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12 février 2020 3 12 /02 /février /2020 15:13

 

 
 
 
 
dimanche 9 février 2020
Par Il
Il y a plus d’un demi-siècle, Mai-68 resplendit en France.
Au même moment en Italie, se développa un mouvement social tout aussi puissant, peut-être même plus, que l’on nomma le « mai rampant ». Des mois de luttes tournantes, région par région, usines après usines, se déroulèrent dans la péninsule tout au long de 1968 et de 1969. Un slogan en émergea, repris plus tard par une organisation politique de masse : « La lotta continua ! ». Cinquante-deux ans plus tard, il existe des analogies dans la France d’aujourd’hui avec cet épisode politique italien.

Le mouvement social en phase d’accumulation de force

Ici et maintenant, on pourrait parler d’un mouvement social permanent depuis le 17 novembre 2018, depuis 15 mois donc, qui accumule et accumule encore de l’énergie, mais qui n’a pas encore connu son « moment politique ».

Visiblement, le mouvement du 5 décembre n’est pas  “défait”… comme d’ailleurs les “ gilets jaunes” n’ont pas été “défaits”. Certes, la grève n’a pas été « générale », mais le mouvement tourne, d’une profession à l’autre sans jamais s’éteindre.

Par ailleurs, “l’hégémonie idéologique” de la bourgeoisie financière est sérieusement entamée. L’usure joue enfin en notre faveur, comme jamais depuis 50 ans. Deux mois après le début du mouvement, une large majorité de Français le soutient.

Pourtant, le gouvernement, qui a pratiquement perdu toute base sociale y compris dans les couches moyennes et supérieures, poursuit son offensive au lieu de reculer en bon ordre ou simplement de temporiser.

La raison en est très simple : dans la situation concrète présente, pour le capitalisme financier il ne s’agit pas d’une offensive comme le pensent certains mais au contraire d’un combat  défensif. C’est le point central ! Il faut comprendre que la crise financière est tellement forte aujourd’hui qu’il lui est indispensable de mettre la main en urgence sur les centaines de milliards des retraites pour renflouer en catastrophe un système bancaire et assuranciel en déroute. Nous avons en face de nous un capitalisme défensif qui exige expressément de Macron qu’il impose dans les plus brefs délais un nouveau système de retraite par capitalisation. Il s’agit d’une capitalisme prédateur, aux abois, dangereux et qui pousse le pouvoir… peut-être à commettre des erreurs !

Car, au niveau institutionnel, les choses ne sont pas évidentes entre les 1 900 amendements de LFI, les réticences du Sénat et le mauvais esprit du Conseil d’État. La situation se révèle fort compliquée et le gouvernement peut se retrouver englué dans une lutte de tranchées institutionnelle de deux, trois, ou quatre mois !

Le 17 février, commence un « moment politique » nouveau

Le mouvement social doit se préparer à cette nouvelle phase, celle du début du débat de la loi inique sur les retraites à l’Assemblée nationale en séance plénière.

Aux AG du mouvement de lutte de continuer à proposer des actions spectaculaires, originales, bloquantes, unitaires et surtout en permanence, oui en permanence ! Car le mouvement des « gilets jaunes » nous a appris un point essentiel : la discontinuité est notre ennemie, la continuité est notre alliée. Le pouvoir veut en permanence changer de sujet, comme on dit «une actualité chasse l’autre » dans la société du spectacle. Il faut être tenace et insister, insister encore. AG, grèves, blocages, unitaires et interprofessionnels doivent continuer à se succéder et proposer des occupations de lieux, de rues (pourquoi pas une « montée nationale » avec l’occupation pacifique de la rive gauche de Paris, siège du parlement?).

Les AG de lutte doivent s’approprier des projets d’actions sans attendre des consignes du sommet. C’est à la base de rythmer la mobilisation ! C’est du peuple travailleur que vient la créativité de la riposte.

Premier point positif : le lundi 17 février, le mouvement semble vouloir redémarrer à la RATP. Il faut le généraliser. Mais que faire le 18 ou le 19 ? Voilà la question à débattre dans les AG de lutte la semaine qui vient.

Être prêt à répondre à la menace du 49.3

Attention, le gouvernement peut être amené à tenter un coup de force qu’il faut possiblement transformer en une énorme erreur, nous parlons  d’un passage en force par le 49.3.

