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11 mars 2018 7 11 /03 /mars /2018 18:10

 

Chers amis de la forêt tropicale,

Imaginez la fusion de l’horreur : le rachat de Monsanto par Bayer.

Le groupe dominera le marché mondial des semences et des pesticides - au détriment des consommateurs, des agriculteurs et de l’environnement.

Avec comme conséquence l’utilisation des OGM et d’encore plus de poisons chimiques dans les champs, à l’extrême opposé d’une agriculture écologique et respectueuse des ressources. Bayer et une poignée d’entreprises dominent l’alimentation de la population mondiale. La suprématie de quelques-uns menace les assiettes de tous les autres.

L’Union européenne doit encore valider cet accord, mais la date a été repoussée à plusieurs reprises à cause des protestations massives.

Ce 5 avril 2018, l’UE rendra enfin sa décision. Il est désormais temps d’accroître la pression et de dire « stop » à la fusion Bayer - Monsanto !

 

PÉTITION  

 

En vous remerciant pour votre attention,

Sylvain Harmat
Sauvons la forêt

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7 mars 2018 3 07 /03 /mars /2018 10:25
Tel est le défi que souhaite relever la Communauté de communes de Granville Terre et Mer (GTM).

En clair et décodé, comment organiser les circuits courts de distribution tant des produits agricoles que de la pêche jusque dans l’assiette du consommateur soit chez lui, soit au restaurant, soit dans la restauration collective.

Projet magnifique et noble s’il en est puisque le secteur compte déjà nombre de pêcheurs, mais aussi d’agriculteurs qui ont fait le choix de produire et distribuer localement, et un certain nombre de transformateurs locaux dont l’espace commercial dépasse maintenant largement les limites de la communauté de communes et s’est tant mieux pour tous.

En conséquence par délibération communautaire du 27 juin 2017 il a été accédé par GTM à la proposition émanant de la Chambre d’Agriculture de la Manche, en collaboration avec la chambre des Métiers et la Chambre de Commerce et d’industrie Ouest Normandie, afin de réaliser une étude de faisabilité de l’objectif en titre, donc à structurer les circuits courts sur le territoire tant pour les produits de la terre que les produits de la mer.

Le coût de cette étude est chiffré à 28 816,50 € TTC dont 80 % financés par l’État dans le cadre de l’appel à projets territoires à énergie positive pour la croissance verte !

Bref c’est nous qui payons rassurez vous !

Donc cette étude a été votée à l’unanimité.

Cet été GTM à l’initiative desdites chambres consulaires a lancé une enquête pour établir un état des lieux de l’offre et de la demande en produits locaux sur le territoire.

C’était court et de bon goût, mais dans un souci de participation, j’ai volontiers répondu à l’enquête me demandant toutefois ce qu’il en adviendrait à l’automne.

Pour mémoire je me souviens de l’enquête menée également sur Internet pour les Etats Généraux de l’alimentation sur laquelle les consommateurs qu’on a pris pour des billes n’ont eu aucun retour, confirmant qu’on les écoute mais qu’on ne les entend pas !

Silence radio, lorsque le 5 février 2018 je reçois un courriel m’invitant à une réunion de restitution de ladite enquête et au lancement de la nouvelle phase, le lieu choisi étant la Haye-Pesnel, la date le 21 février 2018.

La réunion s’ouvre dirigée par la Chambre d’Agriculture de la Manche, largement phagocytée par la FDSEA, qui a délégué un certain nombre de salariés pour animer les ateliers et faire le compte rendu de chaque atelier.

Plusieurs maires locaux ont fait le déplacement, sauf celui de la Haye-Pesnel, qui pourtant dans la presse parle de « ses » paysans comme jadis le seigneur du château parlait de « ses » serfs » qu’il entend défendre, tout en laissant partir récemment 1,1 ha de terres agricoles en prairie, pour entreposer des bagnoles !

