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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:01

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 09:20

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TEXTE VOTE MAJORITAIREMENT ET L’INTERVENTION DU FDG 13 AU CONSEIL REGIONAL PACA SUR LE GRAND MARCHE TRANSATLANTIQUE

l’UMP s’est abstenue  le FN a voté contre....

 

Assemblée plénière du vendredi 21 février 2014

Motion déposée par le groupe Front de Gauche

 

Pour l’arrêt des négociations sur le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement

 

Elu rapporteur : Luc Léandri

 

Le 14 juin 2013, la Commission européenne a obtenu mandat de la part de tous les États membres pour négocier avec les États-Unis le Transatlantic free trade area (TAFTA). Cet accord cherche à instaurer un vaste marché de libre-échange entre l'Union européenne et les États-Unis, allant au-delà des accords de l’OMC.

 

Ce projet de Grand marché transatlantique vise le démantèlement des droits de douane restants, entre autres dans le secteur agricole, comme la suppression des "barrières non tarifaires" qui amplifierait la concurrence débridée et empêcherait la relocalisation des activités. Il conduirait à un nivellement par le bas des règles sociales, économiques, sanitaires, culturelles et environnementales, aussi bien en Europe qu’aux États-Unis. Ainsi, la production de lait et de viande avec usage d'hormones, la volaille chlorée et bien d’autres semences OGM, commercialisées aux États-Unis, pourraient arriver sur le marché européen. Inversement, certaines régulations des marchés publics et de la finance aux États-Unis pourraient être mises à bas.

 

Cet accord serait un moyen pour les multinationales d'éliminer toutes les décisions publiques qui constituent des entraves à l'expansion de leurs parts de marché, consacrant la domination des multinationales européennes comme américaines et la domination des Etats-Unis.

Ce projet pourrait introduire un mécanisme d’arbitrage privé « investisseur-Etat », qui se substituerait aux juridictions existantes. Les investisseurs privés pourraient ainsi contourner les lois et les décisions qui les gêneraient, permettant par exemple aux pétroliers d'imposer en France l'exploitation des gaz de schistes et autres hydrocarbures dits non conventionnels. Une telle architecture juridique limiterait les capacités déjà faibles des États à maintenir des services publics (éducation, santé, etc.), à protéger les droits sociaux, à garantir la protection sociale, à maintenir des activités associatives, sociales et culturelles préservées du marché, à contrôler l'activité des multinationales dans le secteur extractif ou encore à investir dans des secteurs d'intérêt général comme la transition énergétique.

Au-delà des échanges de marchandises, le Grand marché transatlantique achèverait l’ouverture à la concurrence des échanges immatériels. Le projet d'accord prévoit d'introduire de nouvelles mesures relatives aux brevets, droits d'auteur, protection des données, indications géographiques et autres formes de la dite « propriété intellectuelle », faisant revenir par la petite porte le défunt ACTA (Accord commercial anti-contrefaçon), refusé en juillet 2012 par les eurodéputés, suite à une large mobilisation des citoyens européens.

 

Discrètement, de puissants lobbies européens et transatlantiques sont déjà à la manœuvre pour élaborer avec la Commission européenne, seule autorité en charge des négociations au nom de tous les États membres, les termes d'un éventuel accord d'ici 2015. À l'inverse, les citoyens, les mouvements sociaux, les parlementaires européens, n'ont pas accès aux informations sur les négociations en cours. Le secret sur les textes limite également les capacités des pays en développement d'intervenir, alors qu'un tel accord aurait des répercussions juridiques et sociales sur l'ensemble du monde.

Le Grand marché transatlantique serait une atteinte nouvelle et sans précédent aux principes démocratiques fondamentaux. Il ne ferait qu’aggraver la marchandisation du monde, avec le risque de régressions sociales, environnementales et politiques majeures. L’Accord multilatéral sur l'investissement (AMI) en 1997, puis l'Accord commercial anti-contrefaçon en 2012, qui comportaient les mêmes dangers ont été rejetés en leur temps. A présent il convient de stopper le Grand marché transatlantique.

