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La CGT du centre hospitalier Nord Deux-Sèvres a réagi aux propos du président de l'Assemblée nationale qui, en séance, a refusé une minute de silence pour Elodie Multon, l'infirmière mortellement agressée à Thouars. Le syndicat ne mâche pas ses mots.
Lors d'un échange à l'Assemblée nationale, au cours duquel la député de Meurthe-et-Moselle Caroline Fiat (La France Insoumise) a demandé une minute de silence en hommage à Elodie Multon, infirmière mortellement agressée à Thouars le 13 février dernier, le Président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, a refusé sa demande, argumentant notamment que "l'usage limite la pratique des minutes de silence à des cas exceptionnels et solennels".
La CGT du centre hospitalier Nord Deux-Sèvres (CHNDS) a tenu à réagir à la réponse de Richard Ferrand par l'intermédiaire d'un communiqué véhément. Extraits choisis.
"Comment oser prétendre, quand on est le troisième personnage de l'Etat, que l'assassinat d'une infirmière dans l'exercice de ses fonctions n'est pas un cas exceptionnel et ne relève pas de la solennité !!!???"
"C'est toute sa famille qui est insultée, c'est toute la communauté soignante qui est bafouée !
C'est pourquoi le syndicat CGT du CHNDS demande :
1-Des excuses publiques vis-à-vis de la famille et des proches d’Élodie ainsi qu'auprès de tous les personnels des hôpitaux qui ont été profondément affectés par ce drame,
2-Qu'Elodie puisse recevoir l'hommage national qui lui est dû sous la forme de la minute de silence qui lui a été refusée,
3-Que M. Ferrand démissionne de ses fonctions car, à l'évidence, on ne peut être le président d'un hémicycle où le peuple français est représenté, dans son ensemble, et où ceux qui tombent dans l'exercice de leur fonction au service de leur pays ne peuvent recevoir les honneurs qui leurs sont dus, en tout cas sous la présidence de M. Ferrand,
4-Que tous les élus de la République s'associent à notre demande tant il en va de l'honneur de leur mandat et des valeurs du pays qu'ils représentent et en premier lieu Messieurs Fiévet et Chiche, députés LREM de notre département."
Camille Regnault est passionnée d'histoires, avec un petit h. Qu'elles soient réelles ou imaginaires. Elle aime les entendre, elle aime les raconter à son tour.
Elle a exploré différentes formes de narration, s'intéressant de près aux points de rencontre entre art et société. D'abord par le théâtre. Et puis le conte s'est imposé à elle : l'art de la parole dans son plus simple appareil. Un art populaire, qui s'invite dans tous les espaces de vie.
A la recherche d'une parole juste, Camille passe de l'écriture à l'oralité ; glane dans le répertoire traditionnel ou imagine de nouveaux récits ; travaille seule, à deux, à dix. Et elle aime faire se croiser les disciplines.
Elle puise probablement dans ses racines paysannes l'envie de parler des petites gens et d'engager son art sur la voie de l'utopie. Elle est attentive à la part des femmes dans les contes. Partout, elle tente de toucher à ce qui nous touche : l'universel dans le particulier, l'intime dans le politique.
A 14h00, 16h00,17h00: le conte s'intitule "Portrait-paysage". Ce sont en fait 3 contes qui sont reliés par un même fil narratif. Le portrait fantasmé d'une femme croisée dans la rue.
Entrée 5 euros, pour les spectacles, les tables rondes et les expositions...
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Le photographe Nnomam Cadoret a filmé le passage à tabac d'un homme par des policiers portant des casques de moto, au cours de la première manifestation contre la réforme des retraites, en décembre dernier. Ces agents font partie d'une nouvelle brigade créée pour encadrer ces rassemblements.
Le 5 décembre dernier, boulevard Magenta, à Paris, des policiers avec des casques de moto frappent un homme à terre, avant de prendre la fuite. L'auteur de ces images est le photographe Nnomam Cadoret. Ce jour-là, il couvrait la première grande manifestation contre la réforme des retraites. "J'étais au milieu de la route, il y avait des gaz lacrymogènes un peu partout, on entendait des détonations derrière. C'est à ce moment-là que j'ai vu la scène, je me suis approché et j'ai commencé à filmer", raconte-t-il.
Les policiers qu'il filme sont des agents d'un genre nouveau. Ils appartiennent à la BRAV-M, la Brigade de répression de l'action violente-motorisée. Il s'agit d'une unité circulant à moto, créée ouvertement pour lutter contre les casseurs. "Qu'une personne soit autant rouée de coups, alors qu'il n'oppose pas de résistance, qu'il est juste en boule, qu'il se recroqueville pour se protéger, ça reste choquant, quoi qu'il ait pu faire avant", poursuit le photographe. Cette vidéo a entraîné l'ouverture d'une enquête de l'inspection générale de la Police nationale. Nnomam Cadoret a été convoqué comme témoin. Pour l'heure, aucun des policiers impliqués n'aurait été entendu. Derrière l'introduction de ces nouvelles unités, un changement de stratégie, décidé au plus haut niveau. Face à la violence, la police ne doit plus seulement riposter, mais passer à l'offensive.