Les chiffres tombent, l’enquête (sur 45000 habitants) a généré 469 réponses de consommateurs (dont 337 locaux et 132 visiteurs extérieurs à GTM) et 70 de professionnels (parmi lesquels 30 agriculteurs en circuit court). Je me demande toutefois si parmi ceux-ci il y a des adhérents du Groupement des Agriculteurs Biologiques et de la Confédération Paysanne ?

Les autres chiffres qui nous ont été fournis résultent d’un panel beaucoup trop restreint pour être fiable mais les débats où peu d’agriculteurs étaient présents, trop peu d’élus malgré l’enjeu et le vote unanime du mois de juin.

Il ressort néanmoins que la demande est forte en produits locaux, alors il a été question de produits de saison, de qu’est-ce qu’on entend par circuit court ?

En fait chacun y est allé de sa définition, mais il est clair qu’on ne peut parler de circuit court pour des produits de base cultivés à l’extérieur du département, néanmoins certains transformateurs ne peuvent tout trouver sur le territoire de GTM surtout en bio, mais la volonté est d’y parvenir.

Lors du débat certains consommateurs avaient posé la question de vente de produit de la pêche à l’arrivée des bateaux, en fait cela portait surtout sur la manifestation annuelle « La Mer sur un Plateau » organisée à Granville où la vente de produits de la mer est plus chère que chez les poissonniers de la commune.

La Cheffe de la soirée a promis avant une prochaine réunion une analyse des témoignages de cette soirée, nous invitant au verre de l’amitié avec du jus de pomme non local et du jus d’orange encore moins.

Cerise sur le gâteau les animateurs de la soirée ont distribué à tous les participants une seule plaquette de produits du terroir des agriculteurs et artisans de la Manche, où quelques bios semblent s’être égarés, réalisée par Manche Terroirs et Bienvenue à la ferme qui semblent être des satellites de la FDSEA.

D’ou mon étonnement aux élus présents, me demandant pourquoi les plaquettes des agriculteurs bios n’avaient pas été distribuées.

Il est clair que l’approvisionnement en circuit court et de saison est préférable en produits issus de l’agriculture biologique plutôt qu’en conventionnel car on ne connaît pas les produits phyto sanitaires utilisés pour leur culture ni les intrants chimiques ?

Cela me rappelle il y a quelques années les débats sur la traçabilité au sein desquels j’aimais à préciser que la merde tracée reste toujours de la merde.

Sur ce bon appétit, en bio local et de saison.

Joël BELLENFANT

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10 février 2018 6 10 /02 /février /2018 08:38

 



 
A l'heure où chacun est appelé à faire des efforts en matière de sobriété énergétique, comment peut-on tolérer que le secteur publicitaire puisse gaspiller l'énergie au vu et au su de tous ?!! Plusieurs milliers de panneaux publicitaires rétroéclairés ou écrans vidéo engendrent une triple pollution que nous contestons.
 
UNE POLLUTION… TROIS EN UNE !
 
  • POLLUTION ENERGETIQUE : Chaque panneau vidéo consomme l'électricité de deux familles de 4 personnes. Or, aux heures de pointe, chaque kilowattheure supplémentaire consommé « pèse » près de 600 grammes de CO2, soit l'équivalent d'une distance de 5 kilomètres effectués par une voiture moyenne !
 
  • POLLUTION VISUELLE : Nul ne peut se soustraire à ce type d'agression publicitaire. Les panneaux vidéo sont disposés pour être vus et attirer le regard, y compris de celles et ceux ne le souhaitant pas ! Par centaines, ces panneaux vidéo ont été installés avec l'accord de municipalités peu scrupuleuses, d'établissements publics comme la SNCF ou régies de transport. Cette pollution visuelle se double d'une pollution lumineuse effaçant la voute céleste et affectant certains écosystèmes nocturnes.
 
  • POLLUTION MENTALE : L'influence de la publicité sur nos modes de consommation est réelle. Les annonceurs, en y consacrant plusieurs centaines de millions d'euros chaque année, ne s'y trompent pas. En exacerbant des désirs futiles et inutiles, les publicitaires entretiennent et stimulent les pulsions d'achat irréfléchies. Ce faisant, la multiplication de ces stimuli commerciaux lumineux conduit notre planète à la surchauffe.
 