De surcroît, le processus engagé avec le GMT va à l’encontre de la pétition lancée par le Président Michel Vauzelle visant à constitutionnaliser nos services publics, garants de l’égalité de traitement de nos concitoyen-ne-s sur le territoire national, et qui a rencontré un grand succès bien au-delà des frontières de notre Région.

 

Parce que la région PACA et les politiques qu’elle entend mener seront impactées par cet accord si il voit le jour, nous devons agir comme nous l’avons fait lorsqu’en juin 2004 nous refusions l’AGCS en nous plaçant « zone hors AGCS » et en ralliant le réseau des collectivités qui s’était crée à cette occasion.

 

Nous avons la capacité aujourd’hui d’impulser la dynamique en PACA et de défendre la souveraineté populaire, à ce titre les élu-e-s régionaux, réuni-e-s en assemblée plénière, ce vendredi 21 février décident :

- d’ouvrir un débat régional sur les risques de nivellement par le bas des règles sociales, économiques, sanitaires, culturelles et environnementales que représenterait la mise en œuvre des accords de libre-échange approuvés par l’Union européenne. Ce débat se fera notamment sur la base d’auditions.

-  en tant qu'assemblée élue, d’agir par tous les moyens possibles pour empêcher la mise en œuvre du TTIP et de soutenir toutes les collectivités locales de la Région Provence Alpes Côte d’Azur qui s’engageraient dans cet objectif.

- de déclarer la région Provence Alpes Côte d’Azur « zone hors TTIP ».

 

Et mandatent le président de la Région pour saisir le gouvernement et les institutions européennes quant à :

- l’arrêt des négociations sur le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) dit Grand Marché Transatlantique du fait de l’absence de contrôle démocratique et de débat public sur les négociations en cours.

- la diffusion publique immédiate de l’ensemble des textes relatifs aux négociations du TTIP qui représentent une attaque sans précédent contre la démocratie.

- l'ouverture d'un débat national sur le GMT et plus généralement sur l’ensemble des accords de libre-échange impliquant la pleine participation des collectivités territoriales, des organisations syndicales et associatives, des organisations socioprofessionnelles et des populations.

 

 

 

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 09:38

Par l'UFAL Mardi 25 février 2014

depenses_sante.jpgLe journal Les échos du 18 février nous annonce le projet que prépare le gouvernement Hollande/Ayrault en matière de réduction drastique des dépenses de santé. Principal poste de dépenses visées par le plan d’économies gouvernemental de 50 milliards d’euros à l’horizon 2017, les dépenses de santé – 185 milliards d’euros par an- sont une nouvelle fois dans le collimateur.

Déjà fortement affectées par 10 années de plans d’économies aveugles qui se sont traduites par une explosion du reste à charge pour les assurés sociaux et par une asphyxie de l’hôpital public, les dépenses de l’assurance maladie ne devraient pas dépasser 2 % par an entre 2015 et 2017. Bien que la progression des dépenses soit devenu systématiquement inférieure à l’ONDAM (l’objectif d’évolution des dépenses d’assurance maladie votée par le Parlement), le gouvernement estime qu’il y a lieu d’aller beaucoup plus loin et de viser un progression maximale des dépenses remboursées de 1,75%.Que l’on ne s’y trompe pas, c’est un “tour de vis historique”.

