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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 09:36

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 22:23

alter50g.jpgL’Alternative Citoyenne 50 rejoint le Front de gauche sur sa position pour le second tour des présidentielles et appelle à voter pour le candidat socialiste sans aucune négociation, ceci dans l’unique but de battre la droite ultra-libérale qui depuis 10 ans pille et saccage la France au seul  profit des plus riches, du CAC 40 et de la finance. Il est bien entendu qu’il sera temps, aux législatives, d’affirmer les fondamentaux qui nous séparent du PS.

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 10:11
Pour tous ceux qui ont oublié….
Matin Brun, Intégral, PAVLOFF

Les jambes allongées au soleil, on ne parlait pas vraiment avec Charlie, on échangeait des pensées qui nous couraient dans la tête, sans bien faire attention à ce que l’autre racontait de son coté. Des moments agréables, où on laissait filer le temps en sirotant un café. Lorsqu’il m’a dit qu’il avait dû faire piquer son chien, ça m’a surpris, mais sans plus. C’est toujours triste un clebs qui vieillit mal, mais passé quinze ans, il faut se faire à l’idée qu’un jour ou l’autre il va mourir.
— Tu comprends, je pouvais pas le faire passer pour un brun.
— Ben, un labrador, c’est pas trop sa couleur, mais il avait quoi comme maladie ?
— C’est pas la question, c’était pas un chien brun, c’est tout.
— Mince alors, comme pour les chats maintenant ?
— Oui, pareil.
Pour les chats, j’étais au courant. Le mois dernier, j’avais dû me débarrasser du mien, un de gouttière qui avait eu la mauvaise idée de naître blanc, taché de noir.
C’est vrai que la surpopulation des chats devenait insupportable, et que d’après ce que les scientifiques de l’Etat National disaient, il valait mieux garder les bruns. Que des bruns. Tous les tests de sélection prouvaient qu’ils s’adaptaient mieux à notre vie citadine, qu’ils avaient des portées peu nombreuses et qu’ils mangeaient beaucoup moins. Ma foi, un chat c’est un chat, et comme il fallait bien résoudre le problème d’une façon ou d’une autre, va pour le décret qui instaurait la suppression des chats qui n’étaient pas bruns.
Les milices de la ville distribuaient gratuitement des boulettes d’arsenic. Mélangées à la pâtée, elles expédiaient les matous en moins de deux.
Mon cœur s’était serré, puis on oublie vite.

Les chiens, ça m’a surpris un peu plus, je ne sais pas trop pourquoi, peut-être parce que c’est plus gros, ou que c’est le compagnon de l’homme, comme on dit. En tous cas, Charlie venait d’en parler aussi naturellement que je l’avais fait pour mon chat, et il avait sans doute raison. Trop de sensiblerie ne mène pas à grand chose, et pour les chiens, c’est sans doute vrai que les bruns sont plus résistants.
On n’avait plus grand chose à se dire, on s’était quittés mais avec une drôle d’impression. Comme si on ne s’était pas tout dit. Pas trop à l’aise.

Quelques temps après, c’est moi qui avais appris à Charlie que le Quotidien de la ville ne paraîtrait plus.
Il en était resté sur le cul : le journal qu’il ouvrait tous les matins en prenant son café-crème !
— Ils ont coulé ? Des grèves, une faillite ?
— Non, non, c’est à la suite de l’affaire des chiens.
— Des bruns ?
— Oui, toujours. Pas un jour sans attaquer cette mesure nationale. Ils allaient jusqu’à remettre en cause les résultats des scientifiques. Les lecteurs ne savaient plus ce qu’il fallait penser, certains même commençaient à cacher leur clébard !
— A trop jouer avec le feu...
— Comme tu dis, le journal à fini par se faire interdire.
— Mince alors, et pour le tiercé ?
— Ben mon vieux, faudra chercher tes tuyaux dans les Nouvelles Brunes. Il n’y a plus que celui-là. Il parait que coté courses et sports, il tient la route.
Puisque les autres avaient passé les bornes, il fallait bien qu’il reste un canard dans la ville, on ne pouvait se passer d’informations tout de même.
J’avais repris ce jour-là un café avec Charlie, mais ça me tracassait de devenir un lecteur des Nouvelles Brunes. Portant, autour de moi, les clients du bistrot continuaient leur vie comme avant : j’avais sûrement tort de m’inquiéter.