Pour l'ensemble de ces raisons, nous exigeons l'interdiction des panneaux publicitaires rétroéclairés et autres écrans vidéo publicitaires, particulièrement en périodes de grand froid durant lesquels le gaspillage énergétique doit être proscrit.
 
 
Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c'est toujours comme cela que ça s'est passé. - Margaret Mead (1901 - 1978) - Anthropologue.
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27 janvier 2018 6 27 /01 /janvier /2018 14:36
Inondations : Stop à la bétonisation !

Pour un moratoire sur la construction de nouvelles zones commerciales !


Les inondations qui touchent notre pays sont de plus en plus fréquentes. Et il serait faux de croire que les aléas climatiques soient la seule explication !

L’artificialisation des terres agricoles imperméabilise plusieurs dizaines de milliers d’hectares chaque année en France. Chaque minute, ce sont environ 1000 m² de terres généralement agricoles qui sont recouvertes sous du bitume ou du béton !

Tous les 7 ans, la surface d’un département est ainsi artificialisée.

Généralement situés en périphérie urbaine, ces espaces servaient de zones tampon et permettaient une régulation hydrique qui fait défaut aujourd’hui.

La France compte 807 centres commerciaux s’étalant sur plus de 17 millions de m². Parce que « trop n’est jamais assez », ce sont près de 77 nouvelles grandes surfaces qui pourraient sortir de terre en 2018.

Or, selon un sondage exclusif* mené par l’IFOP pour le compte d’Agir pour l’Environnement, 92% des personnes consultées estiment que la France est suffisamment dotée en hypermarchés, notamment en périphérie urbaine.

Chaque année, une bien peu transparente « Commission Nationale d’Aménagement Commercial » valide entre 2 et 3 millions de m² supplémentaires d’espace commercial ! Entre 2010 et 2016, le pourcentage d’autorisations se situe invariablement entre 88 et 90%.

Nous payons aujourd’hui des décennies d’incurie. Selon l’agronome Jacques Caplat d’Agir pour l’Environnement, une terre bien structurée et riche en matières organiques, c’est-à-dire en petites racines, en humus, en vers de terre, absorbe 100 mm d’eau par heure (jusqu’à 300 mm dans certains cas) !

Il est grand temps d’adopter un moratoire sur la construction ou l’extension de nouvelles surfaces commerciales situées en périphérie urbaine.

SIGNEZ LA PÉTITION !


* L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus entre les 9 et 10 janvier 2018

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23 janvier 2018 2 23 /01 /janvier /2018 09:08

La dernière tempête Eléanor qui a sévit dans le pays, a provoqué de nombreux dégâts, sur la côte Ouest du département de la Manche.

Dans le Sud du Département, et plus particulièrement sur Saint Jean Le Thomas, ladite tempête accompagnant des marées de 106/107, a laissé des traces importantes sur le mur de bord de place d’une propriété prolongeant la digue de la plage.

 

Mais aussi et les photos le montrent suffisamment la dune entre cette propriété et les cabanes blanches du camping municipal pourtant protégé par un enrochement sur partie, est parfois à quelques mètres desdites cabanes.

 

On voit très nettement sur les photos que la dune derrière l’enrochement s’est effondrée.

 

Après le parking la dune en fond de plage s’est écroulée en plusieurs endroits, les sacs ne sable n’ont pas résisté. Ceux-ci une fois éventrés sont ballotés par les marées et participent à la pollution marine au détriment de la faune marine.

 

Dans la Manche Libre qui a suivi la tempête, ce fut le branle bas de combat, a commencé par le maire de St Jean le Thomas, qui souffle le chaud et le froid.

 

Il va sollicité des services de l’État, un arrêté de catastrophe naturelle, et demande à ce que des mesures importantes soient prises pour protéger la dune contre les assauts des futures tempêtes sans pour autant ne jamais évoquer les effets prégnants du réchauffement climatique engendrant une montée inexorable du niveau des mers et océans.

