciné Débat Granville : Cycle « EN MAI, VOIS CE QU’IL TE PLAIT »

Publié le 24 Mai 2018 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Annonces, Granville

 

Ciné Débat Granville

 

En partenariat avec :

Cinéma Le Sélect Granville

Normandie Images

 

Cycle « EN MAI, VOIS CE QU’IL TE PLAIT »

 

Quatre films et une conférence

 

Toutes les projections auront lieu au cinéma Le Sélect.

La conférence aura lieu au  Lycée la Morandière.

Tous les films sont suivis d’un échange avec la salle.

 

Jeudi 17 mai 2018 20h30

 

UN SI JOLI MOIS DE MAI

Film documentaire de Bertrand Delais (France 2008)

« A partir d’images d’archives et de témoignages d’aujourd’hui, ce film revisite ce que fut cette année, à nulle autre pareille, par celles et ceux qui l’ont vécu, à Rouen, à Caen ou dans des petites villes de Normandie »

En présence du réalisateur, Bertrand Delais (président de L.C.P à partir du 8 juin) et de Guy Robert, syndicaliste à Caen en 1968.

Et également de Denis Darroy, directeur et Elvire le Cossec de Normandie Images qui a soutenu le film.

 

Jeudi 24 mai 2018 20h30

 

LE REDOUTABLE 

Film de Michel Hazanavicius (France 2017)

Avec un éclairage sur le film par Michel Ferry, gérant du Sélect.

« A partir du livre de son épouse de l’époque, Anne Wiazemsky, cette fiction nous restitue quelques mois de Jean-Luc Godard, avec au centre, les événements de mai… L’occasion de revenir sur une époque qui a aussi marqué l’identité du cinéma hexagonal. »

 

Vendredi 25 mai 2018 18h00

 

En partenariat avec Alternative Citoyenne

A l’auditorium du Lycée La Morandière

Conférence « Liquider Mai 68 »

Par Yann Le Pennec, éducateur et auteur. Acteur et témoin des « événements »

Entrée gratuite

 

Lundi 28 mai 2018 20h30

 

LE DROLE DE MAI, chronique des années de boue

Film documentaire de José Vieira (France 2008)

« Images inédites et témoignages directs pour évoquer ceux qu’on ne destinait à tenir aucun rôle dans ce qu’ils percevaient comme une guerre civile…

Ici les ouvriers immigrés portugais et leurs familles reclus dans les bidonvilles à côté des cités champignons qu’ils bâtissaient de leurs mains… »

 

Jeudi 7 juin 2018 20h30 (à confirmer)

 

GRANDS SOIRS ET PETITS MATINS

Film documentaire de William Klein (France 1978)

Le mois de mai 1968 à Paris par le cinéaste et photographe américain William Klein. La caméra se porte dans les rues du Quartier latin, de la Sorbonne à l’Odéon, tout près des manifestants, enregistrant les débats sur le vif et au jour le jour.

Débat conduit par Yann Le Jossic, professeur d’histoire avec Thierry Fagart, avocat et Yann Le Pennec, auteur.

 

 

Rappel : séances aux tarifs habituels du cinéma Le Sélect

Et aussi en partenariat avec MaCaO: jeudi 30 mai 2018 20h30

Projection du film Milla, en présence de Valérie Massadian, réalisatrice.

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LE COURRIER DES PORTS

Publié le 25 Août 2017 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville

Bulletin de l’association pour la Promotion des Ports de Granville

177, rue de la Fontaine – 50400 Granville

Courriel : appg@netcourrier.com Bulletin n° 60 – Août 2017

Imprimé par l’APPG – Bulletin périodique d’information à destination de ses adhérents

Edito

Le 29 mai dernier, le conseil municipal de Granville a entériné un nouveau Plan Local d’Urbanisme qui privatise la majeure partie des terre-pleins portuaires pour y développer du tourisme et de l’immobilier au mépris des activités économiques existantes.

Avec d’autres associations de protection et de sauvegarde de notre espace de vie, nous avons tenté de dialoguer en vain. Durant la procédure de révision, et ce depuis la concertation jusqu’aux conclusions de l’enquête publique, nous n’avons jamais été confrontés à autre chose qu’un monologue.

