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29 décembre 2020 2 29 /12 /décembre /2020 10:01

CONTRE LA DESTRUCTION DE L’OCÉAN ET LA DISPARITION DES PÊCHEURS ARTISANS

Mettons fin au scandale de la pêche minotière 

L'anchois péruvien, le tacaud danois, le chinchard chilien, la sardinelle mauritanienne... qu'ont-ils tous en commun ? Ce sont des espèces très prisées des industriels, qui les servent au menu de poissons d'élevage carnivores, comme le saumon et d'autres animaux d'élevages. Pourtant, ces poissons constituent un maillon essentiel des écosystèmes marins, puisqu'ils constituent la nourriture de base de nombreux animaux marins comme les cétacés et les oiseaux.

Le prix à payer est élevé : la production d’un kilo de farine de poisson nécessite 4 kg de poisson sauvage et la production d'un kilo d’huile de poisson en nécessite 15.

Les volumes pêchés sont donc absolument phénoménaux et les prédictions sont très négatives au regard de l'essor rapide de l'aquaculture qui fournit aujourd'hui 50% du poisson consommé dans le monde

D'après notre étude scientifique*, ce sont 25% des captures de poissons dans le monde qui ont été réduites en farine et en huile depuis 1950.

Des poissons qui, dans 90% des cas, sont pourtant comestibles et ne devraient pas être réduits en farine/huile dans le but de produire du poisson de moindre qualité.

JE METS FIN À CE SCANDALE
Déduction fiscale 66%

L'absurdité de cette pêche minotière ne s'arrête pas là. De nombreux navires la pratiquant sont certifiés "durables" par le label MSC*. 

Par exemple, le label MSC a certifié une pêcherie minotière danoise, dont les captures annuelles de lançon, tacaud et sprat* — intégralement réduites en farine/huile — sont aussi importantes que toutes les captures de la pêche française !

Vous en avez assez entendu ? Nous aussi ! Cette pêche ne devrait pas exister. Retournons à la case départ et mettons fin au jeu des industriels qui détruisent le vivant sur l'autel du profit.

En donnant 60€ à BLOOM, soit 20,4€ après déduction fiscale, vous nous permettez d'étudier, de révéler et de combattre ces pêcheries industrielles destructrices et leur labellisation trompeuse en interpellant les décideurs politiques et les acteurs privés, tous complices du jeu funeste des industriels.

JE COMBATS LA PÊCHE MINOTIÈRE
Déduction fiscale 66%

Plus que 3 jours pour protéger l'océan tout en réduisant vos impôts 2020

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21 décembre 2020 1 21 /12 /décembre /2020 09:29

 

 

5G en sursis
 
 
Soutenez Agir pour l'Environnement
 
 
PAS DE TREVE CONTRE LA 5G
 
 
Chères amies, chers amis,
 
Jour après jour, nous gagnons du terrain dans notre combat pour un moratoire sur la 5G. Malgré la volonté du chef de l'Etat de dépeindre les opposants en Amish adeptes de la lampe à huile et malgré l'empressement du gouvernement à attribuer les fréquences sans débat ni évaluations sérieuses,  nous maintenons la pression.
 
Tout dernièrement, dans le cadre d'un recours devant le Conseil d'Etat, le Rapporteur public est allé dans le sens de ce que demandait l'avocat d'Agir pour l'Environnement et PRIARTEM, à savoir la saisie de la Cour de Justice de l'Union Européenne afin d'obtenir une évaluation environnementale en amont de tout déploiement de la 5G en France.
 
Parallèlement, le Haut Conseil pour le Climat a rendu public un avis dans lequel il est indiqué que la 5G aurait pour effet d'augmenter de 18 à 44% les émissions de gaz à effet de serre du numérique. Ces émissions supplémentaires représentent l'équivalent de 10 fois ce que rejette annuellement l'ensemble de l'éclairage public hexagonal ! Pire, la 5G engendrerait une augmentation de 3 à 8% de la consommation électrique française. 
 
Fort de ces nouveaux éléments, nous avons diffusé un communiqué qui a été repris sur France Info, RTL, Ouest France, France Inter ou encore Le Parisien.
 
Alors que le gouvernement n'a eu de cesse d'affirmer que la 5G ne serait pas un problème mais LA solution au dérèglement climatique, nous allons en 2021, avec vous, poursuivre notre combat pour empêcher le déploiement de cette 5G climaticide et énergivore.
 
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8 décembre 2020 2 08 /12 /décembre /2020 09:34

 

Autres considérations au sujet du Port ..

