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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 13:13
Samedi 13 octobre 2012 - Tous ensemble pour sortir du nucléaire
Rassemblements aux quatre coins de la France :
à Laval, Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Paris, Metz, Lille et Narbonne

Rejoignez le rassemblement le plus proche de chez vous !

Chers amis,

Le 11 mars 2011, la catastrophe de Fukushima a apporté une nouvelle preuve irréfutable des dangers du nucléaire.

Depuis, de nombreux pays ont choisi de renoncer à cette énergie : l’Allemagne, la Suisse, la Belgique... et même le Japon !

Mais en France, pays le plus nucléarisé du monde, où est le changement ?

Mobilisons-nous pour dire à ceux qui nous gouvernent que nous voulons changer d’ère et sortir du nucléaire !

Nous voulons en finir avec cette technologie dangereuse, avec ces milliards d’euros d’argent public gaspillés dans des grands projets inutiles ou pour rafistoler des installations nucléaires dont nous pouvons nous passer. L’avenir est à une société plus sobre, basée sur des énergies renouvelables et créatrices d’emplois locaux.

Le 13 octobre 2012, plusieurs rassemblements sont organisés pour exiger l’arrêt du chantier du réacteur EPR de Flamanville et des travaux de la ligne Très Haute Tension (THT) qui doit le desservir, ainsi que l’arrêt de toutes les centrales vieillissantes. Fessenheim est loin d’être la seule qu’il faut fermer !

Exigeons l’arrêt de la construction du réacteur EPR de Flamanville et de sa ligne THT.

Exigeons l’arrêt immédiat des réacteurs qui ont dépassé 30 ans de fonctionnement, durée pour laquelle ils ont été conçus.

Soutenons la Révolution des Hortensias des japonais qui se mobiliseront aussi le 13 octobre pour l’arrêt définitif de toutes les centrales nucléaires au Japon.

Soyons nombreux, chaque personne compte, et nous comptons sur VOUS !

Retrouvez toutes les informations sur : http://sortirdunucleaire.org/13octobre2012

Samedi 13 octobre 2012 - Tous ensemble pour sortir du nucléaire
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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 09:20
Ils étaient bien plus que les cinquante mille escomptés par les organisateurs à marcher ce dimanche à Paris contre les politiques d'austérité en France et en Europe et pour obtenir un référendum sur le nouveau Traité européen de stabilité.
Le cortège s'est ébranlé de la Place de la Nation vers la place d'Italie, dès 14 heures, à l'appel d'une soixantaine d'organisations dont le Front de gauche. Au cri de "Résistance" et "Hollande, tiens tes promesses", les manifestants ont voulu mettre la pression sur le Parlement qui examinera ce mardi le nouveau texte européen.
"Le peuple entre en mouvement"
"Ce jour est le jour où le peuple français entre en mouvement contre la politique d'austérité", a lancé Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, au côté de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, d'Annick Coupé (Solidaires), de Clémentine Autain (Fase), d'Olivier Besancenot et Philippe Poutou (NPA), entre autres.
Des élus européens de la gauche espagnole et portugaise étaient aussi en tête du cortège, juste devant des militants du Parti des travailleurs belge venus en nombre. Un peu plus se trouvaient des élus d'Europe écologie Les Verts.
Meeting européen le 8 octobre
"C'est un point de départ, ça commence aujourd'hui et ça va continuer dans les semaines a venir", a renchéri Pierre Laurent, décrivant un mouvement destiné à "donner du courage à la gauche pour mener la guerre à la finance".

Olivier Besancenot s'est lui félicité de cette manifestation comme "première étape d'une "unité durable des opposants de gauche: "Il était temps que la rue se réinvite un peu et se fasse entendre contre la politique du gouvernement." "Le mouvement social ne va pas se taire pendant cinq ans", a prévenu avant le départ Aurélie Trouvé, coprésidente d'Attac France, qui donne dors et déjà rendez-vous pour le 8 octobre à un meeting européen des forces de gauche à l'espace Reuilly à Paris.
Les Fralib, les Rotos 93 et tous les autres
Derrière les représentants des 60 organisations politiques, syndicales ou associatives qui avaient appelé à manifester, des milliers de personnes ont marché contre l'austérité. Des féministes derrière une banderole "Femmes en lutte contre l'austérité et la précarité pour une Europe solidaire". Les Fralib, toujours en lutte contre Unilever pour maintenir leurs emplois et leur activité en vie.