Rappelons que l’augmentation des dépenses de santé ne tient nullement à l’incurie de l’assurance maladie et encore moins au comportement irresponsable des assurés sociaux. Les facteurs d’augmentation ds dépenses de santé sont avant tout socio-démographiques : vieillissement de la population, techniques : mise sur le marché de nouveaux traitements innovants donc plus coûteux, économiques : effet prix lié au rattrapage de l’inflation ou à l’augmentation des honoraires des professionnels de santé… Précisons en outre que les 2/3 des dépenses de santé concernent une minorité des patients admis en affection longue durée, autrement dit des malades souffrant d’affections graves, durables et hautement invalidantes et qui bénéficient (encore) d’une prise en charge quasi-intégrale de leurs dépenses de soins. Enfin, les plus pauvres bénéficient de la CMU qui garantit un panier de soins a minima pour ceux qui n’ont aucune ressource.

 

Les mesures d’économies annoncées ne seront pas décidées avant avril et le gouvernement s’est engagé à ne pas diminuer le montant des remboursements des assurés. Comment le croire ? Certes, le gouvernement va ressortir la recette déjà usée jusqu’à la corde de restructuration des hôpitaux ou de déremboursement des médicaments dont le service médical rendu est jugé insuffisant. Autant de solutions déjà surexploitées et qui ne pourront empêcher le gouvernement de précipiter le basculement de nouveaux pans entiers de dépenses de l’assurance maladie vers l’assurance complémentaire privée. Les Echos relatent pour finir les propos -d’un rare cynisme- d’un conseiller gouvernemental : « Difficile mais pas impossible. L’avantage de la période actuelle, c’est qu’on pourra accélérer des chantiers qui n’avancent pas assez vite ». Façon assez obscène de se féliciter de la crise économique et sociale actuelle !

 

Les économies ne pourront être trouvées qu’à travers un nouveau déremboursement des dépenses de santé pour le plus grand nombre, ce qui touchera durement les assurés sociaux “trop pauvres pour être riches et trop riches pour être pauvres”, ne bénéficiant ni d’une complémentaire santé généreuse ni du bénéfice de la CMU. Voilà qui ne manquera pas de conforter le sentiment d’exaspération sociale actuel de la part de travailleurs pauvres qui ont le sentiment d’être les sempiternels laissés pour compte de notre système social. Déjà lourdement pénalisés par les diverses générations de déremboursement (participation forfaire, franchises, augmentation du forfait hospitalier etc…), les assurés sont déjà près de 15 %, selon l’IRDES, à renoncer aux soins. Cela ne fait que retarder les traitements et … accroît in fine le montant de la facture de santé car les assurés sociaux sont de plus en plus nombreux à consulter en dernier recours.

 

L’UFAL fait de l’accès à la santé pour tous l’un des points d’ancrage de sa revendication militante. Notre mouvement est bien sûr favorable à une réforme de notre système de santé. Mais nous estimons qu’elle doit passer avant tout par le renforcement de l’assurance maladie et la sanctuarisation de l’hôpital public. De même nous estimons urgent de sortir du carcan de l’exercice libéral de la médecine et de jeter les bases d’une médecine salariée de haut niveau alliant prévention et renforcement du rôle social des praticiens et qui s’exercerait dans un cadre expurgé des réflexes corporatistes et des ordres professionnels réactionnaires. Autant de réformes qui sont à l’opposé du renforcement et de l’extension d’un système de santé à plusieurs vitesses que le gouvernement socialiste prépare.

 

En réalité, si le gouvernement annonce 50 Milliards d’économies au détriment des services publics et des dépenses sociales, donc sur le dos des citoyens et des familles, c’est pour mieux continuer à verser des centaines de milliards de subventions au patronat (allègement de charges, crédit impôt compétitivité, pacte de responsabilité -le tout sans aucune garantie de création d’emploi), et à alimenter la finance internationale via le remboursement de la dette publique privatisée.

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 10:00

arton936L’UNION LOCALE CGT D’AVRANCHES

 

 

 

Vous invite à UNE REUNION D’INFORMATION DEBAT  sur le thème :

 

LE COUT DU CAPITAL

 

(= Dividendes versés aux actionnaires des entreprises)

 

 

 

le JEUDI 27 FEVRIER à 20H30, Salle Ernest Lenoël place du marché

 

à AVRANCHES

 

L’augmentation des salaires est possible et nécessaire pour améliorer les conditions de vie des salariés et relancer l’économie Française, venez vous informer et en débattre avec nous le 27 février.