                                      Au sujet du projet du Conseil Départemental pour le port de Granville , il faut considérer que la flotte de pêche est constituée d'une cinquantaine  de navires actuellement . Parmi ceux ci une douzaine de bulotiers , dont le nombre va plutôt diminuer dans un avenir porche , et quelques caseyeurs sont les seuls demandeurs d'une plage d'accès horaire plus large dans le port . Les autres unités ne demandent rien . Ils partent aux alentours de la pleine mer et reviennent , avec la marée dix - douze heures plus tard . Idem pour ceux qui font "le large", on profite toujours du courant favorable pour partir et on revient  de même 24 heures , 72 heures ou quatre jours plus tard . Serait il économiquement justifié de dépenser 2 ou 3 millions d'€ pour créer des surprofondeurs , difficiles à réaliser (assises des jetées) et coûteuses à entretenir par des dragages réguliers ? Ceci à l'avantage d'une quinzaine d'unités seulement de la petite flottille .                                                                                                                                                                                                       Par ailleurs ,  30 places pour la pêche dans l'extension du Hérel , c'est vider complètement le bassin à flot de la pêche pendant 6 mois de l'année , quand la plupart des  bateaux sont en Manche-Est et habituer les professionnels à ce vide - qu'il faudrait bien combler - par quoi ? De la plaisance pardi !

                                      Alors ON nous met en avant la sécurité . Mais a t on jamais vu des opérations de sauvetage de la SNSM échouer par le fait que nous avons un port à marée ? Non , surtout avec la présence de la base d'hélicoptère à Bréville .

                                     Il faut aussi considérer que si l'on augmente les possibilités d'exploitation des petites unités on augmente la pression de capture dans la bande côtière , là ou la ressource est la plus fragile , la plus accessible et donc la plus vulnérable . Un accès au port plus long augmenterait sans doute aussi le nombre de navettes vers Chausey , ce qui n'est plus souhaitable bien sûr , sauf dans la tête de quelques inconscients dépourvus de respect envers l'environnement .

                                     En ce qui concerne la navigation de loisirs (en chute libre) , sans toucher aux infrastructures , en réorganisant le bassin du Hérel , les mouillages de l'avant port et en créant des racks pour les plus petites unités , on peut augmenter la capacité  .  Car le prix de l'extension plaisance du CD est beaucoup trop élevé au regard des emplois potentiels créés et surtout , dans tous les autres ports , le coût  d'un nouvel anneau est 2 fois moins élevé qu'ici ! Ce n'est sûrement pas avec les amodiations dérisoires du projet de la rue des Iles que le CD va financer tout cela . En outre la création d'un parc à voitures au bout de la rue du Port sur le futur terre plein du "chantier naval" ET RUE DES ISLES , est un non sens du point de vue urbanisme et circulation automobile en ramenant 4/500 places en complète contradiction avec le programme de la nouvelle Municipalité .

                                    A bien y regarder ce projet basé sur la sacro-sainte croissance et la politique de l'offre , sans aucune considération environnementale  est plus un projet obsolète du 20e siècle qu'un projet d'avenir pour le 21e . Arrêtons le BÉTONNAGE DU LITTORAL *et préservons des activités  comme le cabotage , qui va retrouver tout son intérêt avec les taxes routières auxquelles on ne coupera pas .

                                  * Ce projet suppose d'artificialiser encore presque 6ha de grèves , où se joue toute la vie primaire des espèces , et d'y couler 15 à 20000 T. de béton ! sans compter ensuite les peinture sous marines toxiques , les effluents , hydrocarbures et autres , les tonnes de zinc et de plomb dilués par les anodes de coques  ...                                                        

Pierre Hedouin
 

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8 décembre 2020 2 08 /12 /décembre /2020 09:31

 

 

Quand les industriels ne nous laissent pas le choix

C'est la consommation moyenne par an de poissons sauvages et d'élevage en France. Une consommation trois fois supérieure* à ce qui serait durable, en limitant au maximum notre impact sur les écosystèmes marins.

Une consommation qui va bien au-delà de ce que nos pêcheurs français peuvent pêcher, puisque 66% des poissons que nous consommons proviennent de quinze pays. Arrivent en tête, le saumon, la crevette, le cabillaud et le thon.*

Pourtant, une consommation durable ne devrait reposer que sur la pêche de poissons sauvages. Or, de nombreux poissons favoris des français proviennent d'élevage industriels, nécessitant d'énormes quantités de poissons sauvages pour leur alimentation. Ainsi, près de 20% des poissons sauvages pêchés chaque année, sont réduits en farine afin de nourrir ces poissons d'élevage alors qu'ils sont tout à fait comestibles*.

Notre consommation non durable fait donc le jeu des industriels de la pêche : 75% des poissons en France sont achetés en grande distribution et proviennent essentiellement de la pêche et de l'élevage industriels.

In fine, les citoyens sont délibérément trompés, puisque la grande distribution se vante de vendre du poisson durable, alors que 83% des poissons portant le label MSC "pêche durable" — en situation de monopole — proviennent de pêcheries industrielles et destructrices*. Alors, comment consommer de manière responsable ?

Vous pouvez agir en réduisant votre consommation de poissons et en privilégiant du poisson local pêché de manière douce par les artisans français. Mais ce ne sera pas suffisant. BLOOM vous propose d'aller plus loin en transformant en profondeur le modèle existant et destructeur de la pêche.