 

Mais dans le même article il rappelle volontiers qu’il est maire depuis 25 ans et qu’il faut protéger les quelques 140 maisons se trouvant derrière la dune.

 

Entendant cet appel l’édile de Genêts a volé au secours de notre maire pour lui proposer des gros sacs de sable, remplis au Bec d’Andaine, afin d’endiguer, le littoral de St Jean Le Thomas.

 

Or de Saint Jean Le Thomas au Bec d’Andaine, se trouve en retrait dunaire une immense zone humide, irriguée par le ruisseau côtier de Claire Douve, alimentant deux pièces d’eau, se jetant ensuite dans les herbus au Nord de Genêts et de la Lerre.

 

De plus maire et adjoint suggèrent en cas d’inondation de cette zone de pomper au lieudit « le Pont Neuf » et de rejeter à la mer !

Nous voilà revenus au temps des shadocks « ils pompaient, ils pompaient... »

 

Point n’est besoin d’être grand clerc ou énarque pour savourer ces joyeusetés « édilesques », voir « abracadabrantesques » en effet :

 

- Pomper une zone inondée (par submersion marine) pour la rejeter en mer, il fallait oser !

- Le maire de St Jean le Thomas, crie à l’eau, à l’eau pour protéger des maisons dont il a vraisemblablement délivré les permis.

- Les photos sont claires, les « gros » sacs de sable ne résisteront pas longtemps aux assauts des vagues.

 

Donc on en revient toujours à la même constatation :

 

- le réchauffement climatique est là et bien là avec comme corollaire une montée des eaux difficilement endiguable.

- les leçons de la tempête Xynthia ne semblent toujours tirées.

- Qui doit indemniser ? Parce qu’à certains endroits il va falloir commencer à évacuer afin d’éviter des catastrophes.

 

D’autres photos pour illustrer cet article notamment à Gouville avec ses « gros » sacs de sable éventrés et/ou ensevelis.

 

Mais il est bon de rappeler :

Qu’à Jullouville/Kayron, certains riverains ne sont protégés que par une dune fragilisée par Eléanor, et quand on sait qu’une grande partie de cette commune est en en zone inondable et de submersion marine, on se demande pourquoi des élus s’entêtent à délivrer des permis de construire !

Qu’à Pirou l’ancien lotissement fantôme derrière la dune, situé en dessous du trait de côte, fait toujours rêver l’édile pour y réaliser un projet d’aménagement ?

Qu’à Genêts, l’AGEB s’interrogeant sur les effets tant de la tempête que de l’ensablement de la baie consécutivement aux travaux du Mont Saint Michel auprès de Mme le Maire, s’est vue éconduite, l’élue s’estimant compétente en la matière ! Elle va donc remplir avec sa petite pelle et son petit seau les « gros » sacs de sables pour St Jean le Thomas.

 

Joël BELLENFANT

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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 17:37

Si VOUS VOULEZ ALLER A NDDL LE 10 FEVRIER :  2 POSSIBILITÉS:

Bus au départ de CAEN le 10 février : rendez-vous 07h15 pour un départ à 07h30 devant Lycée Malherbe, avenue Albert Sorel à Caen.

Arrêt à Guilberville à 8h30 parking du resto
Arrêt à la gare d'Avranches à 9h00
Que chacun-e apporte son pique-nique. Si vous souhaitez apporter des végétaux pour planter dans la Zad, ils seront collectés pour être protégés, mis en nourrice et-ou directement plantés selon les conditions météo.

– Inscription sur https://frama.link/NDDL10fevrier

renseignements :

comite14nddl@gmail.com ou 06.85.73.26.41

Voir les appels et infos sur le site de l’ACIPA et de la ZAD.