 

 

 

Union Locale CGT – 2, rue Boudrie – 50300 Avranches

 

Tél : 02.33.58.33.30-Courriel : ulcgtavranches@orange.fr

 

Permanences juridiques : lundi et samedi de 10 heures à 12 heures

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 15:41

OGM.jpgLa question des plantes génétiquement modifiées continue de semer la discorde. Le Sénat a rejeté lundi 17 février la proposition de loi visant à interdire la mise enculture du maïs OGM qu'avait déposée un parlementaire socialiste, Alain Fauconnier avec le soutien du gouvernement. Par 171 voix contre 169, la haute assemblée a adopté une motion d'irrecevabilité présentée par un sénateur UMP, Jean Bizet représentant les lobbys pro-OGM. Il s'agit d'un énième revers surprenant dans ce dossier qui divise aussi bien en France que dans l'Union européenne.

L'Assemblée nationale devrait examiner à son tour le texte en avril. S'il est probable que la majorité penche alors en faveur d'une prohibition du maïs transgénique – en particulier du MON 810, seule culture OGM autorisée actuellement en Europe – ce sera trop tard pour éviter les semis de printemps. Nombre de céréaliers attendent la première occasion pour planter ce maïs résistant à l'invasion d'un insecte ravageur, la pyrale du maïs. Toutefois, « ce rejet n'entame pas la détermination du gouvernement à les interdire », comme l'a souligné le ministre de l'écologie Philippe Martin. Le gouvernement s'apprête à signer en urgence un arrêté ministériel d'interdiction.

Aux yeux de certains exploitants, les OGM ne sont qu'une activité agricole parmi d'autre. Ils ne manquent pas de souligner que les tourteaux de soja OGM, entre autres céréales transgéniques, entrent déjà massivement dans l'alimentation animale. Mais pour les défenseurs de l'environnement, leur usage sur le territoire national reviendrait à franchir un pas irréversible, car ces cultures pourraient se mêler aux plantes alentours, amoindrir la biodiversité, et rendre les insectes plus résistants.

BRUXELLES POUR L'INTRODUCTION DU TC1507, UN MAÏS OGM

L'argument inquiète au-delà des cercles écologiques. La France a déjà par deux fois imposé un moratoire sur le MON 810 en 2008 et 2012. Mais, par deux fois, le Conseil d'Etat a annulé les arrêtés pris par les ministres de Nicolas Sarkozy. Car l'aspect juridique pose problème. C'est sur cette faiblesse que s'est appuyée la contre-offensive du sénateur Jean Bizet.

Pour prendre une décision contraire au droit communautaire, il faudrait que la France puisse montrer que le MON 810 présente « un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l'environnement. »Or les bases scientifiques solides manquent sur ces questions. Résultat : les OGM sont devenus une source de tension entre les Vingt-huit.

Le 11 février, dix-neuf Etats, dont la France, se sont opposés à l'introduction en Europe d'un autre maïs OGM, le TC1507 du semencier américain Pioneer, contenant comme le MON810 de Monsanto des bactéries insecticides. L'Espagne et le Royaume-Uni se sont prononcés pour, l'Allemagne, divisée sur le sujet, s'est abstenue. Il aurait fallu deux voix d'opposants de plus pour atteindre la majorité qualifiée requise. Le Parlement européen a lui aussi voté contre l'introduction du TC1507. Néanmoins le commissaire européen à la santé, Tonio Borg a l'intention de l'autoriser. Cette annonce a suscité de vertes critiques à Paris de la part du ministre aux affaires européennes, Thierry Repentin

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 10:35

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Vu sur le site de Humanité

 

Dans un entretien à un quotidien allemand ce samedi, le candidat du Parti de la gauche européenne (PGE) à la présidence de la Commission européenne dénonce les cures d'austérité imposées à la Grèce par l'Union européenne qui ont eu pour résultat de faire exploser la dette du pays.