NON AU POISSON INDUSTRIEL

Les décideurs politiques et industriels se plaisent à incriminer les consommateurs mais c'est juste une manière de se défausser de leurs responsabilités. Ce sont eux, les maîtres du jeu.

En donnant 60€ à BLOOM, soit 20,4€ après déduction fiscale, vous pouvez changer ces règles qui nous sont imposées. Attaquons-nous à la source du problème : la pêche industrielle et la grande distribution, qui prononcent la sentence de mort de l'océan et des pêcheurs artisans.

Battons-nous pour retrouver sur nos étals du poisson pêché de manière réellement durable et locale !

JE CHANGE LES RÈGLES DU JEU

Un grand merci de changer avec nous les règles du jeu,

L'équipe de BLOOM

Alexia, Fanny, Frédéric, Isaure, Jasmina, Lætitia, Sabine, Valérie

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23 juillet 2020 4 23 /07 /juillet /2020 06:33
Le mur du çon vient d’être franchi par la société Citéo

La filière de recyclage des emballages en bois pose question. De là à mettre en péril les traditionnelles boîtes en bois de camembert ?

La société Citéo, en charge du recyclage des emballages ménagers, a en effet décidé de taxé les emballages bois plus cher que ceux en plastique… ce qui met en péril les boîtes de camembert en bois !

Trop coûteux à recycler

Le camembert et le livarot de Normandie bientôt sous emballage plastique ? Tel est le risque qui menace les filières de qualité agroalimentaires. Une décision de la société Citéo qui pourrait demain devenir réalité et qui n’appelle malheureusement aucune réaction de la part de la secrétaire d’État, Brune Poirson. »

Citéo considère en effet que le bois utilisé dans les emballages légers représente un tonnage trop faible pour créer une filière de retraitement spécifique, et décide donc de taxer ce matériau à hauteur de 41 centimes d’euros/kg, à la différence du plastique, taxé lui à 16 centimes

Jean Bizet a interpellé la secrétaire d’État Brune Poirson sur ce sujet, et appelle à « la création d’une vraie filière de recyclage spécifique et d’une taxation harmonisée avec notre principal partenaire ».

vu sur la

 

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14 juillet 2020 2 14 /07 /juillet /2020 09:26

Pollution de l’air : le Conseil d’État ordonne au gouvernement de prendre des mesures sous peine d’une astreinte record de 10 millions d’euros par semestre de retard. 54 000 euros par jour, c’est le montant le plus élevé jamais imposé pour contraindre l’État à exécuter une décision prise par le juge administratif.
Dessin de Large pour Urtikan.net

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9 juillet 2020 4 09 /07 /juillet /2020 09:57

Ce jeudi matin, des activistes de Greenpeace se sont hissés au sommet de la plus haute grue d’Europe de Notre-Dame de Paris à 80 mètres du sol, pour y déployer une bannière de 27 mètres de long, portant le message « Climat : aux actes ! ».

A qui s’adressent-ils ? Directement à Emmanuel Macron, pour dénoncer son inaction climatique.

Emmanuel Macron mentirait-il lorsqu’il parle d’écologie ?


Oui, c’est bien là le drame. CETA, glyphosate, centrales à charbon, permis d’hydrocarbures, émissions carbone… la liste de ses renoncements et mensonges est interminable. Résultat : en trois ans de mandat, E. Macron a creusé le retard de la France vers la transition écologique. Il a beau se dire « garant de l’Accord de Paris », la France n’en respecte même pas les objectifs. Pire : il y a quelques mois, le gouvernement a revu à la hausse son droit à polluer, en catimini.

Stop à l’écologie de façade

Nous venons de vivre le premier semestre le plus chaud jamais enregistré en France. Le dérèglement climatique s’accélère. Peut-on accepter que, d’été en été, les canicules deviennent la norme ? Que l'Amazonie, trésor de biodiversité, parte à nouveau en fumée ces prochaines semaines, alors que la France est complice de sa déforestation, du propre aveu d'E. Macron ? Et ce alors qu’une large majorité de Français·es est prête pour la transition écologique ? Il ne manque que la volonté politique. Et elle manque cruellement !

La politique anti-climatique d’E. Macron est accélérée par les plans de relance : ces dernières semaines, des milliards d’argent public ont été accordés à l’aérien et l’automobile sans conditionnalités sérieuses. De multiples propositions de la Convention citoyenne pour le climat ont été rejetées. Ses discours verts ne résistent pas à l’épreuve des faits : Emmanuel Macron est un hypocrite du climat !

Avec votre aide, nous pouvons révéler au grand jour le décalage entre les discours et les actes du chef de l’État. Son hypocrisie doit cesser : Emmanuel Macron ne doit plus duper personne avec ses discours grandiloquents et ses promesses jamais tenues.