Bien sûr cette procédure anti-démocratique, expression même de la constitution de la Ve République, est très dangereuse. Mais le 49.3 permettrait aussi paradoxalement au mouvement social d’avoir un « moment politique » puisqu’il s’étalerait sur seulement 15 jours.

Le 49.3 n’est pas une arme absolue, le 49.3 n’est pas un « LBD », car il pourrait être contré par une grève généralisée courte dans le temps et réelle dans les faits cette fois-ci. Ce « surgissement » pourrait être la résultante d’un rapport de force accumulé sur les 15 derniers mois… C’est une hypothèse mais il faut être prêt à répondre au coup de force d’une macronie ayant perdu tout repère et pouvant être tentée par l’aventurisme.

Bref, face à la menace du 49.3, il faut proposer aux AG de lutte l’idée d’une contre-menace, celle d’une grève généralisée immédiate à partir du moment où le 49.3 aurait été décidé par le gouvernement.

À partir du lundi 17 février, le « surgissement social» doit être à l’ordre du jour.

Rien n’est joué, « La lotta continua ! »

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12 février 2020 3 12 /02 /février /2020 15:07

UN RASSEMBLEMENT IDENTIQUE AURA ÉGALEMENT LIEU A VILLEDIEU LE 20 A 10H30 PLACE DE LA MAIRIE .

PARTICIPONS AUX DEUX 

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10 février 2020 1 10 /02 /février /2020 18:48
Fany Garcion et Guillaume Vallée sont les premiers de la liste de liste

Issue du collectif Granville 2020, la liste Pour Granville, une gauche écologique et solidaire comporte 35 noms. Elle a été présentée samedi 8 février 2020.

Une nouvelle forme de démocratie

La liste Pour Granville, une gauche écologique et solidaire est issue du collectif Granville 2020. La liste en lice pour les municipales compte 35 noms. « Nous avons voté notre liste au sein du collectif, assure Julien Gascoin. L’ordre de la liste a lui aussi été soumis au vote. C’est vraiment la démocratie qui prime. » Ce fonctionnement de démocratie citoyenne marque l’ADN de la liste, qui s’engage à fonctionner de la même manière si elle est élue. « Nous associerons toujours les Granvillais à la discussion par des ateliers ou des référendums locaux, assurent les membres. Et cela peut redonner à certains l’envie de faire de la politique, de s’investir, toutes générations confondues. »

Pas de tête de liste

En haut de la liste, nous retrouvons la libraire Fany Garcion, ancienne élue d’opposition sous le mandat de Daniel Caruhel. À ses côtés, en numéro deux, Guillaume Vallée. Mais attention, il ne s’agit pas d’un « ticket maire – premier adjoint », en cas d’élection. « Les Granvillais qui voteront pour nous voteront pour le collectif et ses idées », assure Fany Garcion. Les idées prévalent et pas les personnalités : si la liste arrive en tête, il n’y a pas de candidat désigné pour le fauteuil de maire.

 

Une charte en ligne

Le collectif Granville 2020 se retrouve autour d’une charte que chacun peut signer sur l’Internet. Cet appel citoyen s’articule autour de plusieurs thèmes : une démocratie citoyenne et participative, la transition écologique, une ville plus solidaire et la relance de l’économie locale. « Nous travaillons toujours en collectif, expliquent les membres de la liste. Nos réunions sont ouvertes à tous et notre charte a déjà recueilli 140 signatures. »

L’écologie au cœur du programme

Si le programme reste à affiner en concertation avec les habitants, lors de réunions publiques et d’ateliers, le fil conducteur en sera l’écologie. « Toutes les listes en parlent mais ça reste en surface, souligne Guillaume Vallée. Nous voulons une politique transversale, que chaque décision et projet pour la ville soient pensés de manière écologique. C’est le socle de nos idées. »

Un site internet à venir

L’appel citoyen du Collectif Granville 2020 est déjà en ligne sur framaforms.org/appel-citoyen-du-collectif-granville-2020 et un site Internet collectifgranville2020.wordpress.com doit voir le jour prochainement.

