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L'Alternative Citoyenne de la Manche s'inscrit dans une démarche politique nouvelle. Elle se fixe comme objectif de faire en sorte que la Gauche gagne et réussisse

granville

Granville : la nouvelle équipe municipale suspendue ?

Publié le 2 Février 2017 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville

  • Yannic Perrin, Gisèle Desiage, Claude Pingeon et Christian Busson, les quatre derniers
  • conseillers municipaux, vont-ils continuer à siéger en mairie ? | Archives OF

Ouest-France

Coup de théâtre à la mairie de Granville (Manche). Le tribunal administratif de Caen a tenu une audience ce jeudi 2 février 2017, au matin. Le rapporteur public donne raison à l’opposition, menée par Michel Peyre. Il demande la suspension de la liste des 23 élus au conseil municipal granvillais.

Depuis Caen, la nouvelle est un coup de tonnerre pour la Cité corsaire. Si la tempête souffle depuis cette nuit, les rafales pourraient bien emporter la nouvelle équipe municipale de Granville, fraîchement élue le 19 janvier 2017, suite à la démission de 14 élus et d’une soixantaine de colistiers.

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Granville : le nom du Roi du Carnaval 2017 dévoilé

Publié le 24 Janvier 2017 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville

Les organisateurs du Carnaval de Granville ont dévoilé le nom du Roi de la 143e édition. Comme toujours, humour et dérision sont au rendez-vous !

Les carnavaliers ont décidé de faire un petit clin d’œil au fiasco du nouveau plan de stationnement payant conçu par Dominique Baudry et qui avait conduit près de 800 personnes à manifester dans les rues en juin 2016.

En ce 143e Carnaval de Granville, le roi a été baptisé

Baudrodateur Ier

roi des parkings payants et de la tirelire municipale

Le Carnaval de Granville aura lieu du vendredi 24 au mardi 28 février 2017.

 

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Du RIFIFI à Mam' Baudry Town (Suite)

Publié le 19 Janvier 2017 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville

EXCLUSIF] A Granville, l'opposition saisit le tribunal administratif

Mercredi 18 janvier 2017, Michel Peyre, chef de file de l'opposition à Granville (Manche), a saisi le tribunal administratif.

Le 18 janvier 2017 à 17:45
 

Nouvelle péripétie ce mercredi 18 janvier 2017 dans le conflit qui oppose actuellement la majorité de Granville (Manche) et l'opposition. En effet, Michel Peyre, chef de file de l'opposition, vient de saisir le tribunal administratif. Explications.

Le mardi 10 janvier 2017, l'opposition tentait de faire vaciller le maire de Granville (Manche), Dominique Baudry, en démissionnant en masse. Au total, 14 conseillers quittaient leurs fonctions. L'objectif de cette grande manoeuvre: que le maire n'ait plus le quorum requis pour continuer d'exercer, conformément à l'article L.270 du Code des collectivités territoriales, "Dans les trois mois de la dernière vacance, si le conseil municipal a perdu le tiers de ses membres, il est procédé au renouvellement du conseil municipal".

L'arroseur arrosé

Sauf que Dominique Baudry a réussi à dégoter deux candidats sur la liste de son adversaire Michel Peyre, à savoir Yannic Perrin et Gisèle Desiage, pour disposer au final des 23 conseillers requis. D'ailleurs, dès la soirée du 11 janvier, la Préfecture validait la liste remise par Dominique Baudry: "Après vérifications, il reste 23 conseillers municipaux à Granville. Le préfet n'a donc pas à organiser de nouvelles élections."

L'opposition mauvaise perdante?

L'opposition est-elle mauvaise perdante? Si Michel Peyre savait que Yannic Perrin ne la suivrait pas, il pensait, en revanche, que Gisèle Desiage lui resterait fidèle. Et c'est bien là l'objet du litige, comme l'explique le chef de file de l'opposition: "Je ne comprends pas pourquoi la démission de Madame Desiage n'a pas été prise en compte par les services de la Préfecture. J'ai pourtant en ma possession sa démission en date du 7 janvier, signée en bonne et due forme." Michel Peyre ajoute: "Comment se fait-il que Madame Desiage se retrouve aujourd'hui conseillère? Cela soulève des questions. J'attends donc le verdict du tribunal."

"Sortir Granville de l'ornière"

L'élu d'opposition de conclure: "Si Madame Desiage nous avait indiqué qu'elle n'avait finalement pas l'intention de démissionner, nous n'en serions pas là! Je ne veux pas la mort du petit cheval, je souhaite que Granville sorte de l'ornière."