Nous avons réuni des preuves de l’inaction climatique d’E. Macron. À vous d’agir en les diffusant le plus largement possible autour de vous :

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30 juin 2020 2 30 /06 /juin /2020 07:17

 

 Devant les 150 citoyens tirés au sort de la convention climat, rassemblés solennellement dans les jardins de l'Élysée, Emmanuel Macron l'a répété : « J'irai au bout de ce contrat moral qui nous lie. (…) Je veux que toutes vos propositions qui sont prêtes soient mises en œuvre au plus vite. » Toutes, vraiment ? Presque : le président n'a mis son véto que sur trois d'entre elles, particulièrement polémiques : la taxe de 4 % sur les dividendes, rejetée ; la réduction de la vitesse sur autoroute à 110 km/h, car « la transition écologique ne doit pas se faire au détriment des communes les plus enclavées » ; et la réécriture du préambule de la Constitution, qui prévoyait de placer les droits de l'environnement au-dessus de tous les autres. « Vous proposez un projet humaniste, s'est étonné Emmanuel Macron. Je ne souhaite pas reprendre cette proposition, car elle serait contraire à nos valeurs. (…) Ce n'est pas cohérent avec le projet et la philosophie des Lumières qui portent notre République. »

La cohérence, c'est pourtant ce que revendiquaient les membres de la Convention, qui redoutaient de voir le gouvernement piocher « à la carte » dans un corpus de mesures conçues, selon eux, comme un tout. Comment les satisfaire, sans toutefois valider certaines propositions décrites par plusieurs spécialistes comme « inapplicables », voire « fantaisistes » ? Avec habileté, Emmanuel Macron n'a pas choisi. Son long discours, prononcé dans un cadre champêtre avant une longue séance d'embrassades avec des citoyens charmés d'être si bien accueillis, laisse en réalité ouvertes toutes les options, la reprise des 146 propositions de la convention climat restant loin d'être acquise.

Dans un premier temps, un conseil de défense écologique se tiendra, « d'ici fin juillet », qui devrait permettre de reprendre les propositions relevant du champ réglementaire. « Cela comprend quelques aspects particuliers de la rénovation énergétique », détaille un familier du dossier, « et les propositions portant sur la formation, la transparence, l'éducation à l'environnement… » Des sujets importants, mais plutôt consensuels, seront donc les premiers à trouver une application concrète. Ensuite, certaines mesures seront intégrées au plan de relance qui sera « soumis au Parlement dès la fin de l'été », où elles seront débattues et amendées. Pour le reste… Les propositions de la convention sont renvoyées à des débats plus larges, avec les différents acteurs de la société.

Les collectivités locales, d'abord, concernées au premier chef par des propositions importantes : augmenter le nombre de parkings relais, interdire les véhicules polluants, instaurer des clauses environnementales dans les marchés publics… Ou la très polémique limitation de l'artificialisation des sols, première cause de l'érosion de la biodiversité. Leurs représentants seront invités à traduire, avec les membres de la Convention, leurs propositions dans leurs textes. « C'est très habile de la part de Macron », constate un observateur : « Les maires qui accordent les permis de construire ou qui acceptent des projets de centres commerciaux pour attirer de l'emploi vont être forcés de prendre position. Certains s'affichent écolos, tout en construisant à tout-va sur les terres agricoles ! »

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22 juin 2020 1 22 /06 /juin /2020 07:17

Voici les 150 propositions formulées par la Convention, et réparties en six grands thèmes (France Inter.fr). En souhaitant que ce dossier ne suive pas le sors de celui de Jean-Louis Borloo sur la politique de la ville !

Modifications de la Constitution et des institutions

  • Ajout d'un alinéa dans le préambule de la Constitution : "La conciliation des droits, libertés et principes qui en résultent ne saurait compromettre la préservation de l’environnement, patrimoine commun de l’humanité."
  • Ajout d'un alinéa dans l'article premier de la Constitution : "La République garantit la préservation de la biodiversité, de l'environnement et lutte contre le dérèglement climatique."
  • Création d'un "Défenseur de l'environnement", sur le modèle du Défenseur des droits
  • Renforcement du rôle du CESE, le Conseil Economique Social et Environnemental

Se loger

Sur la rénovation énergétique des bâtiments :

  • Contraindre les propriétaires occupants et bailleurs à rénover leurs biens de manière globale
  • Obliger le changement des chaudières au fioul et à charbon d'ici à 2030 dans les bâtiments neufs et rénovés
  • Déployer un réseau harmonisé de guichets uniques
  • Système progressif d'aides à la rénovation, avec prêts et subventions pour les plus démunis
  • Former les professionnels du bâtiment pour répondre à la demande de rénovation globale et assurer une transition de tous les corps de métier du BTP vers des pratiques écoresponsables

Réduire la consommation d'énergie :

  • Contraindre par des mesures fortes les espaces publics et les bâtiments tertiaires à réduire leur consommation d’énergie
  • Changer en profondeur les comportements en incitant les particuliers à réduire leur consommation d'énergie
  • Inciter à limiter le recours au chauffage et à la climatisation dans les logements, les espaces publics et ceux ouverts au public ainsi que les bâtiments tertiaire (température moyenne maximale de 19°, renoncer à la climatisation en deçà de 25°)

