Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 12:25

FdG 50 Calendrier départemental Manche

 

mercredi   27 mai     20h30       Equeurdreville salle Davaury

jeudi          3 juin        20h30       Bréhal La Halle

 

lundi          7 juin        20h30       St-Lô Centre Culturel

avec Michel Husson économiste, conseil scientifique ATTAC

 

vendredi   11 juin       20h30       Octeville IUT

avec Gérard Filoche, Inspecteur du travail

 

jeudi          24 juin      20h30       Granville salle Saint-Nicolas

Partager cet article
Repost0
26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 12:06

 

"Défense des retraites: le 27 mai s'annonce décisif !"

 

sine3 collectifs de défense des retraites existent dans le département. Parmi ceux-ci, celui de Cherbourg.
L'expérience unitaire de ce dernier (regroupant des militants associatifs, syndicaux et politiques de plus d'une dizaine d'organsiations), crée voilà 1 mois, permet de mesurer le niveau de résistance à la propagande infernale du pouvoir et des médias.
A ce titre le niveau des signatures de l'appel Attac/Copernic sur les marchés est sans appel, il souligne que Woerth et sa clique ont du souci à se faire.
Qu'on en juge :
 
Samedi 1 Mai : Manif Cherbourg : 240 signatures.
Jeudi 06 mai: Marché Cherbourg : 130 signatures.
Dimanche 09 mai: Marché Octeville : 200 signatures.
Vedndredi  14 mai : Marché Valognes : 330 signatures.
Jeudi 20 mai : marché Cherbourg : 175 signatures.
Dimanche 23 mai : Marché Octeville : 320 signatures.
 
Outre ce niveau élevé de signatures, les réactions sur les marchés s'affirment. La volonté de s'opposer au calendrier du pouvoir trouve notamment un écho important.
Le fatalisme face à Sarkozy se mue désormais en colère et le niveau des inégalités débouche sur une popularisation possible de la bataille pour une autre répartition des richesses.
La journée du 27 mai sera décisive comme rarement une journée inter-professionnelle l'aura été. C'est bien avec optimisme qu'on peut s'engager résolument dans cette grève ainsi que dans les AG proposées à Cherbourg et Saint Lô.
 
L'expérience présente des collectifs trouve sa force dans un axe politique, syndical, associatif, tout à fait indispensable à la période. Les alternatives aux régressions programmées ont bien plus de consistance qu'en 2003. Et la division publique/privé ne prend pas dans les mêmes proportions. Les libéraux ont trop usé ce scénario, il s'émousse malgré la vigueur de la démagogie mise en oeuvre.
Les tracts informatifs sur les financements, les inégalités, les réunions publiques qui abordent aussi la situation européenne sont autant de moments qui contribuent à peser dans le rapport de forces.
Les deux prochains rendez-vous d'Equeurdreville le 27 mai (20H30 salle davoury) et du 11 juin (IUT avec Gérard Filoche) seront de nouvelles occasions de "faire entendre les exigences citoyennes" (Titre de l'appel Attac/Copernic)
 
Au jeu du KO social, il est  bien possible que les stratèges patentés du gouvernement tombent cette fois-ci sur un os.
Il faut que le débat et la lutte s'amplifient pour que le déni de démocratie et le passage en force deviennent tellement intenables et coûteux pour le pouvoir qu'il finisse par chercher une (première) voie de sortie.
Ensuite c'est un tout autre scénario qui pourra s'écrire...
 
Toutes et tous en lutte le 27 mai, c'est vital.
 
Ralph Lejamtel
FG Manche
Partager cet article
Repost0
8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 15:38

swing.jpgSwing

 

Dans le cadre des cent ans

 de la naissance de Django Reinhard

 Lundi 10 Mai 2010

à 20h15 au Cinéma le SELECT de Granville

 

Entrée: 5 /personne

 

Max, 10 ans, passe ses vacances chez sa grandmère,

qui habite une superbe maison du début du XIXe siècle

 près de Strasbourg.