Composition

Fany Garcion, 47 ans, commerçante, Saint-Nicolas ; Guillaume Vallée, 41 ans, éducateur technique, Saint-Nicolas ; Anne-Lise Beaujard, 37 ans, enseignante, quartier du centre ; Julien Gascoin, 40 ans, kinésithérapeute à domicile, quartier du Calvaire ; Frédérique Sarazin, 46 ans, médecin, Hacqueville/Le Fourneau ; Marc Hameau, 49 ans, enseignant, quartier Saint-Paul ; Isabelle Ange, 65 ans, enseignante en retraite, Hacqueville/Le Fourneau ; Didier Leguelinel, 61 ans, marin-pêcheur en retraite, quartier de la Haute Ville ; Françoise Marguerite-Barbeito, 71 ans, fonctionnaire territoriale en retraite, quartier du Centre ; Nils Hédouin, 38 ans, journaliste, rédacteur, Saint-Paul ; Joseline Peyry, 75 ans, enseignante en médiation culturelle en retraite, Le Calvaire ; Daniel Mouton, 61 ans, cheminot en retraite, Le Calvaire ; Isabelle Artur-Monneron, 64 ans, graphiste, Saint-Paul ; Frédéric Bordenave, 48 ans, dessinateur, Le Calvaire ; Caroline Lainé, 45 ans, psychomotricienne, Hacqueville/Le Fourneau ; Dominique Monneron, 62 ans, dirigeant d’un groupe d’Ehpad solidaires, Saint-Paul ; Elisabeth Lefebvre, 56 ans, auxiliaire de vie, Saint-Nicolas ; Benjamin Bellier, 33 ans, éducateur spécialisé dans la protection de l’enfance, Saint-Paul ; Nathalie Deguelle, 57 ans, enseignante, quartier de la Haute-Ville ; Yann Alary, 59 ans, salarié d’une entreprise ferroviaire, Les Prairies/Mesnil ; Bénédicte Dardoize, 51 ans, technicienne chimiste, Saint-Paul ; Nicolas Le Renard, 43 ans, enseignant, Saint-Nicolas ; Catherine Wolfrom, 54 ans, psychologue, Saint-Paul ; Rémi Balaguier, 36 ans, médecin gériatre, Hacqueville/Le Fourneau ; Manon Merlot, 33 ans, éleveuse, La Clémentière ; Guillaume Papouin, 39 ans, enseignant, quartier du Centre ; Magali Jeanne-Quemener, 48 ans, conseillère à Pôle Emploi, quartier du Centre ; Corentin Vallée, 22 ans, réceptionniste en formation, quartier du Centre ; Vanessa Desjardins, 41 ans, assistante administrative dans une TPE, Les Prairies/Mesnil ; Guillaume Blouet, 45 ans, ingénieur, directeur de site, Les Prairies/Mesnil ; Arlette Bouvry, 75 ans, agricultrice en retraite, Saint-Paul ; Cédric Robert, 38 ans, enseignant, Les Prairies/Mesnil ; Myriam Eyot, 37 ans, orthophoniste, Hacqueville/Le Fourneau ; Johan Leguelinel, 29 ans, marin-pêcheur, Saint-Nicolas ; Géraldine Maillot, 47 ans, tapissière d’ameublement, Les Prairies/Mesnil.

 
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10 février 2020 1 10 /02 /février /2020 09:51

Dans un court essai, le Pr Stéphane Velut, neurochirurgien au CHU de Tours, livre une analyse glaçante de la novlangue managériale qui gouverne les mutations de l’hôpital.

 

Le point de départ de ce livre, « l’électrochoc » qui vous a poussé à écrire, est une phrase prononcée par le membre d’un cabinet de consulting lors d’une réunion de travail sur le projet du Nouvel Hôpital Trousseau… « Le point de départ est l’utilisation d’un langage auquel je ne suis pas habitué, qui m’a frappé lors de cette rencontre. Ensuite, j’ai remonté le fil de textes, de courriels, des gazettes internes ; j’ai recueilli la perception de collègues de toute la France et de toutes les spécialités. Je me suis rendu compte de la récurrence de ces termes, que le langage avait changé, sous l’influence des écoles de management. Ce n’est pas propre au CHU de Tours. »

Ce consultant parle de « transformer l’hôpital de stock en hôpital de flux ». Qu’avez-vous alors compris de cette phrase ? « Durant quelques secondes, j’ai cru qu’il parlait d’objets… Puis j’ai compris qu’il parlait des gens, des malades. »

