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Alternative Citoyenne 50 contact.alternative@laposte.net
d'autres mondes sont possibles!
altermondialiste, anticapitaliste, laïque, écologiste, féministe et solidaire
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URGENT !
Une poignée de député.e.s vient d’adopter la proposition de loi sur le Secret des Affaires poussée depuis 3 ans par les lobbies de l’agrochimie et les multinationales pour imposer leur loi du silence à plusieurs centaines de millions de citoyens européens.
Aidez-nous de toute urgence à faire pression sur les Sénateurs pour qu’ils bloquent ce texte : signez la pétition, et relayez ce message massivement autour de vous !
Chère amie, cher ami,
Branle-bas de combat !
La proposition de loi sur le Secret des affaires imposée par les lobbies industriels et les banques d'affaires pour empêcher les journalistes, les ONG et les chercheurs de faire éclater des scandales comme celui du Round Up et des Monsanto Papers, ou celui du Mediator ou des Panama Papers à l'avenir, a été adoptée à l’Assemblée nationale française le 28 mars 2018…
…par seulement 66 députés présents ce jour-là (sur 577 !) : 20 qui ont voté en faveur de nos amendements, 46 qui ont voté contre.
Avec une poignée de 26 députés, l’agrochimie et les lobbies des multinationales viennent de gagner une nouvelle manche dans la bataille qu’ils mènent depuis 3 ans pour imposer leur loi du silence à des centaines de millions d’européens !
Mais rien n’est encore perdu si nous contre-attaquons immédiatement.
Le Sénat doit encore examiner et approuver la proposition de loi pour qu’elle soit définitivement adoptée : c’est le dernier rempart prévu par la Constitution pour garantir que les droits des citoyens et l’intérêt général seront respectés.
Vous et moi, et tous les gens engagés à fond dans cette bataille vitale pour notre avenir, nous devons d’urgence élargir notre mobilisation à l’ensemble des citoyens et exercer une pression maximale sur les sénatrices et sénateurs avant qu’ils se prononcent sur la loi des lobbies !
Si cette loi est adoptée, les journalistes et les ONG qui informent habituellement les citoyens sur des pratiques frauduleuses de grandes entreprises ou des produits dangereux pour la santé ou l’environnement se trouveront dans l’incapacité de le faire, au risque de se voir condamnés par les tribunaux à de lourdes sanctions.
Pire : les personnes qui sont en première ligne face à un potentiel scandale financier ou sanitaire – les lanceurs d’alertes, les chercheurs, les scientifiques – ne seront plus protégéeset risqueront de voir leur responsabilité financière engagée - avec des amendes de plusieurs millions d’euros à la clef - si elles divulguent des informations sans que l’entreprise qui est en cause ne les y autorise.
C’est concrètement la fin du travail d’alerte que nous faisons, ici chez POLLINIS, depuis plus de 5 ans pour dénoncer les pesticides tueurs d’abeilles. C’est aussi la fin du journalisme d’investigation, de la recherche indépendante, de l’information alternative.
Avec une telle loi, les plus grands scandales comme le Mediator, le RoundUp, les affaires LuxLeaks ou Panama Papers, l’évasion fiscale d’UBS ou d’Apple, la faillite du Crédit lyonnais, le scandale Elf ou Rhodia ou les pratiques de corruption chez Airbus ou Alstom, les plans sociaux de PSA à Aulnay, le scandale de l’amiante ou des essais sur les animaux…
…tous resteront inconnus du grand public.
Ce que sont en train d’obtenir les lobbies des plus grandes multinationales avec cette nouvelle loi, c’est que la justice soit toujours de leur côté, et que les citoyens, lanceurs d’alerte, chercheurs, journalistes, ONG qui refusent de se taire et continuent de dénoncer leurs pratiques, aient à en répondre devant les tribunaux.
Une véritable loi du silence, que nous devons contrer de toutes nos forces.
Ici chez POLLINIS, nous nous sommes lancés à corps perdu dans la bataille. Lorsque le texte était encore en pourparlers dans les institutions européennes, nous avons dénoncé haut et fort la mainmise totale des lobbies, qui dictaient littéralement leur bon vouloir à la Commission. Nous avons rassemblé plus de 500 000 citoyens européens pour faire barrage – mais la pression des lobbies a été la plus forte, et le texte a été adopté par l’Union européenne.
Pour contrer son application en France, la résistance s’est organisée, avec POLLINIS et des dizaines d’autres ONG comme Anticor, Greenpeace, Corporate Europe Observatory et Foodwatch, des journalistes d’investigation comme Elise Lucet et Edouard Perrin, des lanceurs d’alerte, des associations de chercheurs, et des dizaines de syndicats et sociétés de journalistes.