 

"La Grèce a servi de cobaye", affirme le chef du principal parti d'opposition Syriza (gauche radicale) dans un entretien au quotidien Süddeutsche Zeitung. "Avec cette thérapie de choc (imposée à la Grèce par ses créanciers), on a voulu tester ce qu'un peuple pouvait endurer".

 

Des programmes d'économies qui créent... de la dette

Alexis Tsipras, dont le parti est en tête des intentions de vote en vue des prochaines élections locales et européennes, explique ainsi froidement que lorsque le premier plan d'aide à la Grèce a été adopté en 2010, "le déficit public de la Grèce atteignait 120% du Produit intérieur brut (PIB). Aujourd'hui il a grimpé à 175%"! "C'est absurde. Nous devions épargner afin de ne pas avoir besoin de nouveaux crédits mais les programmes d'économie n'ont fait que créer de nouveaux besoins de crédits", selon lui.

 

La Grèce a été placé en 2010 sous assistance financière de la Troïka UE-BCE-FMI qui lui a accordé deux programmes de prêts d'un montant total de 240 milliards d'euros pour éviter la faillite. En échange, des mesures draconiennes d'économie qui pèsent lourdement sur le quotidien de la population lui ont été imposées.

 

Depuis la forte percée de son parti aux élections grecques en 2012, Alexis Tsipras a vivement critiqué la chancelière allemande Angela Merkel, accusée d'avoir privilégié la rigueur en Europe aux dépens des populations. De passage à Paris fin janvier, le leader de Syriza avait affirmé: "Nous serons la surprise lors des prochaines élections européennes".

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 10:11

Vu sur le site de REGARDS Entretien, par Sophie Courval| 11 février 2014

 

suisseLe résultat de la votation en Suisse sur la situation des migrants déclenche en France de vives critiques de la part des grands médias et des personnalités politiques. Pourtant, la France et l’Union européenne n’ont rien à envier à la Suisse en matière de politique migratoire. Entretien avec Claudia Charles, juriste, chargée d’études au GISTI (groupe d’information et de soutien des immigrés).

 

 

 

 

 

 

Regards.fr. La question de la votation demandait aux Suisses de se positionner sur l’« immigration de masse ». Que traduit selon vous cette formulation ?

 

Claudia Charles. Le discours sur la supposée « immigration de masse » est commun aux pays membres de l’Union européenne – la Suisse n’en fait pas partie, mais elle est associée à l’Union et fait partie de l’espace Schengen. Parler de l’immigration massive, c’est une manière de montrer qu’il est urgent de maîtriser l’arrivée des étrangers, et de décider entre qui on veut et qui on ne veut pas. Le résultat du vote démontre que ce discours est très efficace.

 

Que révèle ce résultat ?

Le repli sur soi, le repli identitaire des pays comme la Suisse ou la France... Si l’on faisait un référendum de ce même type en France, on n’est pas sûr d’obtenir un résultat très différent. Le discours général et les sondages montrent que les Français sont assez réticents à l’immigration et qu’ils sont pour empêcher l’arrivée des étrangers. Ce résultat est la parfaite démonstration que les discours tenus par les responsables politiques, qui n’hésitent plus à instrumentaliser la question de l’immigration, font écho dans l’opinion publique.

 

Malgré les vives protestations des politiques français, l’Union européenne, la France, n’ont rien à envier à la Suisse en matière de politique d’immigration...