La principale intéressée, Gisèle Desiage, reste pour le moment silencieuse. Peut-être s'expliquera-t-elle lors du conseil municipal du jeudi 19 janvier 2017...

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Du RIFIFI chez Mam' Braudry

Publié le 10 Janvier 2017 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville

Granville : 14 élus quittent le conseil municipal

Jean-Marie Wojylac, Michel Peyre et Nadine Boudal-Boinet.

- Pierrick Trousselle Le 10 janvier 2017 à 11:04

14 élus d'opposition ont choisi ce mardi 10 janvier de purement et simplement quitter le conseil municipal de Granville (Manche). Dans le but de provoquer de nouvelles élections pour changer de maire.

La vie municipale de Granville (Manche) vient de connaître un nouveau rebondissement. 14 élus de l'opposition viennent d'annoncer ce mardi 10 janvier au matin qu'ils quittaient purement et simplement le conseil municipal. Cette annonce pourrait être le top de la fin de vie de l'actuel conseil municipal de la cité portuaire. Anciens élus de la majorité, le conseiller départemental Jean-Marc Julienne en tête suivi de Jean-Marc Wojylak et actuels élus de l'opposition, dont le centiste Michel Peyre, ont choisi cette fois de faire cause commune. Dans leur ligne de mire : la tête du maire Dominique Baudry.

De nouvelles élections ?

Pour se réunir, un conseil municipal doit être composé d'au moins les deux tiers de ses élus. En démissionnant en masse, les frondeurs abaissent le nombre d'élus à 22 au lieu des 23 réglementaires. Ils veulent ainsi obliger le préfet à convoquer de nouvelles élections puisque le conseil n'est plus en mesure de siéger réglementairement.

Le maire Dominique Baudry doit donner sa version des faits en début d'après-midi.

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A Granville c'est Carnaval tous les jours !

Publié le 1 Décembre 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville

 

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REFLEXIONS COMPLEMENTAIRES SUR LE P.L.U. DE GRANVILLE

Publié le 27 Novembre 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville

Dans l’article précédent du  16 septembre 2016 plusieurs points posant problème ont été évoqués par ce document d’urbanisme qui a été présenté volontairement en septembre 2016 à la Commission Départementale de Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF).

Au cours de la réunion du 10 novembre de cette structure, cette fois ci c’est le P.L.U. qui a été présenté pour avis de la commission.

D’emblée il faut signaler l’absence de M. BLANCHET, adjoint à l’urbanisme, et de M. PETITGAS, des services techniques, le rapporteur public a donc effectué sa présentation en précisant que peu de modifications avaient été effectuées, si ce n’est pour les zones réservées, et il a regretté l’absence d’éléments complémentaires concernant les dents creuses. Toutefois il a émis un avis favorable sous les réserves précédentes. La discussion a été immédiatement lancée et nous avons précisé qu’il était regrettable de la part de la commune de présenter un document qui ne tenait que très peu compte des remarques faites lors de la session de septembre. Nous avons aussi regretter leur absence.

Les dents creuses :

Nous avons constater que contrairement à ce que nous avait indiqué M. BLANCHET aucune des 40 à 50 dents creuses n’était localisée, identifiée avec une surface précise. Que le seul tableau des dents creuses (si on peut les appeler comme telles) n’indiquait toujours pas non plus la surface des empiétements immobiliers. Par ailleurs certains de ces « terrains » ont été édifiés.

Les zones réservées :

Concernant les zones réservées, nous avions objecté la réalisation de deux emplacements de stationnement l’un en face l’hôpital, l’autre sur la route de Villedieu. Certes pour celui prévu en face l’hôpital la surface est passée de 2 ha à 0,8 ha, mais nous avions fait remarquer à juste titre que 0 ha serait le bon chiffre. Et afin de ne pas priver une ferme laitière (avec des vaches normandes) du moindre m² sur les 10 ha d’un seul tenant.

Concernant celui de la route de Villedieu, nous nous apercevons qu’il passe de 0,5 ha à 0,95 ha, curieux non !!! Là encore non seulement l’utilité n’est pas avérée, mais de surcroît l’adjoint nous avait indiqué qu’un ambulancier souhaitait installé une plate forme en limite, pour 30 véhicules. Nous avons rafraîchi la mémoire des participants sur ce point en précisant que nous avions rétorqué qu’il restait seulement à 0,32 ha de zone d’activité pour Granville, et ce sur la dite zone, mais pas à cet endroit.