OU ALORS

Organisation covoiturage vers Notre dame des Landes Samedi 10 février 2018

Si vous comptez vous rendre en voiture à NDDL le 10 février et que vous avez des places disponibles

Ou si vous voulez vous rendre à NDDL et que vous cherchez une place

Merci de nous le faire savoir par Email afin que nous puissions vous mettre en relation

A : michel.juju@hotmail.fr

et à : huetl@wanadoo.fr

merci d’envoyer vos demandes aux deux adresses afin d’éviter autant que faire se peut des loupés éventuels !

Pour le comité NDDL

Michel Juhel

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20 janvier 2018 6 20 /01 /janvier /2018 09:12
Victoire ! Le Parlement européen se prononce pour une interdiction définitive de la pêche électrique

Le Parlement européen vient de se prononcer à 402 voix contre 232 pour l’interdiction totale et définitive de la pêche électrique en Europe. L’issue du vote est demeurée incertaine jusqu’au dernier moment, les pêcheurs industriels néerlandais se déchaînant auprès du Parlement qui a été inondé de « fake news » de la part des lobbies. Des mensonges qui ont été fermement dénoncés par plusieurs élus dans le débat de plénière hier soir dans l’hémicycle, notamment Yannick Jadot (Verts/ALE) et Younous Omarjee (groupe GUE).

« C’est une victoire formidable pour les océans, pour les pêcheurs artisans et pour l’Europe » a déclaré Claire Nouvian, fondatrice de BLOOM. « L’équipe de BLOOM a travaillé nuit et jour depuis des semaines pour obtenir ce résultat. Nous sommes heureux et soulagés que le parlement s’oppose fermement à une pratique destructrice qui n’a été autorisée en Europe qu’en raison d’une collusion immorale entre lobbies industriels et institutions. Le Parlement s’est désormais saisi du dossier et va demander des comptes à la Commission européenne sur les conditions d’octroi de dérogations injustifiées et contraires aux avis scientifiques qui, jusqu’à hier soir en débat de plénière, continuaient à être détournés de façon inacceptable par la Commission. La partie ne fait que commencer. »

Cette victoire parlementaire est le succès collectif des pêcheurs artisans et de plusieurs ONG réunies par BLOOM dans une coalition informelle qui a déployé toute sa puissance de conviction. Les pêcheurs artisans de la plateforme LIFE (Low Impacts Fishers of Europe), de la Plateforme de la petite pêche artisanale, les fileyeurs des Hauts de France, les pêcheurs anglais de Lowestoft Fish Market Alliance, Thanet fishermen / Queenbourgh fishermen, Fishermen United, Leigh and Southend fishermen, Mersea Island Fishermen, les pêcheurs écossais The Community of Arran Seabed Trust (COAST) et Sustainable Inshore Fisheries Trust, les pêcheurs irlandais de Irish Islands Marine Resource Organisation (IIMRO), les pêcheurs artisans espagnols par le biais de la Fondation Lonxanet et les ONG Irish Wildlife Trust, End Ecocide on Earth, Notre affaire à tous, Blackfish, Our Fish, Blue Marine Foundation se sont mobilisées à nos côtés pour faire entendre leur voix et alerter les députés sur les conséquences de leur vote. « Lâchés par leurs instances de représentation nationale qui ont conclu ou sont en train de conclure des accords avec les industriels néerlandais, les pêcheurs artisans européens ont compris qu’il était temps de se prendre en mains politiquement pour assurer leur avenir » déclarait Claire Nouvian.

« La présence des pêcheurs a fait une immense différence. Leur urgence est palpable, leurs chiffres sont alarmants : ils sont réellement en grande difficulté, les députés ont compris le problème systémique qu’ils allaient créer » complétait Frédéric Le Manach, directeur scientifique de BLOOM. « BLOOM a construit une argumentation scientifique imparable basée sur le travail extrêmement rigoureux de notre chercheuse Laetitia Bisiaux. Ca n’a pas été immédiat de renverser les dégâts produits par des années de lobbying forcené des industriels dans un calendrier parlementaire qui jouait en leur faveur, mais in fine, la puissance des données scientifiques l’a emportée. »