Que voulait-il dire ? « Son propos sous-entendait une notion de vitesse, d’efficacité rapide, ce qui n’est pas dans la culture du corps soignant. Nous sommes habitués à l’échange, la décision réfléchie. Derrière son expression, j’ai senti que l’hôpital était en train de prendre une couleur industrielle. »

Un autre terme que l’on entend beaucoup, y compris au CHU de Tours, est celui de « redimensionnement capacitaire ». Pour ne pas dire « fermeture de lits » ? « Le “ redimensionnement capacitaire ”, c’est la diminution du nombre de lits. Cela veut dire que l’on va devoir faire attendre ceux qui ont besoin d’être hospitalisés et de bénéficier de nos compétences. Pour le corps soignant, cela signifie faire un tri ; pour nous, c’est très difficile car, par essence, nous cherchons à porter nos soins à tous, sans attendre. »

Un mot revient souvent dans cette novlangue : « efficience ». Il sous-tend une notion de rentabilité. Est-ce compatible avec les missions de l’hôpital public ? « Je ne peux pas répondre, je ne suis ni économiste, ni spécialiste des finances publiques : mais si ces derniers sont prêts à nous faire participer à la réflexion, nous serons là pour donner notre point de vue de médecins. »

Vous faites état d’un fossé entre le corps soignant et les gestionnaires. Le dialogue peut-il être renoué ? « Les médecins ont une part de responsabilité, on prescrit trop de soins, on ne regarde pas à la dépense ; les gestionnaires ont leurs contraintes… Pour qu’un dialogue se renoue, il faudrait que les choses soient dites, sincèrement, au public, et entre nous. »

Concrètement, vers quoi va l’hôpital ? « Aujourd’hui, dans tous les hôpitaux de France, des malades, bien qu’ayant de petits revenus, sont opérés par les meilleurs praticiens du pays. Si la santé épouse le néolibéralisme, un malade qui n’aura pas les moyens de payer une bonne mutuelle, n’aura plus accès aux meilleurs praticiens du pays. Ces derniers soigneront dans des cliniques, et, tout aussi grave, ne formeront plus les jeunes praticiens dans les CHU. »

Pensez-vous qu’un sursaut soit possible ? « Si le néolibéralisme réussit à convaincre que “ c’est une bonne chose et qu’il n’y a pas d’autres solutions ”, c’est foutu. Nous, médecins, ne pouvons pas nous y opposer seuls. Si l’opinion publique se mobilise, dit non, le fait savoir, par des pétitions ou autres, alors, peut-être… »

« L’hôpital, une nouvelle industrie », éditions Gallimard, collection Tracts, 44 pages, 3,90 €, en librairie ou en e-book.

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7 février 2020 5 07 /02 /février /2020 09:02

Bonjour,

Vous nous avez toujours soutenus dans nos actions et c’est pourquoi nous nous adressons à vous pour soutenir Adama . Eller n'a aucune ressource. Déboutée de sa demande d'asile, elles a demandé au préfet de lui accorder une autorisation de séjour pour raison humanitaire, mais n'a toujours pas de réponse. Tous les dons comptent , vous pouvez payer en ligne en toute sécurité.

Vous pouvez retrouver la campagne en cliquant sur ce lien : Pour le quotidien d'Adama

N’hésitez pas à revenir vers nous si vous voulez qu’on discute ensemble de ce projet!

A bientôt.

photo collecte.png

Adama est une Guinéenne de 21 ans. Petite, elle a perdu ses parents, et a été confiée à une tante. Excisée à 9 ans, elle a été  mariée de force à l’âge de 13 ans avec un homme de 33 ans son ainé, et  qui avait déjà deux femmes, elle a été maman à 14 ans. La vie chez son mari est un enfer. Esclave domestique pour toute la famille du matin au soir, elle subit les violences physiques et sexuelles de son mari, les brimades et les violences psychologiques des autres épouses. Les violences sont de plus en plus graves. Se sentant en danger de mort, Adama finit par voler de l’argent à son mari pour s’enfuir.