Depuis qu'il a entendu le virtuose du «jazz manouche

» Miraldo, le jeune garçon n'a qu'une idée en tête :

apprendre à jouer de la guitare. Pour ce faire,

il se rend dans la cité où sont installés les gitans et achète à

django.jpgSwing, adolescente vive et dégourdie aux allures de

garçon manqué, un instrument d'occasion.

Puis, il convainc Miraldo de lui donner des cours.

En échange, il aidera le musicien, qui, comme tous les

autres membres de sa communauté, ne sait ni lire, ni

écrire, dans toutes ses démarches administratives…

 

Avant le film, quelques standards de Django Reinhardt

seront interprétés par Le groupe « Coco Swing ».

 

Le film sera suivi d’un débat qui portera sur l’héritage

de Django Reinhardt, le jazz manouche et la culture

Rom avec la participation de Colette Lepage,

spécialiste de la culture Tsigane.

 

pour écouter DJANGO 

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 14:55
Message sur la situation en Grèce
spip.jpgAvec le lien sur les dossiers d’ATTAC

 

Chers tous,

La situation financière de la Grèce empire de jour en jour. Pour le moment il est devenu impossible au pays d’emprunter sur les marchés financiers. Les taux des obligations grecques à 10 ans sont à 10,55% (18,5% à 2 ans). En réalité personne ne veut prêter à la Grèce.

Le gouvernement essaie d’accélérer le processus d’aide de l’UE et du FMI. S’il n’obtient pas les prêts avant le 18 mai le gouvernement sera alors en cessation de paiements. Cependant les termes des prêts qui sont imposés par le FMI et l’Allemagne vont engendrer un désastre sur le plan social.

Nos "partenaires" européens demandent : 15% de réduction des salaires à la fois dans le public et dans le privé, l’augmentation de l’âge de départ en retraite à 67 ans, la baisse des pensions, des milliers, peut être même des centaines de milliers, de suppressions d’emplois dans le secteur public, la remise en cause des accords entre syndicats et employeurs, la suppression de toute limite légale aux licenciements dans le secteur privé, des coupes dans les dépenses publiques (il a déjà été annoncé que l’année prochaine le nombre d’élèves par classe augmenterait de 25 à 30).

Comme vous le voyez c’est le pire scénario possible de la part du FMI.

Mais il est très probable que ce plan catastrophique ne permettra pas de reprendre le contrôle de la situation. Beaucoup de gens comparent la situation grecque à celle de l’Argentine.

D’abord les retraits d’argent aux banques se précipitent. Les classes moyennes et aisées ont peur que l’Allemagne expulse la Grèce de la zone euro et ils essaient de sauver leurs avoirs en les transférant à Chypre ou en investissant dans l’immobilier à Londres. D’autres ont simplement gardé leur argent à la maison. Plus le temps passe plus il paraît impossible que la Grèce parvienne à payer sa dette publique même avec l’aide du FMI.

En somme la Grèce est face au précipice.

Le 5 mai, il y aura une grève générale en Grèce. Il serait bien que les mouvements européens fassent de ce jour un jour de solidarité avec la population grecque et de résistance internationale aux politiques néolibérales du FMI et de l’UE.

P.S. Quand j’ai commencé à écrire ce mail à 11:00 le taux à 10 ans était à 10,58%, maintenant il est11:25 et le taux est à 10,85%...

Yannis Almpanis (membre du Réseau pour les droits politiques et sociaux)

 

ATTAC France a publié sur la crise grècque : http://www.france.attac.org/spip.ph...