L’emprise sur les terres agricoles est non négligeable puisqu’il faut y incorporer les surfaces pour la réalisation de la 2 X 2 voies Granville-Avranches, soit une douzaine d’ha sur Granville, mais dont l’emprise sur la communauté de communes est énorme (environ 210 ha) et complètement surréaliste. Par ailleurs elle va enclaver une surface importante de terres agricoles entre ce projet et la route existante, sans oublier sur St Pair la présence de la zone d’activités et le projet de celle sur St Plancher alors que les zones actuelles sont loin d’être remplies.

La population :

L’ambition municipale de voir grandir la population donc de construire 1500 logements dans les dix ans soit 150 logements par an, est fondée sur des calculs du bureau d’étude quelque peu erronés. En effet et ce n’est malheureusement pas du fait de ce bureau d’études mais de la plupart d’entre eux qui confondent population municipale et population des ménages. En effet on recense environ 900 personnes résidentes en maisons de retraites, hôpitaux, foyers de jeunes travailleurs, Centre de rééducation, etc.. Bien évident que cela fausse le calcul des besoins en construction, ce qui réduit le nombre de logements nécessaire à moins de la moitié. Si en plus on défalque les logements vacants les besoins sont proches de ZERO.

En conséquence les dents creuses et projets d’aménagement ou réhabilitation sont largement suffisants.

Le projet d’Eco-quartier de la Clémentière :

Ce projet prévu en plusieurs phases pour un total de 760 logements va amputer les terres agricoles de la commune de 34 ha supplémentaires.Lorsque l’on étudie les documents de ce projet, aucun éléments ne permet de l’intituler éco-quartier. Les constructions sont laissés à l’appréciation des propriétaires des terrains sans aucune contrainte ni obligation environnementale. Seule une trame verte de protection d’une source est prévue, mais quid des haies alentours pourtant classées et protégées lorsque les pelleteuses entreraient en action ? Ce projet compte tenu des éléments du chapitre précédent est donc parfaitement inutile et trompeur sur sa finalité.

La capacité d’accueil :

Cette question récurrente ne se pose pas uniquement pour la population, mais surtout et avant toute construction, en matière de production d’eau potable.

Sachant que ladite eau est assainie en usine de traitement après pompage dans le Thar et la Saigue. Que l’état avec l’accroissement de résidence en population durant la période estivale la consommation d’eau redouble, hors c’est la saison la plus difficile tant la demande est forte. Le SMPGA a tiré la sonnette d’alarme depuis plusieurs années, notamment après des étés très secs, et années a pluviométrie faible. Ceci est à peine souligné dans le rapport de présentation, mais mérite de s’y attarder et de se poser la question urgente de la limite de cette capacité d’accueil.

Pourquoi pas un autre P.L.U. ?

Dans la présentation de ce PLU on nous donne des chiffres et on localise des secteurs sur soit la communauté de communes, soit sur 4 communes Granville, Saint Pair sur Mer, Yquelon et Donville.Dans ce cas au lieu de faire un PLU à minima, sans cohérence réelle, sans prise en compte de l’aménagement et de la réhabilitation du centre de Granville et des immeubles « vétustes » pourquoi ne pas prendre un peu de hauteur et essayer de « penser globalement pour agir localement » mais avec une vue d’ensemble et non pas établir un document étriqué, imprécis, mal ficelé. On peut à la lecture des éléments se poser des questions sur les compétences tant du bureau d’études, que des élus, à commencer par la confusion entre population en résidence principale et population municipale, ce qui fausse tous les chiffres.

Le vote :

De ce fait et après avoir développé ces arguments, malgré un avis positif du rapporteur public, la commission a émis un avis défavorable à ce PLU en l’état.

Conclusion :

Cela porte à deux commissions départementales (CDNPS et CDPENAF) les votes négatifs sur ce projet de PLU. Cela laisse néanmoins la possibilité à la commune de soumettre ce PLU à l’enquête publique en l’état.Dans ce cas les citoyens et les associations granvillaises concernées doivent déposé massivement leurs désaccords avec ce document d’une médiocrité désopilante.

Joël BELLENFANT

 

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REFLEXIONS SUR LE P.L.U. MODIFICATIF DE GRANVILLE

Publié le 16 Septembre 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville

REFLEXIONS SUR LE P.L.U. MODIFICATIF DE GRANVILLE

Présentation

LE PLU de GRANVILLE de 2008 a été en partie annulé, et fait donc l’objet aujourd’hui d’un projet de PLU Modificatif portant un certain nombre de déclinaisons, mais deux axes principaux l’extension du port de pêche et de plaisance, et la création de « l’éco-quartier de la Clémentière ».

