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7 février 2017 2 07 /02 /février /2017 17:37

Le Canard enchaîné révèle que Penelope Fillon a touché au total 45.000 euros d'indemnités de licenciement de la part de l'Assemblée nationale.

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7 février 2017 2 07 /02 /février /2017 16:16

Depuis le 29 janvier monte une aspiration au rassemblement des forces de gauche autours d'un programme pour tourner la page du quinquennat de François Hollande et éviter un duel entre la droite et l'extrême droite au deuxième tour de l'élection présidentielle. Cette aspiration existait déjà, la nouveauté est qu'elle se double de la perception que l'unité à gauche pour la présidentielle et les législatives devient concrètement réalisable.

Nous pouvons y arriver si nous en avons la volonté. Ne pas saisir les opportunités de ce moment politique, c'est faire le choix d'un suicide collectif pour toutes celles et ceux qui veulent changer la vie et transformer la société. Il nous faut agir vite.

Très sincèrement et bien légitimement, beaucoup s'interrogent sur une question clef : qui pour incarner le rassemblement à l'élection présidentielle ?

Si nous prenons le problème par ce bout-là, c'est l'échec assuré. La seule question qui vaille est la suivante : existe-t-il suffisamment de points de convergence entre les programmes proposés par Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon et Yannick Jadot pour constituer une majorité législative et un pacte de gouvernement ?

Lisez-les, la réponse est oui, sur des questions essentielles et urgentes : refus des règles

Européennes qui imposent les politiques d'austérité, relance de l'emploi et de l'activité par la transition écologique, mesures immédiates de soutien au pouvoir d'achat, politiques en faveur de l'égalité femme-homme, droit de vote des résidents étrangers, VI ième République, abrogation de la Loi El Khomri et nouveaux droits pour les salariés (et si là ministre du travail était candidate aux législatives, ce serait à elle d'assumer cette contradiction, qui pourrait être facilement tranchée par les électeurs de la 18 ième circonscription de Paris, il faut arrêter avec cet argument bidon). Bref, tout sauf une synthèse molle ou un "plus petit dénominateur commun" sans contenu.

Certains objectent qu'il reste des divergences ou des nuances importantes sur plusieurs questions (nucléaire, constituante, pôle public bancaire, etc.). Oui c'est vrai, et alors ? Peut-on se payer le luxe d’attendre d’être d’accord sur tout pour construire un socle majoritaire d’idées?

Dans la situation, aucun courant politique ni candidat à gauche ne dispose d'une base suffisamment large pour polariser seul une majorité pour gouverner, ni même pour atteindre le second tour. Surtout, comment penser que les débats sur les questions qui font divergence pourront progresser dans la société si nous laissons la droite et l'extrême droite profiter de nos divisions pour gagner ?

Il n'y a objectivement aucune raison valable de considérer qu'une plate-forme programmatique commune n'est pas possible. D'autant que celle-ci n'empêcherait ni aux uns, ni aux autres, de continuer à porter dans le débat des propositions qui leur sont propres (par exemple, je trouve les propositions du PCF bien plus avancées et crédibles que Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon sur la question du pouvoir de la finance et des banques).

Resterait alors à régler l'épineuse question de la candidature à la présidentielle. Avec un solide accord programmatique et la désignation pluraliste des meilleures candidatures pour l'incarner sur les circonscriptions législatives, celui qui accepterait de «laisser la place»à l'autre pour porter la candidature en sortirait grandi et renforcé. Et nous aurions l'occasion de mener une campagne collective, à plusieurs voix, entraînant des dizaines de milliers de citoyens, des forces du mouvement social, AVEC le candidat, pas derrière. Là serait la véritable insoumission à la mécanique bonapartiste d'une VI ième République à l'agonie.

Peut-être ne suis-je pas assez cynique, mais je n'arrive pas à croire que l'on puisse être sincèrement opposé au présidentialisme de la VI ième, favorable à une VI ième République et qu'on fasse de la candidature à la présidentielle l'obstacle premier.

La politique est faite de fenêtres d'opportunités qui se referment aussi vite qu'elles se sont ouvertes. Il y a celles et ceux qui cherchent à s'en saisir, il y a celles et ceux qui s'y refusent, par frilosité, par sectarisme ou parce que leurs intérêts sont ailleurs. Il y a surtout celles et ceux qui luttent quotidiennement dans leur quartier, leur village, leur entreprise ou leur service public, celles et ceux qui souffrent de leurs conditions d'existence, et qui n'ont plus le temps d'attendre.