Lutter contre l'artificialisation des sols :

  • Définir une enveloppe restrictive du nombre d'hectares maximum pouvant être artificialisés réduisant par 2 l’artificialisation des sols
  • Interdire toute artificialisation des terres tant que des réhabilitations ou friches commerciales, artisanales ou industrielles sont possibles dans l’enveloppe urbaine existante
  • Prendre immédiatement des mesures coercitives pour stopper les aménagements de zones commerciales périurbaines très consommatrices d'espace
  • Protéger fermement et définitivement les espaces naturels, les espaces agricoles périurbains et les forêts périurbaines. S’assurer d’une gestion durable de l’ensemble des forêts privées et publiques. S’assurer de la création de ceintures maraichères autour des pôles
  • Faciliter les changements d’usage des terrains artificialisés non occupés
  • Faciliter les réquisitions de logements et bureaux vacants
  • Faciliter les reprises et réhabilitations des friches, notamment par la possibilité pour les communes d’exproprier les friches délaissées depuis 10 ans ou plus
  • Évaluer le potentiel de réversibilité des bâtiments avant toute démolition
  • Permettre la construction d’immeubles collectifs dans les zones pavillonnaires
  • Renforcer les contrôles du respect des obligations de protection des espaces et de limitation de consommation des terres non urbanisés, sanctionner pénalement les manquements
  • Sensibiliser à l’importance et l’intérêt de la ville plus compacte, et construire une nouvelle culture de l’habitat collectif
  • Financer les rénovations des logements dans les petites communes
  • Rendre les centres plus attractifs par la revitalisation des commerces et le maintien des écoles en milieu rural

Se nourrir

Pour une alimentation plus durable :

  • Mettre en place une prime à l'investissement pour les établissements leur permettant de s'équiper en matériel, de former les personnels, de mener des campagnes de sensibilisation afin d'atteindre les objectifs de la loi EGalim
  • Proposer un bonus de 10 cts par repas pour les petites cantines bio et locales (moins de 200 repas par jour) pour les aider à absorber le surcoût les 3 premières années de leur transition
  • Créer un "observatoire de la restauration collective" ayant pour objectif de partager les bonnes pratiques et de suivre l’atteinte des objectifs de la loi EGalim
  • Mettre en place un organisme de contrôle pour assurer la bonne mise en œuvre de la loi EGalim
  • Encourager la réflexion pour réécrire l'arrêté du 30 septembre 2011 relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis en restauration scolaire
  • Étendre toutes les dispositions de la loi EGalim à la restauration collective privée à partir de 2025
  • Étendre la liste des produits éligibles aux 50% définis par la loi aux agriculteurs en transition vers le bio, et aux produits à faible coût environnemental
  • Aider à la structuration des filières afin qu’elles arrivent à faire reconnaître des produits dans des signes de qualité
  • Rendre les négociations tripartites plus justes pour les agriculteurs. Assurer la présence de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dans les négociations, rendre la méthode obligatoire pour toutes les filières et organiser des rendez-vous réguliers à l'échelle des interprofessions, obliger à la transparence, les entreprises agroalimentaires et les centrales d’achats.
  • Utiliser le levier de la commande publique pour valoriser les produits issus de circuits courts, locaux et à faible coût environnemental, sous la forme d’un « guide d’achat » à adres- ser aux acheteurs publics.
  • Poursuivre les efforts sur la réduction du gaspillage alimentaire en restauration collective et au niveau individuel

Pour une agriculture plus durable et faiblement émettrice de gaz à effet de serre

  • Atteindre 50% d'exploitations en agroécologie en 2040
  • Développer l'agriculture biologique (maintenir l'aide à la conversion, restaurer l'aide au maintien de l'agriculture biologique, faire supporter le coût de certification annuelle du label par l'État)
  • Engrais azotés : augmenter de la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP)
  • Diminution de l’usage des pesticides avec une interdiction des produits CMR, diminution de l’usage des produits phytopharmaceutiques de 50% d’ici 2025 et interdiction des pesticides les plus dommageable pour l’environnement en 2035 
  • Aider à la structuration de la filière des protéagineux (augmentation de l'autonomie du cheptel animal français, 100% d'autonomie pour l'alimentation humaine en protéines végétales, accroissement de la diversification des cultures dans la PAC, mise en œuvre du Plan Protéines Végétales national)
  • Aider au maintien des prairies permanentes (éviter au maximum les terres nues en mettant en place un couvert végétal obligatoire, rémunérer les services rendus par les agriculteurs pour le stockage de carbone par leurs activités)
  • Interdire le financement d'implantation de nouveaux élevages qui ne respectent pas les conditions d'agroécologie et de faibles émissions de gaz à effet de serre, accompagner les éleveurs vers une restructuration de leurs cheptels pour améliorer la qualité de production
  • Réformer l'enseignement et la formation agricole : intégrer au tronc commun obligatoire l'enseignement de l'agroécologie, imposer des stages dans des exploitations qui appliquent les méthodes de l'agroécologie, ouvrir la formation continue sur les pratiques agroécologiques pour tous les agriculteurs, former les conseillers techniques aux pratiques de l'agroécologie.
  • Relever les niveaux d’exigences des conditions de verdissement
  • Transformer l’attribution des aides à l’hectare de la PAC vers des aides à l’actif agricole
  • Mettre en place un mécanisme de suivi et d’évaluation de l'atteinte de la performance climat du Plan Stratégique National (PSN)
  • Mettre en compatibilité le Plan Stratégique National (PSN)avec la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), la Stratégie Nationale pour la Biodiversité, le Plan National Santé Environnement, la Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée (SNDI)
  • Intégrer toutes les dispositions concernant le développement de l'agroécologie au Plan Stratégique National (PSN)