L’héritage

La nouvelle municipalité élue en 2014 a hérité d’une situation de « développement de l’urbanisation » dévolue à l’enrichissement des promoteurs immobiliers et des lotisseurs. Certes quelques logements collectifs ont été construits entre la route de Villedieu et la route d’Avranches, dont une partie en logements sociaux dans le secteur de St Nicolas, avec des barres d’immeubles et des tours on ne peut plus inesthétiques, permettant néanmoins de localiser facilement la ville lorsque l’on arrive et de loin.

Au demeurant ces logements ont fait l’objet une rénovation avec isolation par l’extérieur plus que nécessaire afin de réduire la facture énergétique des occupants.

Lors de la campagne des municipales trois des listes en présence avaient émis des doutes sérieux sur la nécessité de l’éco-quartier de la Clémentière.

Tout ceci, comme pour les municipalités précédentes, manque d’une analyse d’ensemble de la ville en pratiquant le coup par coup.

Il est où l’inventaire complet du patrimoine bâti et non bâti de la cité, privé et public ?

Au lieu de cela la nouvelle municipalité décide au forceps de vendre tel ou tel bien, qu’il ait une valeur historique ou non, sous les quolibets et réactions négatives de beaucoup de Granvillais.

Le projet de PLU modificatif présenté au public

Beaucoup de monde salle St Nicolas ce mercredi 31 août pour la présentation du projet de PLU en général et de quelques uns de ces points principaux en particulier, notamment l’extension du port de pêche et de plaisance, et bien sûr l’éco-quartier de la Clémentière, par M. BLANCHET, adjoint à l’urbanisme, souhaitant y accueillir des jeunes ménages, le centre ville leur étant inaccessible compte tenu du prix au m².

Pourquoi ?

Parce que depuis des décennies l’extension de la ville s’est faite principalement à l’horizontal d’une manière totalement irréfléchie, si bien que certaines habitations se trouvent imbriquées dans les zones d’activité bordant la route de Villedieu.

Parce qu’aussi aucune politique municipale de préemption n’a été mise en place afin de modérer un marché de l’immobilier délirant laissé aux mains et aux appréciations d’agences immobilières aussi incompétentes en matière d’évaluation qu’en conseils auprès des vendeurs ou des bailleurs, afin de modérer les prix et les loyers.

Les diagnostics immobiliers qui doivent être réalisés tant pour les ventes que pour les locations (quasiment complets pour les ventes et partiels pour les locations) varient souvent d’un « diagnostiqueur » à l’autre sur un même bien immobilier. C’est dire leur compétence.

Parce que la ville est en perte d’emplois depuis des années, parce qu’il ne reste que 3000 m² à aménager en zone d’activité (Voir le SCOT du Pays de la Baie).

Parce que la pression fiscale tant au niveau de la taxe foncière que de la taxe d’habitation est trop élevée, comme à Donville d’ailleurs. D’ailleurs la base de calcul de ces taxes est à refonder totalement sur l’ensemble du territoire.

En conséquence comment attirer de jeunes ménages, pour occuper quels emplois, acquérir ou louer quels logements ?

Il ne faut pas se leurrer la Clémentière est un projet privé destiné à générer des bénéfices et aucun prix au m² n’a pour l’instant été avancé. Il faut rappeler que cet « éco-quartier » est porté par la SHEMA, POZZO IMMOBILIER et NETIXIS CONSEILS que des « bienfaiteurs totalement désintéressés ».

Beaucoup de questions fusent de la salle sur les projets d’aménagement, sur les créations de parcs de stationnement, sur des points particuliers.

Le rapport de Présentation 2 B

Analyse de la situation sur plusieurs communes

En effet ce rapport nous donne des chiffres statistiques sur les communes de GRANVILLE, DONVILLE, YQUELON et SAINT PAIR SUR MER.

Premier constat les deux communes dont la population stagne ou régresse sont GRANVILLE et DONVILLE.

En ce qui concerne GRANVILLE la population municipale était en 2006 de 13 022/hab, en 2007 de 13 100/hab et en 2013 de 13 104/hab (chiffres INSEE).

Le taux d’accroissement entre 2006 et 2013 est donc de 0,09 % alors que le rapport présenté retient un taux d’accroissement jusqu’en 2030 de 0,8 % par an.

Si l’on se réfère aux 45 années antérieures, l’accroissement démographique serait de 0,3 % par an chiffrant ainsi en 2030 la population municipale à 13 800/hab.

Ainsi afin de déterminer la taille des ménages donc le nombre de logements nécessaires, il faut distinguer la population municipale de la population des ménages.