Le 4 février 2017

Bora Yilmaz

Secrétaire départemental du PCF 54

Conseil national du PCF

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7 février 2017 2 07 /02 /février /2017 16:03
 
 
Bonsoir,
Les élections vont beaucoup occuper les esprits dans les mois qui viennent...
Pour les présidentielles, pas ou très peu de place pour les femmes
Pour les législatives, pour l’instant, elles sont plutôt suppléantes!
Un article de Ouest France qui rappelle leur place dans les mandats locaux, sans commentaires...
 

Élues locales : la plus haute marche à atteindre

Dans les villes, les Départements et les Régions, les conseillères sont désormais en nombre. Mais elles restent exclues des fonctions exécutives où réside véritablement le pouvoir.

Des lois bénéfiques

Les lois sur la parité et le scrutin binominal (le « ticket » qui permet d’élire en même temps un homme et une femme, appliqué pour la première fois aux Départementales de mars 2015) ont favorisé l’arrivée des femmes dans les assemblées locales. Entre 1995 et 2015, le nombre de conseillères a nettement augmenté. Il est passé de 21 % à 48 % dans les conseils municipaux, de 5,6 % à 50 % dans les conseils départementaux et de 12 % à 49 % dans les conseils régionaux. Gros point noir : « L’échelon intercommunal, une zone de nondroit paritaire ? On compte moins d’un tiers de conseillères » , pointe le rapport du Haut conseil à l’égalité (HCE), présidé par la socialiste Danielle Bousquet.

Les hommes aux commandes

Les femmes sont bien là, en politique. « Pour autant, la confiscation du pouvoir par les hommes reste toujours d’actualité » , déplore le rapport. Les messieurs trustent, jusqu’à la caricature, les présidences, les vice-présidences et la fonction de maire (voir infographie). On retrouve un tandem exclusivement masculin président/premier vice-président dans 57 départements sur 101 et onze régions sur dix-huit !

Si « féminin »…

La répartition des délégations reste stéréotypée. Aux hommes les domaines dits prestigieux : les finances, le développement économique, l’urbanisme et les travaux, le sport, la sécurité, la culture… Aux femmes l’enfance et la famille, le social, les quartiers, le tourisme…

« Sans contraintes, pas de parité »

Le HCE veut faire bouger les choses. Il préconise des changements. Quelques exemples… Élire un « tandem paritaire » à la tête d’une ville, d’une commission, d’un organisme. Rééquilibrer la répartition des délégations. Dans les petites communes et l’intercommunalité, remplacer l’élu(e) démissionnaire ou décédé(e) par une personne du sexe le moins représenté. Renouveler le personnel politique par une limitation à trois mandats maximum. Favoriser et sécuriser les allers-retours entre mandats publics et vie professionnelle. 

 
 
 
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7 février 2017 2 07 /02 /février /2017 09:43
 

Renouer avec la démocratie

à Granville

Mercredi 8 février 2017

20 heures

salle Santorin, à l'Agora

(361, rue Saint-Nicolas, Granville)

  Le conseil municipal de Granville ne tient plus qu’à une élue, résultat d’une guerre interne de la droite granvillaise. L’affaire est désormais entre les mains du tribunal administratif, puis le préfet décidera de convoquer ou non de nouvelles élections municipales.

 Des élus issus de listes différentes se sont concertés pour démissionner et tenter d’empêcher le fonctionnement du conseil municipal, espérant provoquer de nouvelles élections municipales.

Ceux qui ont démissionné sont ceux-là qui n’ont presque jamais voté contre les propositions de la majorité municipale. Il s’agit bien d’une guerre de personnes, d’une lutte pour le pouvoir, et non pas pour appliquer une autre politique municipale.

Faisant cela, ils mettent en péril la ville, puisque le budget n'avait pas encore été voté, et soumettent les employés municipaux à une pression insoutenable.

 Comment cette aventure a-t-elle été possible ? Quel fonctionnement faudrait-il mettre en place au sein des conseils municipaux pour qu’ils soient plus démocratiques ? Est-il normal qu’une liste, même majoritaire, ait ainsi les pleins pouvoirs ? Quel rôle peuvent avoir les élus d’opposition ?

De nombreuses villes ont créé des conseils de quartier, leur attribuant même un pouvoir de décision. Est-ce une solution ?

 Venez en débattre avec nous.

 La réponse du préfet sera peut-être connue d'ici mercredi soir.
Quoiqu'il advienne du conseil municipal granvillais, la question de la démocratie est cruciale, à tous les échelons.
 

