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Alternative Citoyenne 50 contact.alternative@laposte.net
d'autres mondes sont possibles!
altermondialiste, anticapitaliste, laïque, écologiste, féministe et solidaire
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Autres considérations au sujet du Port ..
Au sujet du projet du Conseil Départemental pour le port de Granville , il faut considérer que la flotte de pêche est constituée d'une cinquantaine de navires actuellement . Parmi ceux ci une douzaine de bulotiers , dont le nombre va plutôt diminuer dans un avenir porche , et quelques caseyeurs sont les seuls demandeurs d'une plage d'accès horaire plus large dans le port . Les autres unités ne demandent rien . Ils partent aux alentours de la pleine mer et reviennent , avec la marée dix - douze heures plus tard . Idem pour ceux qui font "le large", on profite toujours du courant favorable pour partir et on revient de même 24 heures , 72 heures ou quatre jours plus tard . Serait il économiquement justifié de dépenser 2 ou 3 millions d'€ pour créer des surprofondeurs , difficiles à réaliser (assises des jetées) et coûteuses à entretenir par des dragages réguliers ? Ceci à l'avantage d'une quinzaine d'unités seulement de la petite flottille . Par ailleurs , 30 places pour la pêche dans l'extension du Hérel , c'est vider complètement le bassin à flot de la pêche pendant 6 mois de l'année , quand la plupart des bateaux sont en Manche-Est et habituer les professionnels à ce vide - qu'il faudrait bien combler - par quoi ? De la plaisance pardi !
Alors ON nous met en avant la sécurité . Mais a t on jamais vu des opérations de sauvetage de la SNSM échouer par le fait que nous avons un port à marée ? Non , surtout avec la présence de la base d'hélicoptère à Bréville .
Il faut aussi considérer que si l'on augmente les possibilités d'exploitation des petites unités on augmente la pression de capture dans la bande côtière , là ou la ressource est la plus fragile , la plus accessible et donc la plus vulnérable . Un accès au port plus long augmenterait sans doute aussi le nombre de navettes vers Chausey , ce qui n'est plus souhaitable bien sûr , sauf dans la tête de quelques inconscients dépourvus de respect envers l'environnement .
En ce qui concerne la navigation de loisirs (en chute libre) , sans toucher aux infrastructures , en réorganisant le bassin du Hérel , les mouillages de l'avant port et en créant des racks pour les plus petites unités , on peut augmenter la capacité . Car le prix de l'extension plaisance du CD est beaucoup trop élevé au regard des emplois potentiels créés et surtout , dans tous les autres ports , le coût d'un nouvel anneau est 2 fois moins élevé qu'ici ! Ce n'est sûrement pas avec les amodiations dérisoires du projet de la rue des Iles que le CD va financer tout cela . En outre la création d'un parc à voitures au bout de la rue du Port sur le futur terre plein du "chantier naval" ET RUE DES ISLES , est un non sens du point de vue urbanisme et circulation automobile en ramenant 4/500 places en complète contradiction avec le programme de la nouvelle Municipalité .
A bien y regarder ce projet basé sur la sacro-sainte croissance et la politique de l'offre , sans aucune considération environnementale est plus un projet obsolète du 20e siècle qu'un projet d'avenir pour le 21e . Arrêtons le BÉTONNAGE DU LITTORAL *et préservons des activités comme le cabotage , qui va retrouver tout son intérêt avec les taxes routières auxquelles on ne coupera pas .
* Ce projet suppose d'artificialiser encore presque 6ha de grèves , où se joue toute la vie primaire des espèces , et d'y couler 15 à 20000 T. de béton ! sans compter ensuite les peinture sous marines toxiques , les effluents , hydrocarbures et autres , les tonnes de zinc et de plomb dilués par les anodes de coques ...