 

Arrivée par l’Espagne, Abama est arrivée en France en 2017 mais n’a pu présenter une demande d’asile que le 15 mars 2018, elle a reçu une décision négative de l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides) le 25/09/2018, puis de la CNDA (Cour Nationale du Droit d’Asile) le 8 juillet 2019.Elle est sous le coup d’un OQTF (ordre de quitter le territoire)

 

Adama a sollicité auprès du préfet de la Manche une autorisation de séjour pour raison humanitaire, ce qui lui a été refusé en octobre au motif qu’elle ne court pas de risques dans son pays et qu’elle n’a pas de contrat de travail ou de promesse d’embauche.

 

Les autorités n’ignorent pas que les femmes qui, dans ces pays,  remettent en cause les traditions sexistes notamment les femmes qui essaient de se soustraire à un mariage forcé encourent les mêmes dangers que les opposants politiques.

Un retour dans son pays exposerait  Adama à de très graves représailles de la part de son mari.

 

Elle est scolarisée en 1e année CAP restauration polyvalente au lycée Curie, et a la volonté de terminer cette formation pour exercer dans cette spécialité.

Elle  n’a pas encore de promesse d’embauche, mais le secteur de l’hôtellerie restauration a manifesté sa volonté d’intégrer des migrants dans ses entreprises  à de nombreuses reprises, et Adama s’engage à trouver un contrat d’apprentissage dès le mois de juillet 2020.

 

En attendant cette décision, Adama est dans une situation très précaire, elle ne bénéficie pas d’un hébergement, et n’a aucune ressource.

Faites connaitre notre action, transférez nos informations
 et notre adresse mail à vos réseaux:
visitez et faites visiter notre page Facebook ICI
Pour nous aider, adhérez : 10 euros par an 
envoyez-nous un mail ou adhérez directement sur helloasso
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6 février 2020 4 06 /02 /février /2020 09:37

La majorité dans la tourmente après les couacs à répétition sur, dans le désordre, les retraites, la circulaire Castaner, le deuil d’un enfant, Villani… Le château LREM survira-t-il ?

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5 février 2020 3 05 /02 /février /2020 09:54
Ce soir rassemblement à 18h00 mairie Avranches contre la réforme des retraites.
Apportez de quoi faire du bruit et de la lumière!!
 
Union Locale CGT d'Avranches
2 rue Boudrie
50300 Avranches
tél: 02 33 58 33 30
mail: ulcgtavranches@orange.fr
permanences les samedis et lundis de 10h à 12h

 

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4 février 2020 2 04 /02 /février /2020 08:52

 

“Godillot, nm. Parlementaire inconditionnel d’un homme ou d’un parti politique, qui vote sans discuter”. Voilà comment l’édition en ligne du dictionnaire Larousse définit ce mot, sans toutefois le féminiser, qui date de l’époque napoléonienne et qui se réfère, à l’origine, aux chaussures portées par les soldats de l’empereur, toutes identiques et pratiques afin d’obéir au mieux aux ordres militaires. Depuis le général de Gaulle et les années 1960, l’expression familière est utilisée pour parler des parlementaires du groupe majoritaire qui obéissent à l’exécutif au doigt et à l’œil, sans remettre en cause les textes qui leur sont soumis. 

Soixante ans plus tard, la pratique est toujours la même, mais le mot s’est adapté à l’époque. “Ce sont les députés Playmobil”, pestent régulièrement dans les couloirs de l’Assemblée nationale les députés de l’opposition à l’encontre de leurs collègues du groupe En Marche. “C’est une taquinerie. Ça veut dire qu’ils sont tous identiques, reconnaît Alexis Corbière, député de La France insoumise, On leur dit de voter contre, ils votent contre; le Président de la République dit de voter pour, ils votent pour”, moque l’élu de Seine-Saint-Denis, en référence à la polémique sur le congé pour parents endeuillés qui a fait l’objet le week-end du 1er février d’un immense rétropédalage imposé par Emmanuel Macron.

Le député du Nord s’étonne encore du manque d’écoute de la majorité sur ce texte pourtant si consensuel. “Je suis allé à côté de la ministre pour lui dire ‘attention, vous allez en prendre plein la figure’. Elle m’a regardé sans me répondre. Et en plus on les prévient!”, semble se désespérer ce représentant de l’Ancien Monde, 75 ans, passé par la case maire et conseiller départemental avant d’être élu à l’Assemblée nationale en 2017. 