Pour une pêche à faible émission de gaz à effet de serre :

  • Améliorer la connaissance des stocks/déplacements de poissons pour mieux définir les quotas et éliminer la surpêche
  • Poursuivre les efforts de limitation de la pêche dans les zones et pour les stocks fragiles, et affermir les contrôles sur l'interdiction de la pêche en eau profonde
  • Développer les fermes aquacoles raisonnées et respectueuses de l'environnement, afin d'éviter de pêcher les poissons dans leur milieu naturel
  • Protéger la capacité des océans à stocker du carbone, notamment en protégeant les baleines et les espèces marines
  • Diminuer les émissions de gaz à effet de serre dues à la pêche et au transport maritime en poursuivant la modernisation de la flotte de bateaux vers des systèmes de propulsion vert

Pour un modèle de politique commerciale d'avenir :

  • Renégocier le CETA au niveau européen pour y intégrer les objectifs climatiques de l’accord de Paris.
  • Demander au gouvernement français de défendre une réforme politique commerciale européenne : inscrire le principe de précaution dans les accords commerciaux, inscrire le respect des engagements de l'accord de Paris comme objectifs contraignants, mettre fin aux tribunaux d'arbitrage privés, garantir la transparence et permettre le contrôle démocratique des négociations.
  • Demander au gouvernement français de défendre des positions auprès de l'OMC : prendre en considération les accords de Paris dans les négociations commerciales, mise en place de sanctions pour les États récalcitrants, inclure les clauses environnementales dans les négociations d'accords commerciaux.

Mieux informer les consommateurs :

  • Mieux informer le consommateur en renforçant la communication autour du Plan National Nutrition Santé Climat (PNNSC)
  • Interdire la publicité sur les produits proscrits par le PNNS
  • Concevoir une nouvelle solidarité nationale alimentaire pour permettre aux ménages modestes d’avoir accès à une alimentation durable
  • Réformer le fonctionnement des labels en supprimant les labels privés et en mettant en place un label pour les produits issus de l’agriculture agro écologique

Mettre l'éthique au coeur de notre alimentation :

  • Informer les consommateurs du degré de transformation des produits, notamment via un étiquetage obligatoire et la mise en place d’une charte éthique agroalimentaire qui renseigne et qualifie en termes de gaz à effet de serre les auxiliaires techniques et les additifs alimentaires. Informer rapidement et manière obligatoire sur les accidents alimentaires
  • Interdire l'importation des produits qui sont composés d'auxiliaires technologiques proscrits par l'Union européenne
  • Interdire progressivement l'usage des auxiliaires de production et des additifs alimentaires sous 5 ans
  • Taxer les produits ultra transformés à forte empreinte carbone et faible apport nutritionnel
  • Mettre en place des chèques alimentaires pour les plus démunis à utiliser dans les AMAP ou pour des produits bios

Légiférer sur le crime "d'écocide" :

  • Adopter une loi qui pénalise le crime d'écocide dans le cadre des 9 limites planétaires, et qui intègre le devoir de vigilance et le délit d'imprudence, dont la mise en œuvre est garantie par la Haute Autorité des Limites Planétaires

Consommer

Affichage :

  • Développer puis mettre en place un score carbone sur tous les produits de consommation et les services
  • Rendre obligatoire l’affichage des émissions de gaz à effet de serre dans les commerces et lieux de consommation ainsi que dans les publicités pour les marques

Publicité :

  • Interdire de manière efficace et opérante la publicité des produits les plus émetteurs de GES, sur tous les supports publicitaires
  • Réguler la publicité pour limiter fortement les incitations quotidiennes et non choisies à la consommation
  • Mettre en place des mentions pour inciter à moins consommer

Suremballage :

  • Mettre en place progressivement une obligation de l’implantation du vrac dans tous les magasins et l’imposition d’un pourcentage aux centrales d’achat
  • Mise en place progressive d’un système de consigne de verre (lavable et réutilisable) jusqu’à une mise en place généralisée en 2025
  • Favoriser le développement les emballages biosourcés compostables pour assurer la transition avant la fin de l’emballage plastique à usage unique
  • Remplacer une part significative de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) par des modalités plus justes et favorisant les comportements écoresponsables

