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17 novembre 2020 2 17 /11 /novembre /2020 09:12

Une fois de plus, le Parlement examine une proposition de loi présentée par des députés de la majorité gouvernementale « relative à la sécurité globale » qui s’inscrit dans le sillage sécuritaire des abondantes réformes des dernières années et des recours successifs à l’état d’urgence. Alors que cette proposition de loi porte lourdement atteinte à des libertés et droits fondamentaux, elle est l’objet d’une procédure accélérée qui évince, de fait, le rôle législatif des parlementaires. La Ligue des droits de l’Homme (LDH) invite chacune et chacun à interpeller les députés et sénateurs avant le 17 novembre prochain, date du vote de cette proposition de loi à l’Assemblée nationale, à l’aide du formulaire ci-dessous. Il vous permet de reprendre l’argumentaire de la LDH en l’enrichissant et le personnalisant comme vous le souhaitez.

Nous vous proposons d’ajouter en copie cachée de votre envoi un courriel LDH (cyberaction-copie@ldh-france.org) qui nous permettra d’assurer le suivi de la campagne. Si vous l’acceptez, la LDH s’engage à ne pas utiliser votre courriel en dehors de cette campagne.

Bonjour,

Je viens d'envoyer le message de la LDH aux députés de  la Manche.
Je vous invite à  en faire de même jusqu'à lundi.Il est urgent de faire pression!!!!
Facile! suivez les instructions sur le site qui les envoie directement à nos députés de la Manche.
Faites moi signe quand vous l'avez fait, merci!
Bien amicalement
Chantal Tambour, secrétaire de la fédé 50 de la LDH
pour information, voici le texte ci-dessous
voici le texte pour info!
Madame la députée, monsieur le député,
Vous serez amené-e le 17 novembre à vous prononcer sur la proposition de loi « Sécurité globale ».
Ce texte prévoit d’étendre aux polices municipales des compétences de la police nationale. De plus, il organise une privatisation de la police en contradiction flagrante avec les normes constitutionnelles en déléguant aux agents privés de sécurité des pouvoirs réservés à la police judiciaire.
Allant encore plus loin dans la surenchère sécuritaire, il prévoit d’instaurer une surveillance généralisée de l’espace public, en autorisant l’Etat à utiliser des drones avec caméras.
Il permettrait aussi l’utilisation immédiate des images des « caméras mobiles » portées par les policiers et leur analyse automatisée pour reconnaître en temps réel l’identité de tous les manifestants (reconnaissance faciale).
Enfin, le texte prévoit la pénalisation de la diffusion d’images de policiers ou de gendarmes agissant dans le cadre de leurs missions d’ordre public, portant atteinte à la nécessaire transparence de ces opérations. Une telle mesure, avec des sanctions très lourdes (1 an d’emprisonnement et 45 000 € d’amende) empêcherait tout contrôle citoyen, voire le travail des journalistes, en favorisant l’impunité d’auteurs de violences policières.
Parce que les risques sont considérables, je vous appelle à rejeter cette proposition de loi liberticide qui menace gravement les principes fondamentaux de notre démocratie et l’Etat de droit.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma respectueuse considération.
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