Ils n’étaient pas nombreux, ce dimanche 2 décembre, au sein de la majorité, à se presser pour répondre au téléphone sur ce gigantesque couac qui rappelle, à certains égards, leur paralysie au moment de l’affaire Benalla et leur inexpérience qui avaient conduit deux poids lourds du monde ancien, Christian Jacob et Jean-Luc Mélenchon à prendre en étau un bataillon de députés LREM pour réussir à les faire céder et à reporter le projet de loi sur les institutions en juillet 2018 qui n’a toujours pas été reprogrammé depuis.

“C’est mécanique, ils votent mécaniquement”, abonde Guy Bricout, en référence aux personnages pour enfants dont le bras se lève et se baisse sans pouvoir se courber. “En commission, ils lèvent la main sans avoir écouté et adoptent la position du groupe, comme des automates”, décrit toujours le député UDI à l’origine de la proposition de loi visant à allonger le congé de 5 à 12 jours que les députés en Marche, appuyés par la ministre du Travail Muriel Pénicaud, ont rejeté jeudi 30 novembre à l’Assemblée nationale pour des motifs financiers avant de revenir en arrière après le tollé.

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1 février 2020 6 01 /02 /février /2020 13:50
Agenda anti-nucléaire
[CINÉ-DÉBAT] Projection du film Retour à la normale

MORSALINES (50630) - Basse-Normandie

 

Jeudi 6 février 2020

À partir de 20:00

Lieu : Salle municipale - MORSALINES (50630)


Restez connectés !



 

Consultez l'agenda des actions organisées partout en France sur : http://www.sortirdunucleaire.org/agenda/

Vous pouvez également choisir de vous inscrire sur d'autres listes : http://www.sortirdunucleaire.org/listes


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27 janvier 2020 1 27 /01 /janvier /2020 08:44

 

 
 
dimanche 26 janvier 2020

 

Nous reprenons ici l’introduction de l’article « L’ABC de la dette contre les peuples », la suite est à découvrir sur le site Internet du CADTM (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes).

La Grèce des années 2010 montre comment un pays et un peuple peuvent être privés de liberté à cause du remboursement d’une dette clairement illégitime. Depuis le 19esiècle, de l’Amérique latine à la Chine en passant par Haïti, la Grèce, la Tunisie, l’Égypte et l’Empire ottoman, la dette publique a été utilisée comme arme de domination et de spoliation (Toussaint, 2017). Au bout du compte, c’est la combinaison de l’endettement et du libre-échange qui constitue le facteur fondamental de la subordination d’économies entières à partir du XIXe siècle. Les classes dominantes locales se sont associées aux grandes puissances financières étrangères pour soumettre leur pays et leur peuple à un mécanisme de transfert permanent de richesses des producteurs locaux vers les créanciers qu’ils soient nationaux ou étrangers.

Contrairement à l’idée reçue, ce ne sont généralement pas les pays endettés périphériques qui provoquent les crises de la dette souveraine. Ces crises éclatent d’abord dans les pays capitalistes les plus puissants ou sont le résultat de leurs décisions unilatérales qui entraînent par ricochets des crises de grande ampleur dans les pays périphériques endettés. Ce n’est pas l’excès de dépenses publiques qui amène la dette à des niveaux insoutenables, mais plutôt les conditions imposées par les créanciers locaux et étrangers. Les taux d’intérêt réels étaient abusivement élevés et les commissions prélevées par les banquiers étaient particulièrement élevées. La conséquence était évidente : les pays qui s’endettaient n’étaient pas en mesure de rembourser leurs dettes. Ils devaient constamment recourir à de nouveaux emprunts pour rembourser les anciens. Et quand ils n’y arrivaient pas, les puissances créancières avaient le droit de recourir à une intervention militaire pour se faire rembourser.

Les crises de la dette et leur dénouement sont toujours pilotés par l’action de grandes banques des principales puissances économiques et par les gouvernements qui les soutiennent.

Au cours des deux derniers siècles, plusieurs États ont répudié avec succès des dettes en arguant qu’elles étaient illégitimes ou odieuses. C’est le cas du Mexique, des États-Unis, de Cuba, de la Russie, de la Chine ou du Costa Rica. Les conflits autour du paiement de la dette ont donné lieu à l’élaboration de la doctrine juridique de la dette odieuse qui est toujours d’actualité.

C’est la combinaison de l’endettement et du libre-échange qui constitue le facteur fondamental de la subordination d’économies entières à partir du XIXsiècle.

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