Nous avons inondé la presse avec une tribune commune dénonçant cette nouvelle loi du silence sur les secrets d’affaires, nous avons fait le pied de grue à l’Assemblée nationale pour rencontrer les députés, martelé notre message d’alerte à chaque rendez-vous, et grâce aux 100 000 premiers citoyens mobilisés derrière notre pétition, nous avons réussi à faire déposer des amendements vitaux pour protéger les citoyens !
Seulement une soixantaine de députés s’est présentée le jour du vote, et il a suffit d’une poignée d’entre eux pour rayer nos amendements, mais j’ai bon espoir : aujourd’hui, avec seulement quelques jours de plus, nous avons réuni plus de 230 000 personnes prêtes à se battre à nos côtés. Et la mobilisation prend de l’ampleur, dans le public et les médias.
Mais nous jouons contre la montre : la loi sur le Secret des affaires va être examinée par le Sénat à partir d’aujourd’hui. Nous avons besoin de la participation de chacun pour nous aider à convaincre le maximum de gens, en un minimum de temps.
Faites circuler ce texte en top priorité !
Nous avons déjà rencontré le Vice-Président du Sénat, David Assouline, qui nous a assuré que nos amendements seraient redéposés avant le vote.
Pour obtenir de l’ensemble des sénateurs qu’ils votent nos amendements pour sauvegarder notre droit à l’info sur ce que nous consommons, sur les pesticides, sur la santé… nous faisons appel à vous, et à toutes les personnes que vous pourrez nous aider à rassembler.
Nous n’avons pas le droit à l’erreur : si nos amendements ne sont pas adoptés lors du vote au Sénat, nous n’aurons plus aucun recours.
Plus de retour en arrière possible : les multinationales pharmaceutiques et agrochimiques auront gagné pour de bon…
… et pourront attaquer en justice et réclamer des sommes colossales à tous les citoyens, scientifiques, journalistes, ONG, qui auront osé dénoncer leurs pratiques frauduleuses ou la dangerosité de leurs produits.
Ne laissez pas les lobbies imposer leur loi du silence : si ce n’est pas déjà fait, signez dès maintenant la pétition que nous avons lancée avec le collectif « Stop Secrets d’Affaires », et transmettez ce message massivement autour de vous.
Il n’y a pas une seule personne en France qui ne soit pas concernée par les conséquences de cette nouvelle loi des lobbies.
Nous avons tous le droit d’être informés sur ce que ces entreprises nous vendent, sur ce que nous consommons, sur les médicaments que nous utilisons et faisons prendre à nos enfants, sur les produits chimiques qui sont déversés dans les champs et leur impact sur la biodiversité ou notre santé, sur la façon dont transitent les milliards de bénéfices et d’argent public des grandes firmes qui partent les cacher ailleurs pour échapper à l’impôt…
Les Sénateurs sont les derniers gardiens de ces droits : pour le leur rappeler, c’est maintenant !
Signez la pétition, et diffusez ce message.
Merci par avance.
Bien cordialement
Nicolas Laarman
Délégué général de POLLINIS
Et tout le collectif « Stop Secret d’Affaires »
Le mouvement « a démarré très tôt avec beaucoup de force et d’envergure, il est très fort », s’est félicité Michel Enguelz, représentant de Force ouvrière (FO), premier syndicat du groupe de grande distribution. Selon Sylvain Macé (CFDT), le taux de grévistes avoisinait 50 %, avec 170 hypermarchés mobilisés sur 220 et 130 supermarchés sur environ 470.
Il y en a « peut-être même plus », a estimé M. Enguelz (FO), qui s’est félicité d’un mouvement « d’envergure ». « Du jamais-vu », selon Philippe Allard (CGT).
Partout, la mobilisation se traduisait par des rassemblements devant les magasins, avec du « filtrage » aux entrées. Certains hypermarchés étaient complètement bloqués, comme à Antibes (Alpes-Maritimes), Ollioules (Var), Toulon Grand Var, Nice Lingostière (Alpes-Maritimes) ou Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône), Vénissieux (Rhône), Chambéry (Savoie) ou encore Toulouse-Labège (Haute-Garonne) et Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), selon les syndicats CFDT, FO et CGT. A Marseille Grand Littoral, une journaliste a constaté que l’entrée était barrée par des chariots et un rassemblement de 150 salariés.
Les explications : Carrefour : les syndicats lancent un appel à la grève pour la journée de samedi
La direction du groupe Carrefour a compté « une trentaine » d’hypermarchés bloqués, sur 220, à 10 h 30, mais elle a affirmé qu’« aucun supermarché, aucun magasin de proximité ni aucun entrepôt n’était bloqué » en milieu de matinée. A midi, « 80 % de nos hypermarchés [étaient] ouverts » et « 100 % de nos supermarchés », a-t-elle souligné. Une source syndicale a estimé que 30 % des hypermarchés resteraient fermés toute la journée.