En faisant une fois de plus le choix exclusif du tout ou rien en faveur du tout tourisme et de l’immobilier sur le port, la municipalité Granvillaise a confirmé qu’elle n’a aucune vision objective des enjeux économiques du territoire. Bien plus, elle méconnaît les activités existantes et montre une absence totale d’ambition pour l’exploitation du potentiel portuaire.

Le prétendu consensus affirmé à grands renfort de déclarations intempestives dans la presse s’est révélé voler en éclats lors du dernier conseil portuaire. L’APPG a même eu droit à des menaces de rétorsion contre ceux qui lanceraient une procédure pour obtenir l’annulation du PLU. La méthode ne nous a ni convaincus ni impressionnés. A défaut d’être entendue, l’APPG avec d’autres associations et une dizaine de particuliers ou professionnels a engagé une ultime démarche avant la procédure contentieuse : un recours gracieux en annulation de cette approbation du PLU est actuellement déposé sur le bureau du maire.

Livrer les quais à l’appétit d’opérateurs privés, c’est obérer définitivement l’avenir économique des ports de Granville, c’est bannir le commerce de fret et asphyxier la pêche professionnelle en les privant des espaces de travail qui leurs sont nécessaires (une copie numérique de ce Courrier des Ports est disponible sur simple demande à appg@netcourrier.com).

Nous demandons à chaque adhérent de porter à la connaissance de son entourage le combat de l'APPG et d'appeler à nous rejoindre.

Questions aux associations

Nous avons rencontré Françoise de Lignac (Association des Amis de l’Anse de Hérel – AAAH) et Catherine De Vos (Vies et Mémoires du Vieux Granville – VMVG) pour leur poser deux questions :

Quelles sont, pour l’essentiel, les raisons qui poussent l’association dont vous êtes présidente, à s’opposer à la révision en cours du PLU de Granville ?

AAAH : Notre association a pour objet de « défendre l’environnement dans tous ses aspects, en matière notamment d’urbanisme, d’architecture et de défense des sites bâtis et naturels ». Le nouveau règlement et le nouveau zonage très inadaptés aux lieux aggraveraient la situation actuelle de dégradation de la ville par les promoteurs et certains constructeurs, notamment en ce qui concerne le cadre de vie, le patrimoine, l’environnement et les paysages. Les projets d’aménagement insuffisamment étudiés et non actualisés peuvent avoir des conséquences graves sur le développement économique potentiel de Granville Terre et Mer. En effet, le projet départemental d’aménagement des Ports de Granville sur lequel s’appuie la municipalité impacterait de façon irréversible la partie ouest de notre ville et particulièrement l’anse de Hérel et le CRNG.

VMVG : Les buts de notre association nous permettent de réagir contre une révision de PLU qui va profondément modifier et parfois de façon insidieuse, le cadre de vie des Granvillais. Ce projet de modification d’urbanisme est un cadeau royal de la municipalité aux investisseurs sans qu’il y ait aucune préoccupation de l’aspect économique et par conséquent de création de nouveaux emplois.

Pourquoi avoir décidé de vous réunir avec d’autres associations pour manifester votre opposition ?

AAAH : Nos deux associations et l’APPG agissent dans des domaines en partie différenciés qui sont complémentaires et nous pouvons rechercher ensemble, plus efficacement, des propositions pertinentes à mettre en œuvre.

VMVG : Nos trois associations couvrent tous les secteurs de la ville et nos buts sont totalement complémentaires. Nous sommes très solidaires car c’est l’avenir de la ville qui est menacé par cette révision de PLU. Enfin, nous pourrons équitablement nous partager les frais financiers (avocat) sachant que nous ne recevons aucune subvention.

 

AAAH et VMVG : La ville de Granville, par son passé, sa riche histoire maritime et humaine, son patrimoine et ses habitants, mérite beaucoup mieux que ce PLU dangereux pour son avenir.

 

André Piraud, marin-pêcheur

André Piraud est marin-pêcheur à bord de Octopussy. Ce navire de 12 mètres est polyvalent mais débarque en criée bulots et coquilles. C’est l’un des 52 navires de pêche de Granville, qui est, il faut le rappeler, le premier port coquiller français*.