La mobilisation de la société civile et des acteurs privés a également été extraordinaire et a contribué à créer un terrain favorable au ralliement des politiques à la cause défendue par la coalition pêcheurs-ONG. Dès avant noël, l’association des Poissonniers de France (PdF), le groupe MERICQ, de nombreux poissonniers et entreprises de transformation de poisson comme le groupe AgroMousquetaires s’étaient positionnés en faveur de politiques d’achat éliminant les poissons provenant de la pêche électrique. Ce matin, le groupe CARREFOUR a pris l’engagement de ne pas commercialiser d’espèces pêchées à l’électricité. La semaine dernière, l’association Relais & Châteaux annonçait son engagement aux côtés de BLOOM pour lutter contre les pêches destructrices comme la pêche électrique. A l’initiative du chef Christopher Coutanceau, plus de 220 chefs de 21 pays différents, s’engageaient à ne jamais s’approvisionner en poissons pêchés à l’aide de courant. Pour finir, la pétition de BLOOM pour une interdiction définitive de la pêche électrique a dépassé 100 000 signatures ce matin.

BLOOM tient toutefois à rappeler que les mesures sur la pêche électrique s’inscrivent dans un règlement « Mesures Techniques », qui lui, est extrêmement nuisible pour la santé des océans. Ce Règlement a été l’occasion pour le rapporteur PPE espagnol Gabriel Mato de rouvrir la boîte de Pandore des standards européens de conservation marine et de faire beaucoup de dégâts à des acquis fondamentaux de la Politique Commune de la Pêche. « Gabriel Mato est allé trop loin. » Affirmait Björn Stockhausen de l’association Seas-At-Risk. « Résultat : il met l’avenir de l’océan et de la protection des écosystèmes en péril. A part pour la pêche électrique, le règlement est inacceptable en l’état. Attendons de voir ce qui se produira en trilogue. »

Dans ce contexte, impossible de prédire les étapes que connaîtra ce règlement, mais une chose est sûre pour BLOOM et ses nombreux alliés politiques, pêcheurs et ONG : les lobbies industriels néerlandais viennent de vivre un tsunami et leur agressivité et malhonnêteté commencent à leur coûter cher. Claire Nouvian concluait : « Je crois pouvoir m’exprimer au nom de notre coalition informelle en affirmant que nous ne lâcherons pas jusqu’à ce que la pêche électrique soit totalement et définitivement interdite en Europe. »

 

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18 janvier 2018 4 18 /01 /janvier /2018 09:41

 

Merci , cet abandon, c'est aussi grâce à vous !
 
Le gouvernement vient d’annoncer l’abandon du projet contestable et contesté d’aéroport de Notre Dame des Landes. Mieux, le gouvernement s’est engagé à préserver le caractère agricole des lieux.

Après un demi-siècle de lutte contre ce projet climaticide supposé accueillir en son temps le concorde, cette décision d’abandonner un projet d’infrastructure climaticide et énergivore est historique.

Cette victoire met en évidence un élément important : La mobilisation citoyenne, lorsqu’elle est déterminée et inscrite dans le temps long, paie.
 
Engagée depuis 2008 aux côtés de l’Acipa, l'association Agir pour l'Environnement :
  • a fédéré plus de 150 000 personnes aux travers de pétitions en ligne ;
  • a fait envoyer des dizaines de milliers de lettres pétitions aux décideurs ; 
  • a participé et appelé aux rassemblements à Nantes et Notre-Dame des Landes et pendant plusieurs années ;
  • a rédité le premier appel contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes signé par 14 structures nationales ;
  • a publié plusieurs sondages mettant en évidence, y compris dans le grand ouest, l'opposition des habitants à cet aéroport ;
  • a coordonné la publication du petit livre noir des grands projets inutiles ainsi que le livre "Désobéir aux projets inutiles" parus aux éditions du Passager clandestin ;
 
L'association ne boude pas son plaisir et tient en particulier à remercier l’ensemble des acteurs (dans toute leur belle diversité), qui ont pu nous permettre d’avoir aujourd’hui le sourire.