Après, ça a été au tour des livres de la bibliothèque, une histoire pas claire, encore. Les maisons d’édition qui faisaient partie du même groupe financier que le Quotidien de la ville étaient poursuivis en justice et leurs livres interdits de séjour sur les rayons des bibliothèques. Il est vrai que si on lisait bien ce que ces maisons d’édition continuaient de publier, on relevait le mot chien ou chat au moins une fois par volume, et sûrement pas toujours assorti du mot brun. Elles devaient bien le savoir tout de même.
— Faut pas pousser, disait Charlie, tu comprends, la nation n’a rien à y gagner à accepter qu’on détourne la loi, et à jouer au chat et à la souris. Brune, il avait rajouté en regardant autour de lui, souris brune, au cas où on aurait surpris notre conversation.
Par mesure de précaution, on avait pris l’habitude de rajouter brun ou brune à la fin des phrases ou après les mots. Au début, demander un pastis brun, ça nous avait fait drôle, puis après tout, le langage c’est fait pour évoluer et ce n’était pas plus étrange de donner dans le brun que de rajouter putain con, à tout bout de champ, comme on le fait par chez nous. Au moins on était bien vus et on était tranquille.
On avait même fini par toucher le tiercé. Oh, pas un gros, mais tout de même notre premier tiercé brun. Ca nous avait aidés à accepter les tracas des nouvelles réglementations.

Un jour, avec Charlie, je m’en souviens bien, je lui avais dit de passer à la maison pour regarder la finale de la Coupe des coupes, on a attrapé un sacré fou rire. Voilà pas qu’il débarque avec son nouveau chien !
Magnifique, brun de la queue au museau, avec des yeux marrons.
— Tu vois, finalement, il est plus affectueux que l’autre, et il m’obéit au doigt et à l’œil. Fallait pas que j’en fasse un drame pour un labrador noir.
A peine il avait dit cette phrase que son chien s’était précipité sous le canapé en jappant comme un dingue. Et gueule que je te gueule, et que même brun, je n’obéis ni à mon maître ni à personne !
Et Charlie avait soudain compris.
— Non, toi aussi ?
— Ben oui, tu vas voir.
Et là, mon nouveau chat avait jailli comme une flèche pour grimper aux rideaux et se réfugier sur l’armoire. Un matou au regard et aux poils bruns. Qu’est-ce qu’on avait ri ! Tu parles d’une coïncidence !
— Tu comprends, je lui avais dit, j’ai toujours eu des chats, alors... Il est pas beau, celui-ci ?
— Magnifique, il m’avait répondu.

Puis on avait allumé la télé, pendant que nos animaux bruns se guettaient du coin de l’œil.
Je ne sais plus qui avait gagné, mais je sais qu’on avait passé un sacré bon moment, et qu’on se sentait en sécurité. Comme si faire tout simplement ce qui allait dans le bon sens dans la cité, nous rassurait et nous simplifiait la vie. La sécurité brune, ça pouvait avoir du bon. Bien sûr, je pensais au petit garçon que j’avais croisé sur le trottoir d’en face, et qui pleurait son caniche blanc, morts à ses pieds. Mais après tout, s’il écoutait bien ce qu’on lui disait, les chiens n’étaient pas interdits, il n’avait qu’à en chercher un brun. Même des petits, on en trouvait. Et comme nous, il se sentirait en règle et oublierait vite l’ancien.