Cette mobilisation est le point d’orgue de l’inquiétude et de la colère qui montent depuis l’annonce, le 23 janvier, par Alexandre Bompard, PDG du groupe depuis l’été 2017, de son « plan de transformation » s’accompagnant de la suppression de milliers d’emplois.
L’appel à la grève, lancé par FO et la CFDT, relayé séparément par la CGT, répond à l’annonce en janvier de la suppression de milliers d’emplois. Les syndicats protestent aussi contre le projet de passage en location-gérance de plusieurs hypermarchés. L’annonce, récemment, d’une participation moyenne de 57 euros, contre 610 en 2017, a achevé de mettre le feu aux poudres.
Ils s’inquiètent aussi de l’impact sur l’emploi d’autres mesures du plan Bompard (logistique, réduction de 100 000 m2 des surfaces des hypermarchés).
Lire aussi : Carrefour : les salariés inquiets face au plan Bompard
« Nous comprenons que les projets de transformation puissent susciter de l’inquiétude chez certains de nos salariés », a admis Pascal Clouzard, directeur exécutif France Carrefour. Mais, « si nous souhaitons pérenniser et développer notre activité économique, et donc nos emplois, nous devons impérativement nous transformer », a-t-il ajouté.
Chez les salariés, l’annonce récente d’une participation moyenne de 57 euros, contre 610 l’an dernier, vue comme une « aumône » ou un « pourboire », a aussi alimenté la colère. « Bien consciente de l’impact sur le pouvoir d’achat » de cette baisse, la direction a proposé à la mi-mars de relever ce montant à 407 euros, sous forme d’un complément forfaitaire d’intéressement de 350 euros. Sans désamorcer la fronde.
Les actionnaires toucheront, eux, 356 millions d’euros de dividendes, font valoir les syndicats, qui anticipent aussi des négociations salariales au rabais.
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Les ordonnances tant attendues qui doivent réformer l'actuel Code du travail ont été présentées, dans un premier temps aux syndicats puis à la presse. Les cinq ordonnances devraient donner lieu à 36 mesures. Plafonnement des indemnités prud'homales: le plafond de dommages et intérêts en cas de licenciement abusif, sera fixé à 3 mois de salaire jusqu'à deux ans d'ancienneté. Il augmentera ensuite jusqu'à 20 mois de salaire à partir de 30 ans d'ancienneté. Les indemnités légales de licenciement seront augmentées de 25% d'un mois de salaire par année d'ancienneté, au lieu de 20% aujourd'hui. Le délai de recours aux prud'hommes, quant à lui, sera limité à un an pour tous les types de licenciements. La possible négociation des TPE sans syndicat:: Renforcement du rôle des branches: Un périmètre national en cas de plan social: Télétravail renforcé et sécurisé: Un référendum à l'initiative de l'employeur dans les entreprises de moins de 20 salariés: Accord majoritaire à 50% à partir du 1er mai: Prise en compte de la pénibilité: Fusion des instances de représentation du personnel: Plus de clémence pour les vices de forme: Ruptures conventionnelles collectives: Code du travail numérisé: Les ordonnances seront appliquées dès la fin du mois de septembre. |
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le rachat de Monsanto par Bayer, c’est la prise de contrôle du tiers du marché des semences par une entreprise qui contrôle déjà 17% du marché des pesticides (et atteindra 27% avec Monsanto). En clair, c’est la mise sous dépendance des paysans qui n’auront plus d’autres choix que d’acheter les produits de ce nouveau monstre.
Sous prétexte de soigner des plantes sélectionnées pour être dépendantes de leurs pesticides, ce groupe aura le champ libre pour la commercialisation de quantités de produits. En réalité, c’est bien la souveraineté alimentaire que cette transaction à 59 milliards met en danger.
La Confédération paysanne appelle donc les autorités de la concurrence à refuser la création d'un tel monopole prédateur sur le marché des semences et des pesticides. L’avenir de l’agriculture passera par l’autonomie des paysans, pas par la dépendance aux multinationales !
Contacts :
Guy Kastler, Commission semences : 06 03 94 57 21
Laurent Pinatel, Porte-parole : 06 80 58 97 22
Elina Bouchet, Chargée de communication : 06 95 29 80 78
104 rue Robespierre - 93170 Bagnolet - Tel. 01 43 62 04 04 - Fax. 01 43 62 80 03 contact@confederationpaysanne.fr - www.confederationpaysanne.fr