En un mot comme en cent, mercisssssssssssssssssss à vous toutes et tous pour votre engagement qui a eu raison de ce projet fou.
 
Cette victoire doit renforcer notre détermination. Partout en France, des projets inutiles, soutenus par des élus sans imagination :
  • A Bure contre le centre d’enfouissement de déchets nucléaires;
  • à Roybon contre le complexe touristique Center Parc;
  • à Gueugnon contre le ferme-usine des 4000 bovins;
  • à Rouen contre le Contournement Est;
  • entre Lyon et Saint Etienne contre l'A45;
  • contre le projet de ligne Lyon-Turin ou celle envisagé entre Bordeaux et Toulouse/Irun...
 
Nous devons nous engager avec détermination. Nous vous donnons donc rendez-vous pour de prochaines luttes que nous espérons victorieuses !
 
Ensemble, nous pouvons aujourd'hui espérer de nouvelles victoires.
 
 
Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c'est toujours comme cela que ça s'est passé. - Margaret Mead (1901 - 1978) - Anthropologue.
 
Stéphen, Martin, Benjamin, Magali, Mathias, Antoine, Michèle et toute l'équipe d'Agir pour l'Environnement.
--
http://www.agirpourlenvironnement.org
http://www.facebook.com/association.agirpourlenvironnement
http://www.twitter.com/APEnvironnement
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16 janvier 2018 2 16 /01 /janvier /2018 09:42
Stop au rallye « Dakar » !

France Télévision doit cesser la retransmission du « Dakar

 
 

Le rallye « Dakar » célèbre cette année ses 40 ans. Né à la fin des années 70, ce rallye est le reflet d’une époque dépassée. Chaque année, ce spectacle automobile émet directement plus de 40 000 tonnes de CO2 ! Pire, l’exemple promu à travers des retransmissions télévisuelles influencent une partie des automobilistes qui peuvent être tentés par l’achat de véhicules surpuissantes et inadaptés aux grands enjeux climatiques et énergétiques de notre époque.

Depuis la création de ce rallye au relent néocolonialiste, ce sont pas moins de 73 personnes qui sont mortes en ayant commis l’insigne erreur de simplement vouloir traverser la rue d’un village. Vu d’hélicoptère, ces morts ne sont que pures abstractions. Vu d’Afrique ou désormais d’Amérique du Sud, ce rallye n’est que douleur et souffrance. The show must go on… Les larmes coulent, et la caravane passe !

De surcroit, le passage de plusieurs centaines de compétiteurs (camions, automobiles et motos) détruit des écosystèmes fragiles et endommage des sites archéologiques, comme au Chili, provoquant la colère des autorités du pays !

Imaginerions-nous pareil rallye en France ? La réponse est à l’évidence : « non » !

Le rallye « Dakar », c’est le Notre-Dame des Landes du sport !!!

A l’heure où chacun est appelé à faire des efforts pour réduire ces émissions de gaz à effet de serre, le « Dakar » n’est autre qu’un publireportage à la gloire d’une industrie automobile qui se refuse à prendre en compte les grands enjeux climatiques de notre siècle. En cela, le Dakar c’est le Notre-Dame-des-Landes du sport. C’est un spectacle qui est daté, obsolète.

France Télévision, partenaire historique du « Dakar » se prête à ce jeu en acceptant de relayer ce vaste placement de produit automobile dans des paysages de rêve. En cela, France Télévision, en diffusant ce genre de spectacle climaticide, renonce à sa responsabilité sociale et environnementale.

A l’heure des crises climatiques et énergétiques, France Télévision doit renoncer à diffuser ce publireportage !