Outre les composantes du Front de gauche et le Nouveau parti anticapitaliste, l'Union syndicale Solidaires et plusieurs branches de la FSU ou de la CGT avaient appelé à manifester, et, côté associations, Attac, Copernic, mais aussi le DAL, la Cimade, Act Up Paris.

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 08:02

30Cherbourg : rendez-vous à 7h devant l'arsenal ; passage à Valognes à 7h15

 

ST Lô : rendez-vous à 8h - parking des Ronchettes (proche de l'hall expo)- passage à l'aire de Guilberville à 8h15 pour les passagers venant de Villedieu Granville, Coutances (etc). 

Des départs groupés là où c'est possible avec un minimum de voitures sont suggérés pour rejoindre le car.

Des sandwiches et des boissons fraîches seront vendus dans le car, cela participera du financement du déplacement.

Le prix unitaire des places est de 20 € (paiement dans le car). Gratuit pour les chômeurs.

Pour le retour l'objectif est de repartir au plus vite pour rentrer le moins tardivement possible .

D’autres infos  la semaine prochaine pour les dernières informations sur ces déplacements.

 

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 17:43

Publié par l’UFAL Par Charles Arambourou Mercredi 19 septembre 2012

 

LaiciteMonseigneur Barbarin, archevêque de Lyon, vient de couvrir l’épiscopat catholique de ridicule en déclarant que le mariage homosexuel ouvrirait la voie à l’inceste, ou à l’union à trois ou quatre. Pourquoi pas le cannibalisme, et, tant qu’on y est, la zoophilie ?

Voilà où peuvent tomber ceux qui prétendent faire du mariage – procédure en voie de désuétude – un « enjeu de civilisation » (pas moins !). Un peu de sérieux, Monseigneur, l’amour et l’égalité des couples, ça se respecte.

Mais, au-delà du dérapage verbal largement dénoncé, il faut rappeler une fois de plus que le mariage est un acte civil, depuis la Révolution française, et que la République est laïque. C’est-à-dire que « la première page de la Bible », invoquée par Mgr Barbarin, n’a pas voix au chapitre : qu’il la réserve à ses ouailles, c’est la liberté de culte. Mais qu’il l’oublie pour le débat citoyen. Le Parlement fait la loi : ce n’est certes pas « Dieu le Père », mais – excusez du peu – la volonté générale, la souveraineté du peuple.

Que chaque culte ouvre ou non le mariage religieux à tous les couples, c’est son affaire – affaire privée. Que la République mette en place le mariage civil pour tous, c’est une affaire publique, dans laquelle les dogmes religieux particuliers ne peuvent d’aucune manière intervenir.

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 08:10

 

En septembre, le vote du Pacte budgétaire sera la mère des batailles politiques.

 

12-09-16-laurent-melenchon-hollande

 ATTAC propose 10 raisons de dire NON :

1. Des coupes injustes et inefficaces

2. Des hausses d’impôts… sans effrayer les riches

3. Austérité-compétitivité : un cocktail à risque

4. Une compétition mortifère dans la zone euro

5. Un indicateur technocratique, arbitraire et instable

6. Une “règle d’or” absurde et injustifiable

7. Une démocratie bafouée

8. L’austérité à perpétuité

9. Un “Pacte de croissance” illusionniste

10. Il y a pourtant des alternatives à l’austérité 

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 13:52

Par Le Bureau national de l'UFAL Vendredi 14 septembre 2012

 

L’UFAL, au-delà de sa signature, avec d’autres associations, syndicats et partis politiques, d’un appel à refuser le pacte budgétaire, tient à préciser les raisons qui lui sont propres pour refuser ce plongeon dans l’austérité institutionnalisée.