La pêche professionnelle n’est pas une activité pittoresque, même si le spectacle des navires entrant ou sortant du port est toujours plaisant. La pêche est une industrie qui a ses contraintes et ses exigences. Parmi les contraintes, il y a celle de la polyvalence, comme dans la plupart des ports. Mais à Granville un même navire peut faire trois métiers différents dans la même semaine. On doit passer parfois d’un chalut à des dragues à coquilles, à des casiers à bulots …

Mettre un chalut à terre ne peut pas se faire n’importe où. Les deux angles que le quai d’Orléans forme avec le quai sud et le quai nord sont indispensables. C’est une des exigences de la pêche : disposer des espaces à terre nécessaires à la gestion des apparaux, la maintenance des navires et l’avitaillement, notamment en fuel.

Le port est l’outil industriel dont la pêche a besoin et l’usage du domaine public est un point clé de l’aménagement du port. Pour les pêcheurs, partager le domaine avec les autres activités portuaires est normal. Mais partager, c’est utiliser ensemble l’espace, ce n’est pas séparer les usages. C’est pourtant hélas cette séparation que veut réaliser le PLU qui prévoit de privatiser le quai d’Orléans et le quai sud au profit d’activités plus touristiques que portuaires.

Pour André Piraud, cette privatisation est une ligne rouge qui ne doit pas être franchie. C’est pourquoi il contestera le PLU devant le tribunal

*Avec 19 millions d’euros de chiffre d’affaire annuel, la pêche est le premier employeur des ports de Granville : sur les 790 emplois liés aux ports de Granville, 330 sont des pêcheurs.

Alors que la pêche n’a pas l’espace nécessaire pour travailler et stoker ses apparaux,

les quais sont utilisés pour pourvoir au déficit du stationnement.

La réponse du PLU … encore et encore de l’immobilier, même à cet emplacement !

 

Emmanuel Hélie, restaurateur

Emmanuel Hélie est restaurateur à l’enseigne Les Casteliers, 74 rue du Port. La bonne santé de son commerce est due à la qualité de la cuisine et du service et à l’ambiance chaleureuse du décor. Mais Les Casteliers a un autre atout majeur : il est situé dans la « carte postale » du port de Granville. C’est la relation visuelle directe entre l’assiette et les bateaux de pêche, entre le décor « irlandais » et les vieux gréements qui est l’esprit de la « carte postale » que les touristes viennent chercher ici.

Mais Emmanuel Hélie est Granvillais dans l’âme et la « carte postale » n’est pas pour lui un décor de théâtre. C’est au contraire l’image d’un lieu de vie où les différentes activités portuaires sont encouragées et organisées. La nécessaire connexion entre la ville et le port doit se faire par la rue du port qui doit être une vraie Rue Du Port et non pas juste une rue appelée « du port ».

Il est indispensable d’y organiser le partage intelligent du domaine portuaire depuis le quai nord jusqu’à la cale de radoub en longeant le bassin à flot, la criée et le port d’échouage. La rue du Port, c’est l’espace où doit être organisée l’alliance entre le port et la ville. Les commerces de la façade urbaine sont en lien direct avec les marins, qu’ils soient pêcheurs ou skippers.

Ouvrir le quai sud et le quai d’Orléans à des établissements hôteliers et des commerces, notamment de bouche, non seulement priverait Granville du bénéfice du fret maritime, mais aussi mettrait en péril les commerces de la rue du Port (les mois d’hiver sont toujours un moment rude).

Pour Emmanuel Hélie, le nouveau PLU ne prend pas en compte les vrais enjeux économiques de la rue du Port, le PLU ne met pas suffisamment en valeur la cale de radoub, qui doit être un point fort pour le carénage et la maintenance des navires de tous types, le PLU ne donne pas d’orientations pour un aménagement intelligent de la rue du Port.

Pour ces trois raisons principales, il contestera le PLU devant le tribunal administratif.

 

Franck Lemonnier, mytiliculteur

Franck Lemonnier est mytiliculteur. Il a planté ses bouchots sur les grèves de Chausey et débarque ses moules à la criée de Granville. Il est l’un des gens de mer dont le travail fait la renommée nationale de la Baie du Mont Saint-Michel et plus particulièrement des ports de Granville. Le métier de mytiliculteur se fonde sur trois matières premières indispensables : un bon naissain, une bonne qualité des eaux et un bon usage du domaine maritime et portuaire. C’est pourquoi Franck Lemonnier considère que le PLU de Granville voté en mai dernier met en péril son activité et plus largement celle des éleveurs d’huîtres, de palourdes… de la baie de Granville.