En 2013 la population municipale s’établit donc à 13 104/hab alors que la population des ménages s’établit à 12 257 hab, chiffrant la population résidentielle à 847/hab en 2013. La population résidentielle regroupe les personnes hospitalisées (hôpital et Normandy, maisons de retraite, les foyers de jeunes travailleurs…).

De la compatibilité avec le SCOT du Pays de la Baie

Une première remarque s’impose les prescriptions du SCOT sont à 10 ans, tandis que celles du PLU sont à 15 ans.

En clair l’urbanisation autorisée par le SCOT est de 35, 53 ha + 25 % de bonus dus aux OAP soit 44,4 ha comprenant :

- les espaces non encore urbanisés et « les dents creuses » en espaces urbains existants.

- les dents creuses en secteurs constructibles des écarts.

- les zones d’extensions urbaines ( calculées par les besoins de croissance d’habitat et les possibilités des zones des deux points précédents).

De ce fait on arriverait donc à un PLU plus vertueux que le SCOT, mais qu’en est-il exactement comme le PLU le propose :

- La Clémentière : 790 lgts sur 33,3 ha.

- Les dents creuses, les densifications et comblement de friches : 470 logements.

Si l’on tient compte du taux de progression démographique plausible, du taux d’occupation et de la population envisagée en 2030, on est en dessous de 470 logements.

Donc pourquoi envisager de détruire 34 ha de terres agricoles (constituées à 90 % de prairies bocagères pâturées).

De plus :

- Quid de l’aménagement, réhabilitation, isolation, mise aux normes des quelques 881 logements vacants de la ville en 2013. C’est beaucoup !

- Quid du nombre de logements en vente et du réajustement de leur prix.

- Quid de la superficie de certaines parcelles dont l’adjoint à l’urbanisme a annoncé l’existence en CDPENAF du 8 septembre, au nombre de 40 à 50, dont quelques unes enclavées, mais sans en révéler la superficie individuelle et totale.

- Quid du devenir de l’ancien garage entre l’avenue des Vendéens et les tours de St Nicolas, superficie, nombre de logements prévus et possibles?

- Quid de la présence de 5 terrains de football (2 pour les rencontres, 3 d’entrainement). Le club n’est pas encore en Ligue1 (en la matière méditer l’exemple de la ville du Mans).

Beaucoup de questions sans réponses pour l’instant dont on peut s’étonner que la présentation du PLU n’en fasse mention.

Qui a failli la municipalité ou le bureau d’études ou les deux peut être ?

On peut en conclure que ni le projet de PLU ni le SCOT ne sont aussi vertueux que l’on voudrait nous le faire croire ?

Quelques points particuliers :

- La population et les résidences

Dans le rapport de présentation la population Granville s’établit à 42 % de séniors.

Prenons les chiffres de 2013, Population municipale = 13 104 hab – Nombre de résidence principales = 6 808 – nombre de résidences secondaires = 1 911 – nombre de logements vacants = 881.

Certes le nombre de résidences secondaires n’est pas aussi important qu’une commune comme Jullouville, mais ce chiffre est énorme, proportionnellement à la population réelle et par rapport à la superficie de la ville.

Encore une fois cela découle de plusieurs facteurs, notamment le laisser faire des municipalités sans contrôle réel d’une urbanisation galopante et principalement horizontale (voir Jullouville encore qui est un contre exemple total) à la faveur de l’embellie économique donc du pouvoir d’achat des 30 glorieuses.

La réflexion est désormais de freiner ce type d’urbanisation, afin de réfléchir et d’envisager la construction verticale, le resserrement des centres villes, et appliquer pourquoi pas comme pour les logements sociaux un quota (le plus faible possible) de résidences secondaires.

Est-il vraiment nécessaire de posséder plusieurs résidences, malgré la régulation provoquée par les «chocs pétroliers » des années 1970 pour les classes dites « moyennes ».

- La Horie

Ce parc situé au Sud-Ouest de Granville d’une superficie de 1 h a 56 comprenant un manoir avec dépendances au sein d’un espace boisé classé est répertorié dans les projets d’aménagements pour un maximum de 140 logements, mais au Nord de la parcelle supprimant ainsi les arbres plus que centenaires (pin noir d’Autriche, pin parasol, érable sycomore, hêtre, robinier, marronnier d’Inde, tilleul des bois …).

Pourquoi ne pas aménager l’ensemble des bâtiments existants, remplacer le vieux bâtiment au Sud par une construction adaptée, mais sans toucher à l’espace boisé classé, au lieu de l’abattre pour replanter au sud, mais quoi ?