Les fondements du refus pour l’UFAL du Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG) se trouvent dans le titre IV article 11. Cet article prévoit la limitation de la souveraineté des États : il institutionnalise le fait que l’Union européenne, et notamment ses instances non élues, aura désormais un droit de regard sur toutes “les grandes réformes de politiques économiques“. Sont particulièrement visés dans cet article les droits sociaux en général, et la protection sociale des citoyens en particulier (Sécurité Sociale, retraite par répartition, chômage…), autrement dit ce qui constitue le cœur de notre société républicaine fondée sur la solidarité entre les citoyens.

À travers le TSCG, le grand appétit dus capitalisme sauvage a donc enfin trouvé les moyens et les alliés pour faire main basse sur notre Sécurité sociale et tout notre système social sans nous demander notre avis, à nous citoyens français !

Le gouvernement et le parlement sont en passe de ratifier et mettre en application le TSCG sans l’avis du peuple et en contradiction avec le programme du candidat Hollande (qui prévoyait une renégociation de ce traité). Il est prévu que son application se fera par la création institutionnelle d’un “Haut conseil des finances publiques” qui aura tout pouvoir sur les orientations budgétaires et qui dépouillera ainsi le parlement national de ses prérogatives démocratiques.

Au regard des coups tordus que nous assènent les pouvoirs successifs en France, l’UFAL est très inquiète pour les droits sociaux et le budget des familles qui sont déjà dans une situation difficile et qui, avec l’application du TSCG, vont encore se dégrader dans un très proche avenir. L’UFAL ne voit pas comment le règne de l’argent pourra régler la misère sociale qui se développe et les inégalités qui se creusent. L’alternative sociale existe pourtant ! Elle consiste notamment à ce que le gouvernement refuse le diktat des marchés financiers, à rediscuter la dette, à répartir plus justement l’impôt de chacun en fonction de ses revenus. L’UFAL ne veut pas que le peuple français subisse le même sort que le peuple grec.

C’est pourquoi l’UFAL réclame un référendum sur ce traité. Et si ce référendum ne devait pas avoir lieu, l’UFAL demande aux parlementaires de voter contre sa ratification et de rejeter la loi organique relative au pilotage des finances publiques qui permet son application.

 

En outre, l’UFAL appelle à manifester contre le pacte austéritaire le dimanche 30 septembre 2012.

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 13:26

referendumLa ratification du Pacte budgétaire par la France début octobre serait un évènement grave. Elle imposerait durablement une politique d'austérité.

 

La ratification du Pacte budgétaire par la France début octobre serait un évènement grave. Elle imposerait durablement une politique d'austérité.

 

Nous, organisations associatives, syndicales et politiques, avons décidé de mener ensemble une vaste campagne d'éducation populaire et de mobilisation citoyenne, avec en particulier une grande manifestation unitaire le 30 septembre à Paris.

 

L'intervention des citoyens dans le débat démocratique doit convaincre les parlementaires –particulièrement celles et ceux qui ont été élus sur la promesse d'une renégociation de ce Pacte budgétaire – de refuser sa ratification et de permettre ainsi la réouverture du débat en Europe.

 

L'appel ci-joint est ouvert en permanence à la signature de toutes les organisations qui souhaitent contribuer à ces objectifs.

 

Premiers signataires de l'appel :
Aitec-IPAM, AC !, ANECR, Attac, CADTM, Cedetim-IPAM, CDDSP, CNDF, Les Économistes Atterrés, Fondation Copernic, Front de Gauche (Fase, C&A, Gauche anticapitaliste, Gauche unitaire, PCF, PCOF, Parti de Gauche, République & Socialisme), Marches Européennes, NPA, Résistance Sociale, Solidaires, Sud BPCE.

 

FdG 50Le comité de liaison départemental du fdg réuni en début de semaine a décidé de contacter dans un premier temps ATTAC, NPA et SOLIDAIRES, signataires de l'appel national avant de proposer un appel départemental plus large.