Pour lui, ce PLU ne cherche pas à améliorer la qualité des eaux marines et des cours d’eaux côtiers, il aura au contraire pour résultat d’aggraver une situation déjà préoccupante. La qualité de l’eau, à Chausey comme à la côte, se dégrade et des eaux encore cotées A (meilleure qualité) ne mériteraient en fait qu’un classement en B. Les épisodes d’interdiction de baignade et de pêche à pied se multiplient et cependant, le PLU reste muet sur ce sujet pourtant crucial.

Ce PLU met aussi en péril le bon usage du domaine portuaire. Il ne s’agit pas seulement de poser son bateau le long du quai sud mais il est nécessaire que l’espace publique de ce quai permette que les services (réparation, entretien, changement d’apparaux), les fournitures et les marins eux-mêmes puissent accéder aux navires. Or, il est prévu de privatiser le domaine portuaire pour la réalisation de programmes immobiliers et hôteliers. Cette privatisation pénaliserait les pêcheurs et les conchyliculteurs. De plus, ce serait céder aux intérêts immobiliers privés un bien construit depuis le XVIème siècle par l’argent public, venant des taxes versées par les pêcheurs et les armateurs.

Face à ces deux principaux défauts, Franck Lemonnier a décidé de défendre l’avenir de son métier et en conséquence de demander aux juges d’invalider les dispositions du PLU nuisibles aux conchyliculteurs.

Les 170000 m3 de vases rejetées à proximité du littoral posent un problème pour la qualité des eaux côtières proches ainsi que pour l’estran.

Celles-ci modifient la granulosité des fonds sableux où elles sont déversées, qui deviennent impropres à la vie de nombreux coquillages, élevés ou sauvages

Nous avons souvent pu constater que les distances autorisées pour les rejets ne sont que rarement respectées. Les déversements à proximité du roc deviennent même une entrave au chalutage côtier en périodes autorisées.

 

 

 

 

 

 

Bulletin d’adhésion APPG année 2017

 

Adhésion individuelle : 10 € - cotisation annuelle de base

Adhésion couple : 15 € - cotisation annuelle de base

Cotisation de soutien : ………. €

Chèque à libeller à l’ordre de : ’APPG et à retourner à APPG, 177 rue de la Fontaine, 50400 Granville

 

M. Mme Melle Nom …………………………………………… Prénom ………………………………………

M. Mme Melle Nom …………………………………………… Prénom ………………………………………(si couple)

Adresse …………………………………………………………………………………………………………………….

Code postal ……………….. Ville ……………………………………………… Pays ……………………………..

Téléphone …………………………………… Courriel ………………………………………………………………..

 

Le …../…../ 2017 Signature (s)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le Carnaval municipal continu - Suspension des élections municipales à Granville

Publié le 23 Février 2017 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville

La tenue de nouvelles élections municipales à Granville a été suspendue ce mercredi 22 février 2017.

Le préfet de la Manche, Jacques Witowski, a retiré ce mercredi 22 février 2017 son arrêté annonçant la tenue de nouvelles élections municipales les dimanches 26 mars et 2 avril 2017, le maire Dominique Baudry et ses opposants réagissent.

Le maire Dominique Baudry s'interroge "concernant le tribunal administratif de Caen. Je ne comprends pas qu'ils nous aient envoyés vers la Cour administrative d'appel de Nantes alors que ce contentieux relevait du Code électoral et non du Code des collectivités territoriales. La Chambre de Nantes a donc transféré notre appel auprès du Conseil d'Etat. Je vais donc saisir un avocat spécialisé pour le Conseil d'État, puisque ne plaident au Conseil d'État que les avocats qui sont inscrits au Conseil d'État. Désormais, cette affaire pourra également être jugée sur le fond..."