Et puis hier, incroyable, moi qui me croyais en paix, j’ai failli me faire piéger par les miliciens de la ville, ceux habillés de brun, qui ne font pas de cadeau. Ils ne m’ont pas reconnu, parce qu’ils sont nouveaux dans le quartier et qu’ils ne connaissent pas encore tout le monde.
J’allais chez Charlie. Le dimanche, c’est chez Charlie qu’on joue à la belote. J’avais un pack de bières à la main, c’était tout. On devait taper un carton deux, trois heures, tout en grignotant. Et là, surprise totale : la porte de son appart avait volé en éclats, et deux miliciens plantés sur le palier faisaient circuler les curieux. J’ai fait semblant d’aller dans les étages du dessus et je suis redescendu par l’ascenseur. En bas, les gens parlaient à mi-voix.
— Pourtant son chien était un vrai brun, on l’a bien vu, nous !
— Ouais, mais ce qu’ils disent, c’est que, avant, il avait un noir, pas un brun. Un noir.
— Avant ?
— Oui, avant. Le délit maintenant, c’est d’en avoir eu un qui n’aurait pas été brun. Et ça, c’est pas difficile à savoir, il suffit de demander au voisin.
J’ai pressé le pas. Une coulée de sueur trempait ma chemise. Si en avoir eu un avant était un délit, j’étais bon pour la milice. Tout le monde dans mon immeuble savait qu’avant j’avais eu un chat noir et blanc. Avant ! Ça alors, je n’y aurais jamais pensé !

Ce matin, Radio Brune a confirmé la nouvelle. Charlie fait sûrement partie des cinq cents personnes qui ont été arrêtées. Ce n’est pas parce qu’il aurait acheté récemment un animal brun qu’on aurait changé de mentalité, ils ont dit. « Avoir un chien ou un chat non conforme, à quelque époque que ce soit, est un délit ». Le speaker a même ajouté « injure à l’Etat National ».
Et j’ai bien noté la suite. Même si on n’a pas eu personnellement un chien ou un chat non conforme, mais que quelqu’un de sa famille, un père, un frère, une cousine par exemple, en a possédé un, ne serait-ce qu’une fois dans sa vie, on risque soi-même de graves ennuis.

Je ne sais pas où ils ont amené Charlie. Là, ils exagèrent. C’est de la folie. Et moi qui me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun.
Bien sûr, s’ils cherchent avant, ils n’ont pas fini d’en arrêter des proprios de chats et de chiens.

Je n’ai pas dormi de la nuit. J’aurais dû me méfier des Bruns dès qu’ils nous ont imposé une première loi sur les animaux. Après tout, il était à moi mon chat, comme son chien à Charlie, on aurait dû dire non. Résister davantage, mais comment ? Ca va vite, il y a le boulot, les soucis de tous les jours. Les autres aussi baissent les bras pour être tranquilles, non ?

On frappe à la porte. Si tôt le matin, ça n’arrive jamais. J’ai peur. Le jour n’est pas levé, il fait encore brun dehors. Mais arrêtez de frapper si fort, j’arrive.

 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 16:03

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 13:35

images 

pour le savoir clic (ici)

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 08:56

300 citoyennes et citoyens au meeting de St Lô... Le front de Gauche a une fois de plus créé l'événement dans la Manche...comme partout en France !

Trois intervenants se sont succédés à la tribune :
Marie-Pierre Vieu (PC)  Christian Piquet (Gauche unitaire)  Eric Coquerel (Parti de Gauche)

IMG 2734

Les candidats du Front de Gauche aux législatives ont été  présentés.
 

IMG 2769

Une grande soirée militante qui a montré la force du Front de Gauche dans notre département.

 

Dimanche : Prenez le pouvoir !

par les urnes commençons la révolution citoyenne

et préparons les législatives !

L'humain d'abord !

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 08:07

attention-medias

> Le Monde est contraint ce soir de publier un rectificatif salutaire émanant la Commission des sondages à propos d'une étude bidon qu'il avait publié en Une et en page 3 de son édition du mardi 10 avril et qui affirmait à cette occasion, selon un sondage réalisé par l'institut CSA que _« Le FN
pourrait arriver en tête chez les jeunes »._

 

> En réalité, cette affirmation était une pure intox.
>
> La Commission des sondages a rappelé que cette pseudo étude avait été réalisé sur moins de 200 personnes et qu'à ce titre elle devait _« être interprétés avec une grande prudence. La présentation qu'en a faite Le Monde n'a pas respecté cette règle de prudence. »_
>
> Alors que la campagne du FN rencontre des difficultés depuis plusieurs semaines, il est particulièrement sidérant et même dangereux que des journaux qui se veulent de référence
répercutent de fausses informations qui ne profitent qu'à Marine Le Pen et à tous ceux qui ont intérêt à l'existence de cette formation d'extrême droite.
>
Alexis Corbière

Animateur du Front de Gauche

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 10:50

Mercredi 18 avril

20h30 - St Lô
salle Allende (
Rue Saint-Thomas)

Après la Bastille,le Capitole, le Prado...