 

En tout état de cause il nous faut dès maintenant préparer les inscriptions pour cette journée d'action avant de contacter les transporteurs et de prévoir les circuits à mettre en place sur le département.

 

Nous vous invitons donc dès lecture de ce texte à nous faire connaître votre réponse et ne doutons pas de votre implication dans la mobilisation absolument nécessaire dans un délai assez bref.

 

contact courriel : fgmanche@orange.fr 

 

Manifestation du 30 septembre

Le départ sera donnée à 13h30 place de la Nation. Arrivée à place d'Italie.

 

 

 

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 09:18

PARIS (Reuters) le 29-08-2012 par Gérard Bon

Poing-lev-.jpg 

Bernard Thibault appelle à des manifestations le 9 octobre pour obtenir des mesures d'urgence en faveur de l'industrie et de l'emploi et somme le gouvernement français de choisir entre les revendications du patronat et celles des salariés.

Dans une interview à Reuters, le secrétaire général de la CGT estime qu'il "y a une forme d'alarme sur la situation économique et sociale" et déplore que la conférence sociale de juillet dernier n'ait pas débouché sur des mesures d'urgence.

Il note que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s'est efforcé mercredi à l'université d'été du Medef "de convaincre l'ensemble des acteurs sociaux de trouver un consensus sur les négociations à venir concernant l'emploi".

"Mais il faut dire la vérité: entre ce que revendique le Medef, plus de flexibilité sur le marché du travail, un allègement du coût du travail, et ce qu'attendent les salariés qui ont majoritairement contribué à un changement de majorité politique, il y a des attentes contradictoires", dit-il.

"De ce point de vue-à, le gouvernement va devoir faire des arbitrages, il ne pourra pas nier des revendications qui s'opposent, celles des employeurs et les nôtres", ajoute-t-il.

Le "patron" de la CGT estime que la flexibilité du travail, "est déjà énorme en France" et que le chômage augmente "dans les pays comme l'Espagne, l'Italie ou l'Allemagne qui ont plus encore flexibilisé leur marché du travail".

"Donc, ça n'est vraiment pas un bon exemple. Ça serait plutôt un argument pour résister à toute velléité de déréglementer encore davantage le marché du travail", dit-il.

Le nombre de chômeurs en Allemagne a augmenté en juillet pour le quatrième mois de suite, signe que la crise de la zone euro n'épargne plus la première économie européenne même si le chômage y reste à un niveau beaucoup plus bas qu'en France.

Face à la multiplication des plans sociaux, Bernard Thibault appelle le gouvernement à prendre des mesures concrètes, comme un "droit suspensif permettant d'examiner des alternatives".

CONTRE LA RATIFICATION DU TRAITÉ EUROPÉEN

"On a trop de cas où des directions d'entreprises nous annoncent, ou sont susceptibles d'annoncer dans les prochains jours, d'autres plans de restructuration massifs, sans que les représentants des salariés n'aient la possibilité de proposer jusqu'à présent des plans alternatifs", explique-t-il.

Pour le dirigeant de la CGT, qui cite les cas d'ArcelorMittal, d'Unilever et de PSA, "l'urgence est manifeste, singulièrement dans le secteur industriel".

"Des entreprises qui ne sont pas toujours en situation financière justifiant des restructurations se permettent des réorganisations très lourdes, à la fois économiquement et socialement", déplore-t-il.

Outre Paris, des manifestations pour défendre l'emploi sont prévues par la CGT le 9 octobre dans une demi-douzaine de grandes villes dans le cadre d'une semaine de mobilisation décidée par la Fédération européenne de l'industrie.

Parallèlement, la CGT prévoit une campagne de pétition contre la ratification du traité budgétaire européen, précise Bernard Thibault.

La centrale va relayer en France la position de la Confédération européenne des syndicats (CES), qui rejette le traité européen.