Pierre Hedouin
Quand les industriels ne nous laissent pas le choix |
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C'est la consommation moyenne par an de poissons sauvages et d'élevage en France. Une consommation trois fois supérieure* à ce qui serait durable, en limitant au maximum notre impact sur les écosystèmes marins. |
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Une consommation qui va bien au-delà de ce que nos pêcheurs français peuvent pêcher, puisque 66% des poissons que nous consommons proviennent de quinze pays. Arrivent en tête, le saumon, la crevette, le cabillaud et le thon.* |
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Pourtant, une consommation durable ne devrait reposer que sur la pêche de poissons sauvages. Or, de nombreux poissons favoris des français proviennent d'élevage industriels, nécessitant d'énormes quantités de poissons sauvages pour leur alimentation. Ainsi, près de 20% des poissons sauvages pêchés chaque année, sont réduits en farine afin de nourrir ces poissons d'élevage alors qu'ils sont tout à fait comestibles*. |
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Notre consommation non durable fait donc le jeu des industriels de la pêche : 75% des poissons en France sont achetés en grande distribution et proviennent essentiellement de la pêche et de l'élevage industriels. |
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In fine, les citoyens sont délibérément trompés, puisque la grande distribution se vante de vendre du poisson durable, alors que 83% des poissons portant le label MSC "pêche durable" — en situation de monopole — proviennent de pêcheries industrielles et destructrices*. Alors, comment consommer de manière responsable ? Vous pouvez agir en réduisant votre consommation de poissons et en privilégiant du poisson local pêché de manière douce par les artisans français. Mais ce ne sera pas suffisant. BLOOM vous propose d'aller plus loin en transformant en profondeur le modèle existant et destructeur de la pêche. |
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Les décideurs politiques et industriels se plaisent à incriminer les consommateurs mais c'est juste une manière de se défausser de leurs responsabilités. Ce sont eux, les maîtres du jeu. En donnant 60€ à BLOOM, soit 20,4€ après déduction fiscale, vous pouvez changer ces règles qui nous sont imposées. Attaquons-nous à la source du problème : la pêche industrielle et la grande distribution, qui prononcent la sentence de mort de l'océan et des pêcheurs artisans. Battons-nous pour retrouver sur nos étals du poisson pêché de manière réellement durable et locale ! |
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Un grand merci de changer avec nous les règles du jeu, L'équipe de BLOOM Alexia, Fanny, Frédéric, Isaure, Jasmina, Lætitia, Sabine, Valérie |
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La société Citéo, en charge du recyclage des emballages ménagers, a en effet décidé de taxé les emballages bois plus cher que ceux en plastique… ce qui met en péril les boîtes de camembert en bois !
Le camembert et le livarot de Normandie bientôt sous emballage plastique ? Tel est le risque qui menace les filières de qualité agroalimentaires. Une décision de la société Citéo qui pourrait demain devenir réalité et qui n’appelle malheureusement aucune réaction de la part de la secrétaire d’État, Brune Poirson. »
Citéo considère en effet que le bois utilisé dans les emballages légers représente un tonnage trop faible pour créer une filière de retraitement spécifique, et décide donc de taxer ce matériau à hauteur de 41 centimes d’euros/kg, à la différence du plastique, taxé lui à 16 centimes
Jean Bizet a interpellé la secrétaire d’État Brune Poirson sur ce sujet, et appelle à « la création d’une vraie filière de recyclage spécifique et d’une taxation harmonisée avec notre principal partenaire ».
vu sur la
Pollution de l’air : le Conseil d’État ordonne au gouvernement de prendre des mesures sous peine d’une astreinte record de 10 millions d’euros par semestre de retard. 54 000 euros par jour, c’est le montant le plus élevé jamais imposé pour contraindre l’État à exécuter une décision prise par le juge administratif.
Dessin de Large pour Urtikan.net
Ce jeudi matin, des activistes de Greenpeace se sont hissés au sommet de la plus haute grue d’Europe de Notre-Dame de Paris à 80 mètres du sol, pour y déployer une bannière de 27 mètres de long, portant le message « Climat : aux actes ! ».
A qui s’adressent-ils ? Directement à Emmanuel Macron, pour dénoncer son inaction climatique.
Emmanuel Macron mentirait-il lorsqu’il parle d’écologie ?
Oui, c’est bien là le drame. CETA, glyphosate, centrales à charbon, permis d’hydrocarbures, émissions carbone… la liste de ses renoncements et mensonges est interminable. Résultat : en trois ans de mandat, E. Macron a creusé le retard de la France vers la transition écologique. Il a beau se dire « garant de l’Accord de Paris », la France n’en respecte même pas les objectifs. Pire : il y a quelques mois, le gouvernement a revu à la hausse son droit à polluer, en catimini.
Stop à l’écologie de façade
Nous venons de vivre le premier semestre le plus chaud jamais enregistré en France. Le dérèglement climatique s’accélère. Peut-on accepter que, d’été en été, les canicules deviennent la norme ? Que l'Amazonie, trésor de biodiversité, parte à nouveau en fumée ces prochaines semaines, alors que la France est complice de sa déforestation, du propre aveu d'E. Macron ? Et ce alors qu’une large majorité de Français·es est prête pour la transition écologique ? Il ne manque que la volonté politique. Et elle manque cruellement !
La politique anti-climatique d’E. Macron est accélérée par les plans de relance : ces dernières semaines, des milliards d’argent public ont été accordés à l’aérien et l’automobile sans conditionnalités sérieuses. De multiples propositions de la Convention citoyenne pour le climat ont été rejetées. Ses discours verts ne résistent pas à l’épreuve des faits : Emmanuel Macron est un hypocrite du climat !
Avec votre aide, nous pouvons révéler au grand jour le décalage entre les discours et les actes du chef de l’État. Son hypocrisie doit cesser : Emmanuel Macron ne doit plus duper personne avec ses discours grandiloquents et ses promesses jamais tenues.