  18 avril st lo

Mobilisons nous !

Invitons amis(es), voisins(nes), collègues ...

La réussite de notre meeting passe par chacun(e) d'entre nous !

Covoiturage  

* Coutances : place de la Croûte, à côté de la clinique 19h30

* Avranches : contacter : fdg sud manche

* Cherbourg :  devant l'arsenal 19 h

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 09:26

Moyens de propagande interdits :

le recours à tout affichage relatif à l'élection en dehors des emplacements réservés sur les

panneaux électoraux mis en place à cet effet, sur l’emplacement réservé aux autres candidats ainsi

qu’en dehors des panneaux d’affichage d’expression libre lorsqu’il en existe (art. L. 51).

Les infractions à ces dispositions sont punies d'une amende de 9 000 € (art. L. 90).

 

Le Front de gauche est le seul à avoir bravé les flots déchaînés pour coller sur le panneau n°4 à Chausey !

 

 chausey

 

Bravo !

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 08:54

concorde.jpg100.000 personnes, s'est vanté dimanche Jean-François Copé en accueillant sur la place de la Concorde « la majorité silencieuse » venue soutenir Nicolas Sarkozy. «120.000 personnes !», a même triomphé le président sortant, ce lundi matin. «150.000 personnes !», clame son site de campagne. Calmons-nous. Il y avait certes du monde, ce dimanche. Mais 25.000 personnes tout au mieux. Démonstration.

«La vague» du peuple de France, de cette «majorité silencieuse opprimée» par les affreux bien-pensants et les socialistes, comme dirait Jean-François Copé, aurait donc submergé la place de la Concorde, dimanche 15 avril. Un sursaut, un réveil, une réédition de l'exploit gaulliste qui avait avec la grande manifestation des Champs-Elysées mis fin à l'épisode Mai 68… Le président sortant veut y croire mais ce ne fut pas vraiment ce film qui a été projeté dimanche. Car les 100.000 ou les 120.000 personnes n'étaient pas là.

Il y avait certes du monde mais en aucun cas cette marée humaine revendiquée. Quelques calculs et observations permettent de donner une estimation plus réaliste: c'est environ 25.000 personnes qui sont venues soutenir Nicolas Sarkozy ce dimanche. Pourquoi?


- La place de la Concorde, là où furent guillotinés Louis XVI et Robespierre, fait 84.000 mètres carrés de superficie.

- La police retient comme étalon de mesure la donnée suivante: 1 manifestant au mètre carré, au grand maximum 1,5 personne. Dimanche, la stricte organisation du rassemblement, la mise en place de barrières multiples, de portiques de sécurité, l'aménagement de larges travées, la présence de tentes diverses pour les personnalités, les espaces de parkings pour les multiples responsables, la logistique de retransmission télévisée et vidéo (écrans géants, haut-parleurs, etc.)… Tout cela a fait que, dans l'espace même du meeting, la foule n'était pas massée, serrée, entassée: le ratio 1 participant au mètre carré est ainsi une estimation déjà optimiste. Mais retenons-là!

Une place de la Concorde débordant à craquer… ce serait ainsi 80.000 personnes qui se seraient retrouvées ce dimanche. Et c'est bien ce qu'ont prétendu nous montrer les photos de l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy, comme les images télévisées gracieusement fournies aux chaînes de télévision qui ont retransmis le meeting, images réalisées elles aussi par le staff de campagne du président-candidat. Voilà un exemple:

concorde2.jpg
Mais au même moment, c'est-à-dire précisément lorsque Nicolas Sarkozy prononçait son discours, vers 15h30, voilà ce que nous pouvions constater, si l'on prenait soin de ne pas demeurer dans le cœur même du rassemblement.
concorde1.jpg
Côté Seine: c'est vide

 

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