"Nous allons militer pour une non-ratification par la France de ce traité, quelle que soit la procédure utilisée", explique le dirigeant syndical.

Le gouvernement entend faire ratifier le texte par le Parlement au début du mois d'octobre.

Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche, qui réclament pour leur part un référendum, ont prévu le 30 septembre une marche à Paris dont l'ampleur doit être du type de celle de la Bastille en mars dernier, soit plus de 80.000 personnes.

 

Edité par Yves Clarisse

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 08:21

vu sur le site de "à gauche pour de vrai" le 26 août

       

Les universités d’été du Front de Gauche et du Parti Socialiste révèlent la pensée profonde de ces deux formations politiques.

A Grenoble, le Front de Gauche donne sa place Julian Assange et à l’indispensable liberté d’expression. Jean-Luc Mélenchon rappelle que Londres a laissé un criminel d’état, Pinochet, bénéficier d’un asile politique indigne mais que la capitale anglaise s’acharne sur un homme qui s’obstine à révéler aux peuples les dérives extrêmes de certaines démocraties.

  • A la Rochelle, le Parti Socialiste a donné sa place à Manuel Valls et son discours ultra sécuritaire, conduisant le parti social libéral à naviguer dans le sillage de la droite populaire à la grande joie de l’organe de presse de l’UMP, le Figaro.

A Grenoble, le Front de gauche donne sa place aux syndicalistes qui se battent contre des plans sociaux injustes et injustifiables, comme chez Thales où l’état est pourtant actionnaire mais ne s’oppose pas à une cession d’activité uniquement dictée par une logique financière, ou chez Fralib dont les ouvrières et les ouvriers ont déposé un plan de coopérative totalement viable mais qui se heurtent à un PDG autoritaire qui préfère jouer le rapport de force et le chantage à l’encontre d’un gouvernement qui n’ose pas l’affronter.

  • A la Rochelle il était encore question du cumul des mandats. Visiblement, la rénovation connaît quelques résistances du côté de la rose au point que les militants socialistes sincères ne peuvent cacher leur émotion lorsque leur première secrétaire exhorte les députés et sénateurs récalcitrants de faire l’effort d’une pratique démocratique moderne.

A Grenoble, le Front de Gauche donne sa place au peuple en demandant de manière solennelle, la tenue d’un référendum sur le TSCG afin que le peuple de France débatte et décide de son avenir pour renouer avec une Europe des peuples et non une Europe des fonds de pension allemands. En ce sens, le Front de Gauche ne demande rien de plus que ce qu’un certain Jean-Marc Ayrault exigeait de Sarkozy lors du traité de Lisbonne, traité pourtant bien moins coercitif pour les états et les peuples que le TSG. Voici ce que notre premier ministre déclarait à l’Assemblée en 2008: “Voici le sens de la motion que je défends : reconnecter les Français à l’Europe ; leur permettre, selon la formule consacrée, de refaire ce qu’ils ont défait. Les partisans du oui à ce traité, dont je suis, devraient être les premiers défenseurs du référendum d’abord par respect pour les Français tout simplement”. Alors oui, mille fois oui Monsieur Ayrault, un référendum est la seule manière de respecter les Français, la seule qu’ils désirent à une écrasante majorité.

  • A la Rochelle c’était bel et bien place au TSG, sans débat, vite fait…et surtout mal fait! Présenté comme une simple étape par Martine Aubry, ce TSCG organise les futures privatisations des réseaux de transports et de l’énergie en plus d’une règle d’or qui finira par étrangler les services publics et la puissance d’état au profit des intérêts du privé. Si bien que les amis du ministre de l’économie solidaire, Benoît Hamon, le chef de fil de l’aile gauche du PS s’interrogent fort, très fort.

Ainsi donc, à Grenoble, c’était place au peuple, ainsi donc, à la Rochelle, c’était place à l’Europe de Merkozy. Ainsi donc, pour beaucoup, l’heure du choix d’une gauche pour de vraie arrive bien plus tôt que prévue.

Sydne93

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 13:33

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