Ce projet doit être entièrement revu mais dans le respect de la loi littoral (n’en déplaise à certains élus qui font tout pour en réduire les effets positifs) et après consultation de la commission départementale Nature, Paysage et Sites.

- Le parc de stationnement silo de la Gare

Un avantage la gare de Granville est proche du centre ville, et devrait permettre l’usage du train plus que de la bagnole !!!

L’idée pour générer des places de stationnement, est de construire un parc de stationnement vertical dit « silo » encore une fois au détriment d’arbres classés EBC.

Ceci démontre une nouvelle fois un manque de réflexion globale pourquoi :

.Avant de construire l’atelier de maintenance n’aurait-il pas été envisageable d’y adjoindre un parc de stationnement souterrain ?

.Autre possibilité puisque certains usagers viennent en voiture, pourquoi ne pas installer ce parc à Folligny ?

- les parcs de stationnement en face l’Hôpital et Route de Villedieu.

Lors de la réunion de présentation à St Nicolas, une personne est intervenue à juste titre et chaleureusement applaudie par la majorité de l’assistance, au sujet du parc de stationnement en face de l’hôpital, destiné au co-voiturage et aux grandes manifestations se déroulant dans le centre ville.

Sauf que la taille de cet emplacement est de 2 ha, qu’ils seraient pris sur une ferme laitière d’une dizaine d’ha d’un seul tenant en prairies naturelles, bordées de haies, où paissent de surplus des vaches normandes.

Mais diantre est-ce bien raisonnable et utile ?

En réunion de présentation à la CDPENAF Monsieur BLANCHET après des remarques pertinentes se joignant à celles de la réunion à St Nicolas, a revu la superficie à la baisse la réduisant de moitié, en arguant que la surface initiale émanait de la précédente municipalité. Des questions ont fusé et il lui a été proposé de faire un effort supplémentaire pour arriver à ZÉRO.

Une réflexion se pose ainsi que des interrogations sur l’avenir de l’Hôpital notamment que le parc de stationnement est peu saturé et qu’en réalisant un parc souterrain on pourrait aisément doubler le nombre de places et prévoir comme cela se fait dans plusieurs communes de la Manche, des places dédiées au co-voiturage (hôtel du département à St Lô).

En ce qui concerne celui de la route de Villedieu de l’autre côté de la déviation, son utilité est contredite par les propos précédents. De plus l’adjoint à urbanisme a annoncé la demande d’installation à cet endroit d’un ambulancier (30 véhicules). Simple rappel c’est impossible à cet endroit c’est hors zone d’activité et il ne reste que 0,3 ha (dixit le SCOT).

- Le port

Là encore beaucoup de questions se posent :

Est-il nécessaire d’agrandir le chantier naval au-delà de la digue ? Pour quelles activités ? Et ce au mépris du site classé et de la ZNIEFF

Est-il nécessaire d’agrandir le port plaisancier au détriment de l’école de voile et des conditions d’exploitation du CRNG.

Par ailleurs ce port plaisancier est encombré de nombreux bateaux « ventouse » qui ne sortent que très peu, dont le stationnement devrait être en port sec.

Par contre le réaménagement pour les activités du port existant serait de bon aloi, en mettant l’accent sur la présence de vieux gréements aux côtés du Marité.

Mais cela est-il bien de la seule compétence de la municipalité (département, région), s’est-elle entourée de l’avis de l’ensemble des utilisateurs locaux.

L’accès routier (puisque l’accès ferré a été supprimé) ne permet pas un développement plus important, se pratiquant par des rues non dimensionnées à la taille des camions qui de surcroît roulent sur les ronds points endommageant la voirie dont l’entretien sort de la poche du contribuable Granvillais ? Merci pour ce cadeau !!!

Enfin il faut poser le problème de l’évacuation des boues dont l’arrêté préfectoral autorisant le rejet sera caduc en fin d’année. Les nouvelles conditions pourraient porter atteinte à la seule pêcherie en activité sous la Roche Gautier, ainsi qu’à la ZNIEFF s’étalant du Nord de Granville jusqu’à Jullouville.

L’évacuation de ces boues passerait de 100 000 à 160 000 tonnes/an.

- La Clémentière

L’un des points forts de ce projet de PLU est quand même le projet d’éco-quartier de la Clémentière, prévu sur 34 ha dont 31 urbanisés, la différence protégée dans le cadre de la trame verte et bleue ainsi qu’un linéaire de haies dont on peut toutefois douter de la pérennité à la fin du chantier.