Un coup dur pour Michel Peyre

L'autre principal protagoniste de cette affaire, à savoir le chef de file de l'opposition, Michel Peyre, a lui indiqué: "Nous sommes respectueux du droit. Si Madame Baudry a estimé qu'il fallait aller devant le Conseil d'Etat, c'est son droit. Nous attendons donc la réponse du Conseil d'Etat pour savoir si sa requête est recevable. Si elle est recevable, nous nous conformerons dès lors à la décision du Conseil d'Etat." Un véritable coup dur pour celui qui s'apprêtait à se déclarer officiellement candidat au cours de la semaine...

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L’IMMOBILIER DANS LE PAYS GRANVILLAIS et LA MANCHE

Publié le 11 Février 2017 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville

L’acquisition immobilière :

Dans son édition du 23 janvier 2017 le Journal Ouest France, page Granville nous livrait les réflexions de 4 professionnels du Pays Granvillais sous le titre alléchant « Immobilier : le pays granvillais attire toujours » et pourtant ils ont franchement l’air triste sur la photo qui illustre le papier.

Ces 4 professionnels constatent sur 4 communes (Donville, Granville, St Pair et Yquelon) une hausse des prix de 2 ,5 %, Comme çà au doigt mouillé peut-être ?

Au regret de vous décevoir on assiste à une baisse constante des prix et heureusement.

Les salaires et revenus ont peu augmenté, le taux de croissance est faible, les prêts à taux bas commencent à se raréfier.

Autre constat le prix au M2 est plus élevé que la moyenne basse normande, pourquoi ?

Qu’est-ce qui peut justifier un tel prix ? Leur réponse se trouve un peu plus loin dans l’article « Avec la loi de l’offre et de la demande on a du mal à tenir les prix » quel constat d’impuissance, voir d’incompétence car qui fixe les prix au départ, en essayant souvent d’anticiper du prix fort du vendeur.

Le même professionnel qui retourne quelques mois plus tard expliquer que ce n’est pas tenable, qu’il faut baisser.

Simple réflexion pour les futurs acquéreurs : compte tenu des prix proposés votre marge de négociation s’établit entre 20 à 30 % en moins.

En effet la plupart des prix demandés à la vente sont surréalistes et ne tiennent absolument pas compte d’une expertise technique et juridique réelle du bien.

Ces mêmes professionnels optimistes annoncent tout fiers que les délais sont passés de 100 à 91 jours, c’est sans compter sur les panneaux présents depuis plusieurs années sur certains biens immobiliers. Il y a quand même un problème.

Par exemple un même immeuble varie entre Granville et Villedieu les Poëles, pourquoi ? La réponse est déjà plus haut.

Certains disent il y a la vue sur Mer, sur une côte hyper urbanisée ! Quant on utilise ce terme cela veut dire trop, et ce n’est souvent pas une résidence principale mais secondaire. Voir les volets fermés tout l’hiver sur le front de mer.

De plus il faut arrêter de construire « les pieds dans l’eau » au mépris de la loi littoral que nos sénateurs Bas-Bizet, soutenus par le député Huet, veulent malgré leurs dire, détricoter au maximum afin de permettre à leurs amis promoteurs et lotisseurs de gagner plus.

Qui paiera la facture en cas de submersion marine ?

Cela engendre aussi une discrimination car ces biens ne sont pas accessibles pour les jeunes ménages (sauf fortunés).

Pour beaucoup d’entre eux, le neuf est inabordable, l’ancien est souvent trop cher, auquel il faut rajouter des travaux importants, et la construction si on la désire économe en énergie le terrain se trouve loin dans les terres. De là du coup découle une paupérisation due aux transports et à la surconsommation énergétique.

Il y a une grande discrimination dans tout cela.

Alors outre le conseil sur la négociation que les futurs accédants peuvent utiliser, allez de préférence chez le notaire ou vous trouverez ou devriez trouver l’ensemble des renseignements techniques, juridiques, environnementaux sur le bien que vous désirez acquérir.

Pourquoi diantre ajouter un intermédiaire parfaitement inutile et coûteux, voire pour certains totalement incompétents.

Par ailleurs un élément important au moment de la mise en vente c’est la fourniture des différents diagnostics immobiliers. Là encore il a beaucoup à dire, certains diagnostiqueurs sont relativement compétents, mais beaucoup d’autres non, formation trop courte, donc insuffisante, connaissance de l’immobilier et du droit de l’immobilier, quasiment nulle.