Les Ateliers citoyens ont été lancés par le Front de gauche en juin 2013 dans le but de construire un projet citoyen avec les habitants-tes du Pays Granvillais en vue des élections municipales. À Granville, ce projet a été porté aux élections municipales par la liste "La Parole aux Granvillais-es" représentée par Miloud Mansour.

Les ateliers citoyens ont continué à rassembler des citoyens-nes sur l'hôpital public, le transport ferroviaire, la réforme territoriale, des valeurs de collectif, de solidarité, de respect, d’écologie, d’avenir : des valeurs de gauche, quoi !

(si vous voulez communiquer vos réflexions, exemples, liens, données... aux autres participants et contacts des ateliers citoyens, vous pouvez nous écrire à cette adresse et nous transmettrons à tout le monde)
 
Images intégrées 1
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4 février 2017 6 04 /02 /février /2017 17:43

Si François Fillon tient bon et assure qu’il sera « candidat jusqu’au bout », en coulisses, de plus en plus de personnalités politiques de droite exigent son retrait.

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4 février 2017 6 04 /02 /février /2017 17:25

Les 17 sénateurs de Normandie touchent une indemnité de base supérieure à 5500€. [AFP/Archives]

Le Penelope Gate - affaire concernant l'éventuel emploi fictif de la femme de François Fillon en tant qu'assistante parlementaire de ce dernier puis de son suppléant - nous faisons le point, ce vendredi 3 février 2017, sur la rémunération des parlementaires en Normandie.

La polémique sur l'éventuel emploi fictif de Pénélope Fillon en tant qu'assistante parlementaire de son mari puis de son suppléant a remis sous le feu des projecteurs la question de la rémunération des parlementaires, députés et sénateurs. La Normandie compte 27 députés et 17 sénateurs.

Au minimum 5 350€ net/mois

Chaque parlementaire touche une indemnité mensuelle de base : 5 357,34€ net pour les députés, 5 385,67€ pour les sénateurs. Les titulaires d'un mandat local (maire, président de Département, de Région), touchent une indemnité supplémentaire plafonnée à 1,5 fois l'indemnité de base, soit 2 773,89€. Exemples : Jean-Léonce Dupont et Philippe Bas, tous deux sénateurs et présidents des départements du Calvados et de la Manche, touchent plus de 7 500€ net par mois. Ce qui reste inférieure à la rémunération de Pénélope Fillon entre janvier et août 2007 (10 167€ brut).

Jean-Léonce Dupont jouit d'une situation plus particulière encore. En plus d'être président de Département et sénateur, il est questeur au Sénat, ce qui lui assure une indemnité net spéciale de 4 157,08€, non imposable. L'élu centriste dépasse donc les 10 000€ net par mois.

Les députés bénéficient également d'une indemnité représentative de frais de mandat et de plusieurs autres avantages à découvrir ci-dessous.

d'après La Manche Libre.fr

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4 février 2017 6 04 /02 /février /2017 09:42
Pascale VERGER
Rennes, France

1 févr. 2017 — Actuellement, nous constatons, effarés, que les députés ont le droit de salarier à des tarifs indécents, avec de l'argent public, leurs épouses ou leurs enfants.

Le problème n'est pas de savoir si c'est légal ou pas, puisque ce sont eux-même qui font les lois et qui s'organisent pour ne pas être pris en défaut.

Le problème c'est de savoir jusqu'à quand nous allons accepter qu'on nous demande des efforts, sans que ceux qui nous gouvernent s'appliquent à eux-même la rigueur qu'ils veulent nous imposer.

Il est temps que les mandats soient limités en nombre et dans le temps pour éviter les petits arrangements entre amis.

Je vous transmets le lien d'une pétition qui circule actuellement et qui demande le remboursement de l'argent public perçu par les Fillon et qui recueille déjà 350 000 signatures.

Cliquez sur la Photo

Madame #Fillon, rendez-nous les 800.000 euros #PenelopeGate
 

 

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2 février 2017 4 02 /02 /février /2017 21:53

  • Yannic Perrin, Gisèle Desiage, Claude Pingeon et Christian Busson, les quatre derniers
  • conseillers municipaux, vont-ils continuer à siéger en mairie ? | Archives OF

Ouest-France

Coup de théâtre à la mairie de Granville (Manche). Le tribunal administratif de Caen a tenu une audience ce jeudi 2 février 2017, au matin. Le rapporteur public donne raison à l’opposition, menée par Michel Peyre. Il demande la suspension de la liste des 23 élus au conseil municipal granvillais.