Partager cet article
Repost0
27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 21:41

Après la dernière séquence électorale, la bataille pour les retraites va constituer un des pôles centraux des mobilisations des prochains mois. Parce que Sarkozy lui-même en fait un enjeu central et aussi personnel de son entreprise de casse sociale. Il veut rester dans l’histoire comme celui qui aura gagné la « mère des batailles » après les échecs, tout relatifs..., de ses prédécesseurs. La question des retraites touche de multiples domaines, mais Sarkozy veut gagner la partie sur deux points essentiels : l’âge légal de départ et les cotisations. S’il gagne là-dessus, c’est l’ensemble du système de retraite par répartition qui sera ébranlé. Il peut enrober le tout de mesures sur d’autres aspects et certains dans le monde syndical et politique sont prêts à avaler la pilule. Pour ce qui nous concerne, c’est là où l’attaque principale est portée qu’il faut engager la riposte, tout en profitant du débat qui va s’engager pour poser l’ensemble des problèmes liés à la question des retraites, de la disparité des régimes, situations aux questions liées au logement, la dépendance etc.... Il faut peser sur le débat public pour sortir du cadre imposé par la droite, le patronat et les médias à leur service : nous publions donc ci dessous un premier argumentaire fait par ATTAC et la Fondation Copernic. A utiliser sans modération !

sine1) L’âge moyen de départ à la retraite est de 61,5 ans, reculer l’âge légal de départ à la retraite ne changerait donc rien.

 L’âge moyen de « départ à la retraite » est celui auquel on fait valoir son droit à pension. Ce qui est important, c’est l’âge de cessation d’activité. L’âge moyen de cessation d’activité est de 58,8 ans, et six salariés sur dix sont hors emploi (chômage, invalidité, inactivité ou dispense de recherche d’emploi) au moment de liquider leur retraite. Très souvent, les salariés ayant eu une carrière courte et/ou heurtée, en particulier les femmes, liquident leur retraite à 65 ans pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein sans décote, alors même qu’ils sont déjà hors du marché du travail. Reporter l’âge légal de la retraite au-delà de 60 ans aurait une double conséquence : les systèmes de chômage ou de préretraites vont devoir financer en plus ce que les systèmes de retraite financeront en moins, et en parallèle, la période hors emploi avant l’âge de départ en retraite s’allongera pour beaucoup, avec des ressources dérisoires ou nulles. L’âge du taux plein (65 ans) sera repoussé d’autant, signifiant qu’une proportion croissante de salarié-es devra reculer son départ pour atteindre la nouvelle borne ou bien avoir une pension amputée par la décote.

 

2) L’espérance de vie augmente, c’est normal de travailler plus longtemps.

L’augmentation de l’espérance de vie n’est pas nouvelle, elle n’a pas empêché que le temps passé au travail dans une vie baisse en parallèle. De plus, l’espérance de vie « en bonne santé », c’est-à-dire sans incapacité, est beaucoup plus faible que l’espérance de vie. Tout départ en retraite tardif obère de façon non négligeable le temps dont les salariés disposent pour jouir réellement de leur retraite. Enfin, les jeunes entrent de plus en plus tard dans la vie active et de nombreux salariés, dont une majorité de femmes, ont des carrières discontinues et n’arrivent déjà pas à réunir le nombre d’annuités demandé, alors même que les entreprises se débarrassent des salariés âgés. L’augmentation de la durée de cotisation ou le report de l’âge légal de départ à la retraite aurait donc des conséquences importantes lors de la liquidation de la retraite et se traduirait en pratique par une pension réduite pour le plus grand nombre.

3) Les jeunes ne pourront pas financer les pensions des futurs retraités.

Il faut donc que ces derniers travaillent plus longtemps. Pour que les jeunes puissent payer les pensions des retraités, il faut qu’ils ne soient pas au chômage et donc que les salariés âgés laissent leur place sur le marché du travail aux nouvelles générations. Décaler l’âge de départ à la retraite revient à préférer entretenir le chômage des jeunes plutôt que de payer des retraites. La retraite par répartition repose sur un contrat implicite : la génération qui travaille prend en charge part à la retraite bénéficie à la génération suivante et cette dernière prend à sa charge la génération en formation, et celle partie à la retraite. Ainsi chaque génération monte sur les épaules de la précédente et la création de richesse est partagée entre actifs et retraités. C’est ce contrat intergénérationnel que le gouvernement et le patronat tentent de détruire en voulant faire travailler plus longtemps les générations les plus jeunes.