En France, il n’y a pas de quota, mais le débat est venu sur la table à plusieurs reprises. La dernière fois, je crois que c’est Malek Boutih qui s’était déclaré favorable à cette politique de quotas. À ce jour, le droit existant ne permet pas de le faire, mais avec ou sans quotas on maintient des étrangers aux frontières externes de l’UE. On empêche la venue de nouveaux migrants. Le cas des Syriens par exemple est assez démonstratif de ce qui se passe à l’égard de personnes qui ont besoin d’une protection internationale que l’UE ne leur offre pas. Beaucoup de dispositifs européens ont été créés pour maintenir en dehors de nos frontières les étrangers "indésirables".

 

Frontex par exemple ?

Oui. Frontex est une agence qui a son siège à Varsovie. Elle est chargée de mettre en place des opérations conjointes de contrôles aux frontières et d’empêcher l’arrivée des migrants. Normalement, ses objectifs sont aussi de venir au secours des migrants en danger de mort, mais on a bien vu que dans ce domaine, Frontex s’avère très inefficace. Elle travaille beaucoup avec les pays tiers comme la Mauritanie, le Maroc, la Libye, l’Ukraine, afin que ces états bloquent les migrants à leurs frontières intérieures. En Turquie, par exemple, il y a eu énormément d’opérations de Frontex pour empêcher les migrants de rejoindre la Grèce.

 

Existe-t-il d’autres dispositifs ?

Il y a Eurosur, un dispositif qui contrôle les travaux fait dans le cadre de Frontex. Ou encore les accords de réadmissions, c’est-à-dire qu’on négocie des accords avec des pays tiers pour que ces derniers réadmettent leurs ressortissants, mais aussi toutes les personnes passées par leur territoire pour rejoindre l’UE de manière irrégulière. Le système des visas est également très efficace, puisqu’il permet de construire des frontières virtuelles sur les pays tiers. Quand on impose des officiers de liaison dans les consulats et les aéroports internationaux pour vérifier qu’il n’y a pas de demandeurs d’asile ou de personnes sans visa, on transpose une frontière virtuelle dans d’autres pays. Les officiers de liaison de l’UE constituent encore un autre dispositif, permettant de contrôler l’arrivée des étrangers. Ils opèrent dans des pays tiers, pour contribuer à la formation des agents de ces pays-là à contrôler les passeports, repérer les faux documents, détecter dans les aéroports les personnes qui pourraient devenir des demandeurs d’asile ou démunis de visa. On ne les laisse même pas monter dans l’avion.

 

Pour une fois, les Français se retrouvent du mauvais côté de la frontière…

Ce vote concerne tous les étrangers mais parmi les ressortissants européens les Français sont les premiers concernés, notamment les travailleurs transfrontaliers, avec les Roumains et les Bulgares, sauf que ces derniers sont habitués à être du mauvais côté. Par ailleurs, ce vote remet en cause les accords de la Suisse avec l’UE, qui prévoyait la libre circulation des personnes. Il va être intéressant, maintenant, de voir quelle sera la réaction de la Commission européenne : les accords avec la Suisse seront-ils dénoncés ? Et quelles en seront les conséquences juridiques, politiques et économiques ? Tout cela risque fort d’être préjudiciable... y compris pour la Suisse.

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 15:27

logo confA ne pas manquer !

Même si l'agriculture est trop absente de la campagne municipale, elle
occupe une place prédominante dans notre territoire.

Ne manquez pas la projection du film

"les petits gars de la campagne"

dans 4 salles de notre région et en particulier à

Hauteville-sur-Mer le vendredi 28 février à 21 h 15.

Ces soirées soutenues par la Confédération paysanne, seront  suivies d'un
débat en présence du réalisateur Arnaud Brugier.*

Le collectif Front de Gauche du Coutançais*

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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 10:25

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 10:10
La parole aux Granvillais-es" sera présente ce mardi (18h, salle de Hérel) au débat radio de Tendance Ouest. Notre porte-parole, Miloud Mansour, y défendra la démarche des Ateliers Citoyens du Front de gauche, au même titre que les représentants des 5 autres listes en course. C'est ouvert au public, profitons-en !
"
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