Il se décline en trois tranches afin de permettre aux paysans en place d’utiliser ces prairies jusqu’à leur retraite, cela va quand même amputer les terres agricoles de la ville de 34 ha au total, constitues à 90 % de prairies naturelles, bordées de haies protégées, et plantées de pommiers pour certaines.

Le projet prévoit la construction de 790 logements, individuels et collectifs qualifié d’éco-quartier dans le respect de la RT 2012, mais nous sommes déjà quasiment fin 2016, et les normes de construction afin de parvenir à des constructions vraiment économes, voir à Énergie passive vont encore évoluer et progresser.

Hors dans les documents de ce projet aucune contrainte n’est fixée pour arriver à ce résultat seulement des suggestions ou des recommandations.

La question importante qui n’est absolument pas chiffrée c’est le prix de vente au m², sachant que la volonté municipale est d’en permettre l’accès aux jeunes ménages et primo-accédants.

Une autre question est également celle de la priorité pour des résidences principales ?

Lors de l’enquête publique nombre de personnes ont déposé sur le registre en émettant des avis souvent négatifs aussi pertinents que justifiés. Le commissaire enquêteur a d’ailleurs émis un avis négatif sur la notion d’utilité publique du projet.

Par arrêté du 17 juillet 2015 Mme le Préfet signait l’arrêté d’utilité public pour ce projet.

L’association MANCHE-NATURE a, à juste titre, attaqué ce document devant le tribunal administratif.

- Le centre ville

Comme toutes les villes côtières Granville a une histoire, le port, la vieille ville, la haute ville, les villas remarquables. Les Granvillais ont su repoussé les vendéens contre-révolutionnaires évitant le débarquement des anglais pour leur prêter main forte.

Hors les élus sont dans le constat à minima sur la réhabilitation du centre ville ancien, afin de remettre en habitation les logements au dessus des commerces sans gêner ces derniers.

Pour ce faire il faut une réelle volonté créative et incitative, développer une politique de préemption pour maîtriser ce « renouvellement urbain ». Protéger les commerces est une bonne chose en privilégiant ceux durables, mais dans une cité avec un tel nombre de résidences secondaires il faut redynamiser et réoccuper le centre ville.

Quid de la verrue juridico-immobilière du Cours Jonville dont l’aménagement est contraint par le plan de prévention du risque de submersion marine, comme toute cette partie basse du centre ville.

- La consommation d’eau potable

Sur la consommation d’eau potable il serait bien avant notamment d’envisager des projets comme la Clémentière (Et par extrapolation sur Donville d’ailleurs) de vérifier les possibilités d’approvisionnement en eau potable qui seront limitées voir interrompues momentanément en cas de sécheresse ou/et en période estivale.

- la 2X2 voies Granville-Avranches et routes communales.

Ce projet vieux de quelques décennies, ressort régulièrement, obligeant chaque commune à mettre en réserve foncière, les terrains nécessaires, pris une nouvelle fois sur les terres agricoles. Ce projet gelé par l’ex conseil régional, ressort avec le nouveau président de région

( il faut bien qu’il marque son territoire!), sans pour autant savoir comment cela va être financé. Le conseil départemental semble apparemment exsangue financièrement rien que par l’entretien du réseau existant.

Les parties en 1X2 semblent suffisantes pour permettre le doublement des véhicules lents ou agricoles, il serait donc opportun de continuer en ce sens sur le trajet actuel et de limiter, la disparition de terres agricoles par l’aménagement de la déviation de St Pierre Langers, afin d’éviter les saignées opérées pour celles de Sartilly et de Marcey-les-Grèves.

En ce qui concerne les voies communales placées en réserve foncière, mieux vaut peut être en refaire l’assise plutôt que les élargir.

Encore une fois il est important de signaler que ces réserves foncières, routes, 2X2 voies, parcs de stationnement amputeraient de 9 ha supplémentaires les terres agricoles de la commune.

- l’affaire des panneaux

Dans son édition locale du 7 septembre 2016 le journal OUEST FRANCE nous livre un fait un brin humoristique mais néanmoins assez désopilant.

En clair il y a trop de panneaux à vendre, vendu ou à louer sur les biens en recherche d’acquéreur ou de locataire, aussi Mme le Maire a-t-elle derechef pris un arrêté autorisant uniquement les panneaux pour « les professionnels de l’immobilier » titulaires d’un mandat exclusif, et l’article de citer tout à fait naïvement une ville qui est allée jusqu’à l’interdiction totale « Levallois-Perret ».

Plusieurs remarques :

- Les notaires ne sont pas considérés comme étant des professionnels de l’immobilier malgré leur compétence technique et juridique beaucoup plus étendue en la matière que celle des agents immobiliers.