Nous avons réuni des preuves de l’inaction climatique d’E. Macron. À vous d’agir en les diffusant le plus largement possible autour de vous :
Devant les 150 citoyens tirés au sort de la convention climat, rassemblés solennellement dans les jardins de l'Élysée, Emmanuel Macron l'a répété : « J'irai au bout de ce contrat moral qui nous lie. (…) Je veux que toutes vos propositions qui sont prêtes soient mises en œuvre au plus vite. » Toutes, vraiment ? Presque : le président n'a mis son véto que sur trois d'entre elles, particulièrement polémiques : la taxe de 4 % sur les dividendes, rejetée ; la réduction de la vitesse sur autoroute à 110 km/h, car « la transition écologique ne doit pas se faire au détriment des communes les plus enclavées » ; et la réécriture du préambule de la Constitution, qui prévoyait de placer les droits de l'environnement au-dessus de tous les autres. « Vous proposez un projet humaniste, s'est étonné Emmanuel Macron. Je ne souhaite pas reprendre cette proposition, car elle serait contraire à nos valeurs. (…) Ce n'est pas cohérent avec le projet et la philosophie des Lumières qui portent notre République. » La cohérence, c'est pourtant ce que revendiquaient les membres de la Convention, qui redoutaient de voir le gouvernement piocher « à la carte » dans un corpus de mesures conçues, selon eux, comme un tout. Comment les satisfaire, sans toutefois valider certaines propositions décrites par plusieurs spécialistes comme « inapplicables », voire « fantaisistes » ? Avec habileté, Emmanuel Macron n'a pas choisi. Son long discours, prononcé dans un cadre champêtre avant une longue séance d'embrassades avec des citoyens charmés d'être si bien accueillis, laisse en réalité ouvertes toutes les options, la reprise des 146 propositions de la convention climat restant loin d'être acquise. Dans un premier temps, un conseil de défense écologique se tiendra, « d'ici fin juillet », qui devrait permettre de reprendre les propositions relevant du champ réglementaire. « Cela comprend quelques aspects particuliers de la rénovation énergétique », détaille un familier du dossier, « et les propositions portant sur la formation, la transparence, l'éducation à l'environnement… » Des sujets importants, mais plutôt consensuels, seront donc les premiers à trouver une application concrète. Ensuite, certaines mesures seront intégrées au plan de relance qui sera « soumis au Parlement dès la fin de l'été », où elles seront débattues et amendées. Pour le reste… Les propositions de la convention sont renvoyées à des débats plus larges, avec les différents acteurs de la société. Les collectivités locales, d'abord, concernées au premier chef par des propositions importantes : augmenter le nombre de parkings relais, interdire les véhicules polluants, instaurer des clauses environnementales dans les marchés publics… Ou la très polémique limitation de l'artificialisation des sols, première cause de l'érosion de la biodiversité. Leurs représentants seront invités à traduire, avec les membres de la Convention, leurs propositions dans leurs textes. « C'est très habile de la part de Macron », constate un observateur : « Les maires qui accordent les permis de construire ou qui acceptent des projets de centres commerciaux pour attirer de l'emploi vont être forcés de prendre position. Certains s'affichent écolos, tout en construisant à tout-va sur les terres agricoles ! » |
Voici les 150 propositions formulées par la Convention, et réparties en six grands thèmes (France Inter.fr). En souhaitant que ce dossier ne suive pas le sors de celui de Jean-Louis Borloo sur la politique de la ville !
Sur la rénovation énergétique des bâtiments :
Réduire la consommation d'énergie :
Lutter contre l'artificialisation des sols :
Pour une alimentation plus durable :
Pour une agriculture plus durable et faiblement émettrice de gaz à effet de serre
Pour une pêche à faible émission de gaz à effet de serre :
Pour un modèle de politique commerciale d'avenir :
Mieux informer les consommateurs :
Mettre l'éthique au coeur de notre alimentation :
Légiférer sur le crime "d'écocide" :
Affichage :
Publicité :
Suremballage :
Education :
Suivi et contrôle des politiques publiques environnementales :
Sortir de l'usage de la voiture en solo :
Aménagements de la voie publique :
Réduire les émissions de gaz à effet de serre sur les autoroutes et voies rapides :
Retour fort à l'usage du train :
Réduire le transport routier de marchandises
Réduire à zéro les émissions des navires dans les ports :
Transition vers un parc de véhicules plus propre :
Mieux organiser les déplacements avec les entreprises et les administrations :
Limiter les effets néfastes du transport aérien :
Transformer l'outil de production :
Soutenir l'innovation :
Soutenir le financement de la transformation de l'outil de production :
Transformer l'emploi :
Renforcer les obligations relatives à la préservation de l'environnement :
Production, stockage et sobriété énergétique :
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