Depuis Caen, la nouvelle est un coup de tonnerre pour la Cité corsaire. Si la tempête souffle depuis cette nuit, les rafales pourraient bien emporter la nouvelle équipe municipale de Granville, fraîchement élue le 19 janvier 2017, suite à la démission de 14 élus et d’une soixantaine de colistiers.

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2 février 2017 4 02 /02 /février /2017 18:45

Malgré les interventions nombreuses contre le projet d’amendement déposé notamment par Monsieur Philippe BAS, sénateur de la Manche (et président de la commission des lois au Sénat) celui-ci a été adopté par les sénateurs.

Il est ensuite passé en commission à l’assemblée nationale et a été présenté devant les députés le 31 janvier 2017.

Plusieurs groupes ou structures ont lancé des pétitions pour « sauver la loi littoral » sans cesse mise à mal par certains élus avec un satisfecit particulier aux sénateurs de la Manche Messieurs BIZET et BAS.

Voici notamment le dernier courriel proposé par CYBER-ACTEURS à envoyé aux députés:

« Sujet : Il faut sauver la Loi Littoral

Message : Monsieur le député, Madame la députée

Deux amendements adoptés par les sénateurs le 11 janvier ouvrent la possibilité de déroger au principe de l'urbanisation en continuité de la loi Littoral et permettent les extensions d'urbanisation sans continuité avec les agglomérations et villages existants. Qu'il s'agisse de construction d'habitations sur des parcelles dans des hameaux ou de construction d'annexes sur leurs franges , ou, pire encore, de création de zones d'activités économiques en pleine nature, ces dispositions vont favoriser de nouveau le mitage et l'urbanisation diffuse.

C'est donc clairement une remise en cause de la Loi Littoral et un recul non justifié dans la lutte contre l'étalement urbain et en totale contradiction avec la politique de développement durable introduite par les lois SRU, Grenelle II et ALUR.

Je vous demande de mesurer l'impact considérable de ces amendements et de ne pas les voter.

Dans cette attente, veuillez croire en ma vigilance sur vos votes. »

Hormis les infrastructures routières, zones industrielles ou artisanales, commerciales, et ce avant et après la loi littoral, la règle des élus était de ne pas déplaire à leurs administrés, donc être réélus, et pour ce faire délivrer des permis de construire à tout va et n’importe où.

La loi littoral est venue quelque peu freinée leur ardeur, mais ils ont continué à gangrener la nature, à éroder les terres agricoles, mettant de plus après les chocs pétroliers de 1973 et 1976 les primo-accédants en grande difficulté financière !

Pourquoi, parce que nombre de sociétés de construction vendaient le pavillon merveilleux, réduisant l’enveloppe financière pour l’achat du terrain, se retrouvant ainsi à entre 20 et 30 km de leur lieu de travail, du hlm qu’ils venaient de quitter, qu’ils retrouveraient malheureusement dès les premières difficultés de remboursement dues principalement au coût du trajet maison-travail.

Mais après ces conséquences dramatiques pour les plus modestes on a pu constaté un mitage de la campagne française et notamment du littoral.

De simples groupes d’habitations sont devenus peu à peu des hameaux qui n’ont toujours aucune définition juridique précise, mais terme utilisé à satiété par les prédateurs de la loi littoral.

Dans le département de la Manche les conséquences sont importantes, là où n’existaient que quelques maisons très anciennes, les promoteurs et lotisseurs sans scrupules ont bétonné le littoral encouragés par des élus en mal d’électeurs.

Un autre terme est venu enrichir le vocabulaire des élus et des bureaux d’études (plus brillants à pratiquer le copier/coller que par leurs connaissances réelles des textes) c’est celui de « dent creuse ».

Comme pour le terme hameau pas de définition juridique précise ce qui incite bien évidemment à tout et n’importe quoi.

Ces chers bureaux d’études en voient partout deux groupes de trois maisons distants de 50 m et ils génèrent une dent creuse !

Par contre dans les concentrations urbaines où elles sont le plus nombreuses, parfois elles n’apparaissent pas ou insuffisamment (voir le PLU de Granville, c’est flagrant).

Avec son amendement approuvé par le Sénat le sénateur « BAS » propose aussi outre les annexes l’implantation de zones d’activités économiques !!!

Ces zones d’activités doivent être identifiées dans les SCOT (Shéma de Cohérence Territoriale) qui viennent pour la plupart en révision et qui ne peuvent être moins protecteurs que le document initial.

De plus les PLU et PLUI (Plan local d’urbanisme et PLU intercommunal) doivent être en conformité avec le SCOT.