4) Le système par répartition ne sera plus capable de garantir des pensions décentes aux jeunes générations.

Celles-ci doivent donc d’ores et déjà se prémunir en se constituant un supplément de retraite par une épargne privée. Si on estime possible de compléter les cotisations pour le système public par répartition par des versements dans une épargne privée, qu’est-ce qui empêche alors d’augmenter les cotisations et de garantir une meilleure retraite grâce au système par répartition ?

5) Les fonctionnaires sont des privilégiés Le niveau des retraites est équivalent dans le secteur privé et dans la fonction publique :

En moyenne 1625 euros par mois dans le privé, 1593 euros dans la fonction publique. Le mode de calcul de la retraite est différent dans le privé et dans le public, mais cela aboutit à un résultat similaire. Dans le secteur privé, elle est calculée sur les 25 meilleures années et les primes sont prises en compte. Dans le public, c’est le salaire des 6 derniers mois, mais les primes ne sont pas prises en compte et la retraite complémentaire n’est pas de même niveau que dans le secteur privé.

6) Il y aura trop de retraités et pas assez d’actifs.

Les projections démographiques ne sont pas des vérités scientifiques et sont basées sur des hypothèses concernant plusieurs paramètres (fécondité, chômage, taux d’activité des hommes et des femmes, etc.). Déjà, depuis quelques années, les projections ont beaucoup varié. Ainsi, à la fin des années 1990, tous les rapports officiels prévoyaient un effondrement de la natalité. Il n’en a rien été. Jusqu’à récemment, les mêmes rapports prévoyaient un effondrement de la population active dans le futur. Les dernières prévisions de l’Insee font maintenant apparaître une augmentation de la population active jusqu’en 2015 puis une stabilisation par la suite. En outre, les hypothèses retenues sur la population active sont très pessimistes, pour ne pas dire régressives : rien ne justifie en effet de projeter, dans la tranche de 25 à 45 ans, un taux d’emploi des femmes inférieur de 15 points à celui des hommes si ce n’est renoncer définitivement à toute politique visant l’égalité entre les femmes et les hommes. De fortes marges de manœuvre existent pourtant dans ce domaine, et un niveau d’emploi égal entre hommes et femmes signifie qu’on retrouverait le même ratio retraités/actifs qu’en 1970, donc sans aucune dégradation.

 7) On ne pourra pas financer les retraites.

À moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les besoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.

8 ) La solution pour financer les retraites qui consiste à augmenter les cotisations patronales serait néfaste à la compétitivité des entreprises.

Différents scénarios ont été étudiés, avec l’hypothèse sur laquelle travaille le COR d’un gain de productivité de 1,5% par an. Un de ces scénarios établit qu’il est tout à fait possible de garantir à la fois le maintien du taux de remplacement (retraite moyenne/salaire moyen) et une progression identique du pouvoir d’achat des retraités et des salariés (de 1, 2%/an, soit une progression un peu moindre que celle de la productivité) par une augmentation de 6 points des cotisations patronales entre 2009 et 2050 : cette augmentation n’aurait aucun effet sur la sacro-sainte compétitivité des entreprises, puisque ce scénario est fait en prenant l’hypothèse du maintien à son niveau actuel de la part de la masse salariale (salaires et cotisations) dans la valeur ajoutée, donc sans impact sur les coûts. Ce scénario, même s’il n’est pas le plus favorable aux salarié-es et retraité-es puisqu’il suppose que la part de la masse salariale reste à son niveau actuel qui est historiquement bas, rend totalement inopérant le seul argument du Medef contre l’augmentation des cotisations. Un scénario plus favorable aux salariés et retraités est celui qui permet que la part de la masse salariale augmente en rognant sur les dividendes, ce qui laisse inchangé le coût du travail.