Education :

  • Modifier le code de l’éducation pour une généralisation de l’éducation à l’environnement et au développement durable (EEDD) dans le modèle scolaire français
  • Renforcer les modalités d’éducation à l’environnement et au développement durable en en faisant une mission transversale des enseignants
  • Sensibiliser l'ensemble de la population française en reliant compréhension de l’urgence climatique et passage à l’action

Suivi et contrôle des politiques publiques environnementales :

  • Contrôler et sanctionner plus efficacement et rapidement les atteintes aux règles en matière environnementale
  • Renforcer et centraliser l’évaluation et le suivi des politiques publiques en matière environnementale

Se déplacer

Sortir de l'usage de la voiture en solo :

  • Inciter à utiliser des moyens de transports doux ou partagés, notamment pour les trajets domicile-travail, en généralisant et en améliorant le forfait mobilité durable, prévue par la récente loi d’orientation des mobilités
  • Réduire les incitations à l’utilisation de la voiture en réformant le système d’indemnité kilométrique de l’impôt sur le revenu
  • Inciter à utiliser des moyens de transports doux ou partagés

Aménagements de la voie publique :

  • Créer des parkings relais
  • Interdire les centres villes pour les véhicules les plus émetteurs de gaz à effet de serre
  • Augmenter les montants du Fonds Vélo de 50 à 200 millions d’euros par an pour financer des pistes cyclables
  • Généraliser les aménagements de voies réservées aux véhicules partagés et aux transports collectifs sur les autoroutes et voies rapides

Réduire les émissions de gaz à effet de serre sur les autoroutes et voies rapides :

  • Réduire la vitesse sur autoroute à 110 km/h maximum

Retour fort à l'usage du train :

  • Réduire la TVA sur les billets de train de 10% à 5,5%
  • Généraliser les mesures tarifaires attractives déjà pratiquées par certaines régions
  • Développer un plan d’investissement massif pour moderniser les infrastructures, les matériels roulants et les gares pour en faire des pôles multimodaux (lien avec les voitures, cars, vélos...)

Réduire le transport routier de marchandises

  • Développer les autoroutes de fret maritime (et fluvial), sur des trajets déterminés
  • Imposer un suivi régulier de la formation des chauffeurs à l’écoconduite
  • Imposer aux constructeurs de poids lourds d’adopter la même filière énergétique dans leur recherche et développement
  • Sortir progressivement des avantages fiscaux sur le gazole, en échange de compensations fortes pour les transporteurs sous forme d’aides au financement accrues pour l’achat de poids-lourds neufs plus propres en remplacement des poids lourds polluants
  • Inciter, par des obligations réglementaires et fiscales, au report partiel vers d’autres moyens de transport de marchandises moins émetteurs
  • Obliger les chargeurs à intégrer des clauses environnementales
  • Favoriser le transport de marchandises sur des circuits courts par une modulation de la TVA

Réduire à zéro les émissions des navires dans les ports :

  • Interdire l’usage des moteurs polluants lors des arrêts dans les ports
  • Mettre à disposition les moyens d’alimenter en électricité les navires à quai pour permettre une réduction des émissions liées à l’usage des moteurs
  • Agir sur la réglementation internationale pour encadrer les émissions des gaz à effet de serre des navires

Transition vers un parc de véhicules plus propre :

  • Augmenter le bonus pour les véhicules peu polluants, afin d’aider davantage les ménages et les professionnels dans leur évolution
  • Renforcer très fortement le malus sur les véhicules polluants et introduire le poids comme un des critères à prendre en compte
  • Interdire dès 2025 la commercialisation de véhicules neufs très émetteurs ; les véhicules anciens pouvant continuer de circuler
  • Moduler les taxes sur les contrats d’assurance en fonction de l’émission de CO2 pour encourager les véhicules propres
  • Permettre l’accès à des véhicules propres en développant la location de longue durée
  • Proposer des prêts à taux zéro, avec la garantie de l’État, pour l’achat d’un véhicule peu émetteur
  • Créer des vignettes vertes à positionner sur les plaques d’immatriculation pour les véhicules les plus propres et donnant accès à des services particuliers : accès au centre-ville, places de parking, etc.
  • Prévoir un plan de formation pour les garagistes, et plus largement de la filière « pétrole », pour accompagner la transformation progressive du parc automobile (nouveaux moteurs, carburants, systèmes)

Mieux organiser les déplacements avec les entreprises et les administrations :

  • Renforcer les plans de mobilité en les rendant obligatoires pour toutes les entreprises
  • Les Autorités organisatrices de la mobilité (AOM) peuvent aider à mettre en place ces plans de mobilité en accompagnant les entreprises
  • Favoriser les plans interentreprises et intra-entreprise (covoiturage, ramassage des salariés en bus, vélo ...) dans le cadre des plans de mobilité
  • Favoriser des nouvelles modalités d’organisation du travail
  • Mettre en place un portail unique permettant de savoir à tout moment, rapidement et simplement, quels sont les moyens et dispositifs existants sur un territoire pour se déplacer
  • Développer un projet d’unification des titres de transport ou de carte multimodale
  • Intégrer les citoyens aux Autorités organisatrices de la mobilité à toutes les échelles