On comprend mieux de ce fait que l’étau règlementaire se re sérrant autour des élus, des décideurs et des bureaux d’études, le législateur tente par tous les moyens de dé tricoter la loi littoral, afin de permettre aux acteurs locaux de continuer à bétonner tranquille le littoral.

Dans le département de la MANCHE, l’association MANCHE-NATURE veille au respect de la loi littoral et ne souhaite aucunement son amoindrissement. Elle a publié sur cet amendement plusieurs communiqués de presse.

Il suffit de consulter son site : Manche-Nature.fr pour prendre connaissance de son combat incessant pour la protection de la nature appuyé par nombre d’associations environnementales locales.

Il suffit aussi de longer le littoral Ouest de la Manche pour constater les dégâts de la « constructionnite » Saint-Martin de Bréhal, Jullouville, Carolles et le dernier désastre de la friche immobilière de Pirou Plage, enfin démolie, qui doit être rendue à la nature, malgré les vélléité de construction de madame le Maire, qui semble ne pas comprendre l’évolution du trait de côte et minimise le risque de submersion marine.

Le désastre mortel de la Faute sur Mer devrait pourtant les faire réfléchir et les amener à la raison.

La CDPENAF (Commission Départementale de Préservation des Espaces Agricoles, Naturels et Forestiers) n’a malheureusement qu’un avis consultatif sur les PLU notamment, dommage plus de pouvoir à la parole citoyenne serait de bonne augure pour envisager un avenir moins sombre et bétonné pour le Littoral qui ne devrait en aucun cas comme pour les terres agricoles être un objet de SPECULATION.

L’assemblée nationale a débattu hier sur la loi littorale, des concessions apparemment légères ont été faites, notamment l’extension des exploitations agricoles et forestières, mais pour l’instant ils ont tenu bon sur le trait de côte et les dents creuses, au grand désarroi des députés de la Manche Travert et Gosselin, ce dernier se fendant du message suivant :

#DirectAN . Enfin : la loi littorale un peu assouplie . Sans défigurer nos cotés , l'étau sera un peu moins serré.

Confondant « Côtés » et « Côtes » il constate que l’étau sera moins serré !

Désopilant de constater une telle attitude alors qu’il faut au contraire renforcer la loi littoral du fait qu’avec l’érosion dunaire due au réchauffement climatique, et aussi aux risques de tempêtes du type Xynthia, le trait de côte va bouger constamment.

En conséquence il est urgent de modifier la bande dite « des 100m » calculée justement à partir du trait de côte (point de la plus haute marée) et cette bande ne peut être fixée uniquement à cette largeur, déjà qu’elle subit depuis l’application de la loi littorale des rétrécissements en fonction de l’urbanisation existante et future.

Ceci amène à considérer que déjà sur la côte Ouest de la Manche cette bande pourrait être de deux cents à plusieurs centaines de mètres et ce en raison de l’érosion des dunes aggravant les risques de submersion marine.

Des exemples cités plus haut Pirou Plage, Saint Martin de Bréhal, Jullouville mais aussi Portbail, Créances, et bien d’autres.

Le texte examiné hier a aussi évoqué la sempiternelle question de l’indemnisation ? Vaste sujet.

Un exemple l’immeuble « Le Signal » à Soulac sur Mer, oui c’est loin de la Manche, mais c’est un bon sujet. Il se situe actuellement à 15 m du trait de côte après avoir été édifié à plus de 200m.

L’indemnisation prévue (PAYEE PAR LE CONTRIBUABLE) tourne autour de 3 millions d’Euros !

Que nenni qui peut sortir une telle baliverne. Ce tènement immobilier vaut entre – 250000 et – 300000 € c’est à dire le coût de la démolition et de l’évacuation des gravas, et encore si on ne constate pas de présence d’amiante !

Il est aussi prévu par ce texte que c’est la CDNPS qui examinera les dossiers, oui c’est bien mais pas que, il faut et il doit y avoir aussi la CDPENAF dont le rôle est de préserver le sol des espaces naturels, agricoles et forestiers.

Désormais avant de passer à nouveau devant les assemblées doit faire l’objet d’un examen par une commission composée de députés et de sénateurs, et il faut être vigilant, très vigilant, pour que les derniers n’imposent leurs positions.

De plus ils doivent faire vite la session parlementaire se termine le 23 février !!!

NON LA LOI LITTORAL NE DOIT PAS ETRE « DÉNATURÉE »

OUI LA LOI LITTORAL DOIT ETRE RENFORCEE.

BAS LES PATTES SUR LA LOI LITTORAL

Joël BELLENFANT

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1 février 2017 3 01 /02 /février /2017 10:48

 

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