9) Pour financer les retraites, il faut une croissance productiviste.

Fonder le financement des retraites sur le partage des gains de productivité ne signifie pas que l’on mise sur une croissance économique forte. Quels que soient les gains de productivité futurs, ils devront être partagés entre le niveau de vie de tous, actifs comme retraités, la satisfaction de nouveaux besoins sociaux et la diminution du temps de travail. 10) Les dispositifs familiaux dont bénéficient les femmes sont contraires à l’égalité entre les hommes et les femmes.

Ce sont très majoritairement les femmes qui prennent en charge les enfants et la gestion du foyer. De ce fait, elles sont pénalisées dans leur carrière, elles s’interrompent ou travaillent à temps partiel. Même en intégrant ces dispositifs familiaux, leur retraite est en moyenne inférieure de 40 % à celles des hommes. Ils sont donc encore aujourd’hui essentiels pour réduire les inégalités de pension entre femmes et hommes. Pourtant, le droit communautaire européen remet ponctuellement en cause l’existence de tels dispositifs. C’est une incohérence, puisqu’il reconnaît par ailleurs la notion de discrimination indirecte, c’est-à-dire la légitimité à donner un avantage particulier dès lors que celui-ci permet de réduire des inégalités sociales ou de sexe. Il est impossible de se réclamer du principe d’égalité pour augmenter les inégalités.

ATTAC- Fondation Copernic

Partager cet article
Repost0
20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 09:31

Diapositive1L'Association "Faisons la Manche sans OGM" organise un concert de soutien (aux Faucheurs volontaires d'OGM) le SAMEDI 24 AVRIL 2010, à 20 h 30,  à la ferme du BOIS LANDELLE à HUDIMESNIL (fléchage à partir du bourg) avec les groupes "OLISOPHIE" et "LES MOUSSETTES RIEUSES". Ambiance garantie !
Le prix d'entrée est de 5 euros pour les adultes (gratuit pour les enfants de moins de 12 ans) et on pourra se restaurer sur place (cf pièce jointe).
A l'heure où de nouvelles autorisations de culture d'Organismes Génétiquement Modifiés sont accordées par l'Union Européenne, les citoyens français doivent continuer à affirmer leur refus des OGMs dans les champs et dans leur assiette. Soutenir les faucheurs volontaires est une des façons de résister.
Nous comptons sur vous pour diffuser le plus largement possible cette information et nous espérons vous rencontrer à Hudimesnil lors de cette soirée.
Par avance, merci et à très bientôt !
I.Aubry, présidente de l'Association
Tel : 02.33.90.25.71

Partager cet article
Repost0
19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 14:56
OGM.jpgLa Commission Européenne vient d'autoriser la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) pour la première fois depuis 12 ans, plaçant les profits du lobby OGM avant les préoccupations sanitaires des citoyens. Pourtant 60% des Européens estiment que nous avons besoin de plus d'informations avant de cultiver des plantes qui pourraient menacer notre santé et l'environnement.

Une nouvelle initiative donne à 1 million de citoyens européens une chance unique de déposer officiellement des propositions de lois à la Commission Européenne. Rassemblons un million de voix pour obtenir une interdiction des cultures OGM tant que la recherche n'a pas abouti. Signez la pétition ci-dessous et faites suivre cet appel à tous vos amis et vos proches.
N'oubliez pas d'inclure votre adresse postale pour que toutes nos signatures soient validées dans le cadre de l'initiative citoyenne européenne.

 
Au Président de la Commission Européenne José Manuel Barroso:
Nous vous appelons à décréter un moratoire sur l'introduction des plantes génétiquement modifiées en Europe et à mettre en place un organisme éthique et scientifique indépendant chargé de mener à bien la recherche sur l'impact des OGM et de déterminer leur régulation.
 