- La pluralité de panneaux devrait être dissuasive pour le futur acquéreur ou locataire.

- Que ceux-ci d’ailleurs fassent le choix de s’adresser directement aux notaires, il leur en coutera moins cher avec des conseils fiables en prime.

- Il faut dénoncer tous les partisans de «la loi de l’offre et de la demande » ou mieux encore du « prix du marché » pratiqués par ces « professionnels de l’immobilier » plutôt qu’une expertise réelle de chaque bien en tenant compte de la valeur d’usage et ce tant pour la vente que pour la location.

Conclusion

Ce projet de PLU n’a rien de vertueux, il ne reflète aucune vue d’ensemble de la ville, accentuée par un bureau d’étude dont le travail laisse sérieusement à désirer.

Le passage devant les divers structures départementales de l’État ne pas pas être un long fleuve tranquille et encore moins il faut l’espérer l’enquête publique qui suivra.

Joël BELLENFANT

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A Granville, la protestation contre le nouveau plan de stationnement : "Payer pour aller travailler, mais c'est une honte !"

Publié le 7 Juin 2016 par Alternative Citoyenne de la Manche dans Granville

A Granville, la protestation contre le nouveau plan de stationnement : "Payer pour aller travailler, mais c'est une honte !"
A Granville, la protestation contre le nouveau plan de stationnement est monté d'un cran lundi 6 juin 2016.

Lundi 6 juin, vers 12h30, entre 350 et 400 personnes, principalement des commerçants et des employés du centre de rééducation et réadaptation fonctionnelles Le Normandy, se sont réunies sur la place de la mairie à Granville pour protester contre le nouveau plan de circulation qui prévoit notamment de doubler le nombre de places payantes en centre-ville dès la mi-juin.

La mesure était déjà passée timidement lors du dernier conseil municipal le 26 mai 2016, avec 15 voix pour et 11 voix contre (dont deux élus contre et quatre abstentions au sein même de la majorité). Cette fois-ci, le maire de Granville, Dominique Baudry, a dû faire face à la fronde populaire. Le maire aura eu le mérite de descendre dans la rue à la rencontre des Granvillais, accompagné de quelques adjoints et du directeur général des services. Et elle a été accueillie par les huées de la foule. Parmi les slogans : "Ne pas payer pour travailler !", en écho notamment au parking de la Fontaine-Bedeau qui devient payant sur près de sa moitié, "On va bloquer le Tour de France !" ou encore "Démission !"

"Le maire nous prend pour des vaches à lait !"

Parmi les manifestants, de nombreux commerçants et aussi des employés du Normandy. Jean-Luc Isambert, médecin chef du centre de rééducation et réadaptation fonctionnelles faisait partie des protestataires : "Près de 400 salariés viennent travailler tous les jours au Normandy. Demander un abonnement de 200 euros à l'année pour se stationner sur le parking de la Fontaine Bedeau et n'être même pas sûr de trouver une place, c'est tout simplement scandaleux !", déclare le médecin : "Le maire nous prend vraiment pour des vaches à lait ! C'est lamentable... Alors que le stationnement à l'année est seulement de 70 € à Saint-Malo et 150 € à Caen !"

"Les gens préfèreront aller dans la zone commerciale où les parkings sont gratuits"

Du côté des commerçants, même son de cloche : "C'est du racket !", s'exclame l'un d'eux. "Près de 200 € à l'année... Vous vous rendez compte !", souligne un autre. "Payer pour aller travailler, mais c'est une honte !", s'insurge un manifestant. "Par cette mesure, elle va tout simplement tuer le commerce en centre-ville. Les gens préfèreront aller dans la zone commerciale où les parkings sont gratuits", conclut un dernier.

"Une action ville morte pendant les trois jours du Tour de France"

Les commerçants ne souhaitent d'ailleurs pas en rester là et promettent d'aller plus loin : "En dernier recours, si nous n'avons pas obtenu gain de cause avant la fin du mois, nous proposerons une action ville morte pendant les trois jours du Tour de France", expliquent des représentants des commerçants. D'autres, plus virulents, appelaient même à bloquer le passage des coureurs les 2 et 4 juillet prochains. En attendant, les commerçants appellent à une nouvelle mobilisation samedi 11 juin à 11 h.

4 000 signatures contre le plan de stationnement

Dès le jeudi 2 juin, une pétition circulait dans les commerces granvillais, et samedi 4 juin, une pétition était mise en ligne. Ces deux pétitions recueillaient déjà plus de 4 000 signatures dans la matinée du lundi 6 juin !

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