Certes tous les diagnostics sont importants, mais actuellement celui qui prend de plus en plus d’importance, c’est le diagnostic de performance énergétique, et là entre plusieurs cabinets on peut être surpris par des différences notoires sur un même bien.

Or c’est l’un des éléments techniques qui permet d’affiner la valeur réelle d’un bien.

Toucher au notaires donc par voie de conséquence à leurs collaborateurs est une ineptie de plus de Monsieur MACRON.

Enfin dernier conseil quand vous voyez plusieurs panneaux sur un bien à vendre, sélectionnez celui du notaire, vous gagnerez du temps et de l’argent.

L’immobilier neuf est dès le lendemain de son occupation d’occasion.

L’immobilier ne devrait pas être non plus un objet de spéculation.

La location immobilière :

Dans le secteur et sans reprendre les propos ci-dessus exprimés, c’est tout et n’importe quoi.

En clair l’idéal c’est soit de traiter directement avec le notaire, soit avec le propriétaire, puis ensuite chez le notaire, c’est plus sérieux.

Là encore le propriétaire doit vous fournir un Diagnostic de performance énergétique qui corresponde réellement à l’état du bien.

Trop souvent des biens de même superficie ont des loyers identiques avec des DPE en B ou C, et pour d’autres en E et plus, problème.

Si vous traitez par une agence, n’hésitez pas à contre visiter le bien avec un professionnel du bâtiment tous corps de métiers.

Il faut également être précis sur l’état des lieux, sur la nature des travaux à effectuer, sur les charges réelles clairement identifiées et chiffrées dans le bail.

Un exemple changer seulement les prises sur une installation électrique vétuste, c’est inacceptable et non couvert par les assurances.

En fin de bail, soyez prudents même si c’est illégal à ne pas hésiter à retenir le dernier loyer pour récupérer votre caution.

Dernièrement devant la situation désastreuse du parc locatif, les députés envisageaient de prendre des mesures incitatives pour les bailleurs afin d’améliorer leur bien mais il faudrait déjà les informer sur les aides importantes qui existent pour rénover, améliorer un bien.

Par ailleurs qu’ils en profitent pour mettre à jour la notion de « logement décent ».

La fondation Abbé Pierre a fait un état des lieux consternant à l’aube de 2017.

D’abord 3 millions de logements vacants en métropole, cela dit Granville en compte 900. Ce sont souvent des refus de louer pour des raisons diverses, mais trop souvent pour ne pas faire de travaux.

C’est nul.

Pourquoi à Granville maintenir le projet de la Clémentière, même par phases, c’est parfaitement inutile et cela évitera de perdre définitivement 34 ha de terres agricoles, en prairies naturelles.

Mais le pire c’est le nombre de logements vétustes environ 5 millions, mais enfin dans quel monde vit on.

Louer ce n’est pas le beurre et l’argent du beurre, il faut en finir avec les pratiques du 19ème siècle.

Les propositions :

Autant que faire ce peut choisir un notaire ou un particulier, plutôt que ces officines.

Pourquoi ne pas étendre aux locations l’ensemble des diagnostics exigés pour les ventes.

Mais en vue d’instaurer tant pour la vente que pour la location que pour la vente la réalisation d’un audit complet de l’immeuble par un technicien complet du bâtiment et un notaire, regroupant ainsi les compétences techniques et juridiques, afin de rassurer tant les vendeurs et bailleurs que les acquéreurs et locataires.

Joël BELLENFANT

 

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De nouvelles élections risquent d'avoir lieu à Granville dans les mois qui viennent.

Publié le 9 Février 2017 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville

Le tribunal administratif de Caen a rendu sa décision ce jeudi 9 février 2017. Il valide la requête de l'opposition granvillaise menée par Michel Peyre.

Le tribunal a en effet jugé que "la décision par laquelle le maire de Granville a écarté le renoncement à siéger au conseil municipal de Mme Desiage et l'a appelée à siéger en remplacement d'un conseiller démissionnaire est annulée."

Le conseil municipal retombe au nombre minimum de 22 élus. La balle est désormais dans le camp du préfet.

Dominique Baudry a annoncé faire appel auprès de la cour de Nantes.

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