 
FAITES PASSER
Partager cet article
Repost0
13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 07:49

Bulletin d'information de la Fédération DAL - Paris, le 12 avril 2010

Pétition de soutien aux expulsés de Gennevilliers « 133 Avenue Marcel Paul »

50 ménages, dont 11 familles avec enfants ont été expulsés le 8 avril par d’importantes forces de police, d’un immeuble appartenant à GDF-Suez, situé 133 Avenue Marcel Paul à Gennevilliers.

Faute de logement, ils occupaient les lieux sans titre depuis 2004. Ils ont un travail. Ils ont fait, pour ceux qui l’ont pu, des demandes de logements social, et géraient les lieux paisiblement. Les habitants demandent à être relogés, et souhaitent vivre régulièrement dans un logement décent, signer un bail et payer un loyer.

Le 11 avril, les CRS sont intervenus, ont arraché brutalement et confisqué les tentes et le matériel de couchage mis à la disposition des familles par le DAL. Ensuite, les CRS ont mis à part les sans papiers, les ont aligné et ont interpellé 8 hommes choisit au hasard. Cette forme de représailles inadmissible nous rappelle des pratiques que l’on croyait bannies.

Au début d’une période des expulsions qui va s’annoncer désastreuse, nous appelons à la solidarité avec les expulsés de Gennevilliers, et exigeons que GDF, qui a engrangé 4,5 milliards de bénéfices en 2009, organise avec le département des Hauts de Seine le relogement de tout les expulsés du 133 Avenue Marcel Paul.

bandeau-petition-gennevilliersSignez la pétition de soutien aux expulsés de Gennevilliers « 133 Avenue Marcel Paul »

 

Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL.

 

Association Droit Au Logement (DAL) - 24 rue de la Banque - 75002 Paris : www.droitaulogement.org

Partager cet article
Repost0
12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 08:30

le 28 mars 1871 : Proclamation de la Commune de Paris à l'hôtel de ville.

   

commune-de-Paris.jpgLa Commune de Paris désigne une période insurrectionnelle à Paris qui dura deux mois environ, du 18 mars au 28 mai 1871 ("semaine sanglante" du 21 - 28 mai). Cette insurrection contre le gouvernement issu de l'Assemblée Nationale, qui venait d'être élue au suffrage universel, établit une organisation proche de l'autogestion pour gérer la ville.

Dans plusieurs autres villes de France (Marseille, Lyon, Saint-Etienne, Narbonne, Toulouse, Le Creusot, Limoges), des communes furent proclamées à partir du 23 mars 1871, mais elles furent toutes rapidement réprimées. Pour Karl Marx, c'est la première insurrection prolétarienne autonome. (...) lire la suite

ThumbnailServer2.jpg 

Jean Ferrat chante la Commune  

 

 voir le clip vidéo

Partager cet article
Repost0
8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 08:23

Non à la destruction des solidarités sociales !

liberte.jpgLe gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote…) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen – niveau de la retraite par rapport au salaire, passerait de 72 % en 2007 à 59 % en 2050. Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.

Malgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes. Ce sont les salarié-es les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite.

Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits. Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions. De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergénérationnelle. Il n’y a aucun sens à augmenter l’âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit pour les jeunes. Au lieu de voir dans la retraite par répartition une transmission perpétuelle et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante, le gouvernement et le patronat, afin d’attiser la division, la stigmatisent comme un fardeau pour la seule génération à venir.

Le danger ne s’arrête pas là. Le COR dessine les contours d’une réforme pour remplacer notre système par un autre « par points » ou « par comptes notionnels ». Dans les deux cas, il s’agirait de ne plus avoir à assurer un taux de remplacement du salaire défini à l’avance et de faire de la variation du niveau des pensions le moyen d’équilibre financier des régimes. Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salarié-es pauvres et effectuant les travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps.

La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie. La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics. Les États continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques.

Une alternative à cette régression sociale existe pourtant. A moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les besoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.

La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » et la destruction des solidarités sociales. Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux…) pour stopper cet engrenage.

 

signer la pétition

 

 

Partager cet article
Repost0