Limiter les effets néfastes du transport aérien :

  • Adopter une écocontribution kilométrique renforcée
  • Organiser progressivement la fin du trafic aérien sur les vols intérieurs d’ici 2025, uniquement sur les lignes où il existe une alternative bas carbone satisfaisante en prix et en temps (sur un trajet de moins de 4h)
  • Interdire la construction de nouveaux aéroports et l’extension des aéroports existants
  • Taxer davantage le carburant pour l'aviation de loisir
  • Promouvoir l’idée d’une écocontribution européenne
  • Garantir que l’ensemble des émissions qui ne pourraient être éliminées soient intégralement compensées par des puits de carbone
  • Soutenir, à moyen terme, la R&D dans le développement d’une filière biocarburants pour les avions

Produire et travailler

Transformer l'outil de production :

  • Augmenter la longévité des produits et réduire la pollution
  • Faire respecter la loi sur l’interdiction de l’obsolescence programméeFaire respecter la loi sur l’interdiction de l’obsolescence programmée
  • Rendre obligatoire la possibilité de réparation des produits manufacturés qui sont vendus en France (1), la disponibilité des pièces détachées d’origine pendant une durée définie (2). Mettre en place et à proximité des filières et ateliers de réparation, et rendre accessibles les services après-vente (3)
  • Rendre obligatoire le recyclage de tous les objets en plastique dès 2023. Supprimer tous les plastiques à usage unique dès 2023 – Développer le recyclage des autres matières
  • Durcir et appliquer la réglementation sur la gestion des déchets

Soutenir l'innovation :

  • D’ici 2025 tout soutien à l’innovation doit s’inscrire dans une logique de sortie d’un modèle basé sur le carbone

Soutenir le financement de la transformation de l'outil de production :

  • Réglementer l'utilisation de l'épargne réglementée gérée par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et les banques pour financer des investissements verts - Faire évoluer la gouvernance de la CDC pour soutenir cette logique
  • Les entreprises qui distribuent plus de 10M€ de dividendes annuels participeront à l’effort de financement collectif de la transition écologique, à hauteur de 4 % du montant des dividendes distribués, chaque année
  • Mettre en place les modalités de financement par loi ou décret avec un emprunt d’État dédié au financement de la transformation des entreprises

Transformer l'emploi :

  • Accompagner les salariés et les entreprises dans la transition
  • Créer une nouvelle gouvernance de la transition des emplois et compétences au niveau national et régional
  • Réduire le temps de travail sans perte de salaire dans un objectif de sobriété et de réduction de gaz à effet de serre

Renforcer les obligations relatives à la préservation de l'environnement :

  • Annualiser le reporting et l'étendre à toutes les organisations - champ d'émissions au scope 3 - Sanction pour non-réalisation en % du chiffre d'affaire
  • Élargir le périmètre de reporting au secteur financier - Renforcer les obligations de rapportage au secteur de la finance
  • Bonus pour les entreprises ayant une évolution positive - Conditionner les aides publiques à l'évolution positive du bilan gaz à effet de serre
  • Renforcer les clauses environnementales dans les marchés publics
  • Protection des écosystèmes et de la biodiversité
  • Ajustement carbone aux frontières de l’UE (en fonction de l'empreinte carbone) et prise en compte les enjeux de redistribution pour éviter de peser sur les ménages les moins favorisés

Production, stockage et sobriété énergétique :

  • Amélioration de la gouvernance territoriale/régionale
  • Participation des citoyens, entreprises locales, associations locales et collectivités locales aux projets énergies renouvelables (EnR)
  • Développement de l’autoconsommation
  • Accompagner l’évolution du numérique pour réduire ses impacts environnementaux
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2 juin 2020 2 02 /06 /juin /2020 16:03

 

 
 
Le peu connu traité sur la charte de l’énergie (TCE) est un obstacle majeur pour empêcher les politiques de transition énergétique dont nous avons besoin, verrouillant pour des décennies les investissements dans les énergies fossiles en protégeant les investisseurs des décisions des pouvoirs publics qui leur seraient défavorables. L’opposition à cet accord ne cesse de grandir, et plus de 280 organisations de la société civile ont appelé les États à le quitter. Malheureusement, plutôt que mettre fin à cet accord suranné, les États ont décidé d’ouvrir un processus visant à « rénover » cet accord, avec plusieurs cycles de négociation prévus en 2020.
 
Pour mener campagne tout au long de l’année, plusieurs organisations se sont jointes afin de mettre à disposition des outils d’interpellation, de sensibilisation et d’information à ce sujet.
A l’occasion de réunions de négociations qui se tiennent à Bruxelles ce 2 juin, puis à nouveau du 6 au 9 juillet, voici quelques outils qui peuvent être utilisés :
 
 

 

 
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