  • France Info : « Le Paris Dakar va émettre directement près de 40 000 tonnes de CO2 », dénonce l’association Agir pour l’environnement
  • Le Monde (8 janvier 2018) : Automobile : Dakar, le rallye-raid mort
  • Reporterre (12 janvier 2018) : Le rallye Dakar : un imaginaire de la voiture très daté
  • Le Blog de MédiaPart (Jean-Pierre Lavaud) : Dakar 2017. Le rallye indécent
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13 janvier 2018 6 13 /01 /janvier /2018 09:08

3 secondes de votre temps pour tenter de gagner un vote, on vous garantit, ce n’est pas grand chose. Nous on y passe nos soirées, nos nuits, et nos week-ends. Mais si chacun d’entre vous prend TROIS MINUSCULES secondes pour signer notre pétition et encore 3 autres pour la partager, en quelques jours, vous serez des centaines de milliers à nous donner un MANDAT pour parler en votre nom et demander aux députés européens, juste avant le vote du 16 janvier, d’ENTENDRE votre volonté et d’interdire, définitivement en Europe, la pêche électrique, l’électrocution des poissons et la disparition programmée des pêcheurs artisans

3 secondes, 1 clic, 1 partage

JE SIGNE

Nous comptons sur vous pour exercer à nos côtés votre contre-pouvoir !
Merci de votre fidélité et de votre engagement à nos côtés,

L'équipe de BLOOM

 

NON à l’électrocution des poissons et à la disparition des pêcheurs artisans !

L’Europe des lobbies fait des ravages… Mais les citoyens doivent être plus forts !

Les lobbies industriels néerlandais raflent la mise auprès des institutions européennes : alors que la pêche électrique est interdite en Europe depuis 1998, ils ont obtenu qu’elle soit autorisée par le biais de dérogations depuis 2007… et ils sont maintenant sur le point d’obtenir que la pêche électrique soit considérée comme une méthode de pêche « innovante » et non plus destructrice. Une astuce qui permettrait de l’autoriser dans toute l’Europe !

Mobilisons-nous contre l’extermination de la vie marine et des pêcheurs artisans

Les chalutiers électriques industriels raclent les fonds marins, électrocutent toute la vie marine sans distinction et rejettent 60% de leurs prises, c’est un désastre écologique ! Les pêcheurs artisans qui passent derrière eux n’ont jamais vu ça : ils parlent de « désert », de « cimetière »… Mais cette efficacité radicale ne ravage pas que les écosystèmes marins : la pêche électrique met à genoux les pêcheurs artisans qui pratiquent pourtant une pêche durable. C’est peut-être l’ultime combat de la pêche industrielle contre la petite pêche artisanale. Ne les laissons pas gagner cette guerre !

Un Parlement sous emprise des lobbies = une prise d’otage de nos démocraties

Les lobbies néerlandais redoutent la puissance des citoyens car ils savent que nous rejetons fermement l’électrocution de la vie marine et la désertification des océans, tout comme les scientifiques, les poissonniers et les pêcheurs artisans… Les lobbies industriels essaient donc de passer en force pour que le vote en plénière du Parlement ait lieu le plus vite possible et que l’opposition n’ait pas le temps de s’organiser et d’alerter les eurodéputés sur les conséquences de leur vote.

Nous devons réagir de toute urgence et nous opposer à l’influence cynique des lobbies industriels de la pêche.

L’Europe est le seul endroit à autoriser cette méthode de pêche destructrice !

L’Europe est le seul endroit au monde qui autorise la pêche électrique. C’est une honte pour nos démocraties et nos institutions. Les députés européens peuvent encore faire barrage à une décision qui serait injustifiable et immensément brutale socialement.

Mobilisons-nous au plus vite pour que les eurodéputés sachent que les citoyens refusent la mort annoncée de l’océan et des pêcheurs artisans ! Nous refusons que les poissons soient accaparés par quelques industriels qui ne soucient guère de vider la mer avec une efficacité technologique sans précédent et des conséquences sociales irréparables.

Unissons-nous pour demander une interdiction totale et définitive de la pêche électrique en Europe

La pêche électrique doit être totalement interdite, sans qu’on puisse l’autoriser par le biais de dérogations arbitraires. Nous ne devons pas tolérer qu’une poignée d’industriels néerlandais mettent en péril les équilibres économiques de nos territoires et des pêcheurs artisans qui œuvrent au quotidien pour une pêche réellement durable.

 

 

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