Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

1 octobre 2019 2 01 /10 /octobre /2019 08:49

La communauté de communes de Granville Terre et Mer a convié le 24 septembre 2019 dans les locaux du pôle urbanisme de Bréhal, les associations communautaires pour leur présenter le projet de Plan Local d’Urbanisme intercommunal.

Une trentaine de personnes étaient présentes pour une présentation de la charte de gouvernance de ce document d’urbanisme par le bureau d’études.

Le président de GTM M. SEVIN et M. BLANCHET (le grand compensateur) nous ont fait l’honneur de leur présence pendant une demi-heure.

Pendant cet exposé de la charte la parole était donnée à la salle qui ne s’est pas privée de réflexions et questions pertinentes.

D’ailleurs suite à une interrogation sur l’avenir des documents existants, il a bien été spécifié qu’après approbation du PLUi, tous les autres documents sont purement et simplement annulés et soumis au nouveau document unique pour l’ensemble des communes y compris celles qui hors document étaient soumises au règlement national d’urbanisme.

Le Président de MANCHE-NATURE Yves Grall, n’a pas manqué que ce document devait s’inscrire dans une démarche permettant aux habitants du territoire inter communal de vivre dans un environnement sain et accessible à tous.

Il est vrai que les élus n’avaient à la bouche que le mot CROISSANCE et développement économique et touristique afin d’accueillir une population plus importante.

A aucun moment il n’a été question de réchauffement climatique et de ses effets, ni d’économie d’espace.

Ceci a généré une question d’un participant expliquant qu’en parlant d’une réflexion globale pour agir localement, deux points importants étaient à prendre en compte :

1) les conséquences du réchauffement climatique appliqués localement, notamment les risques de submersion marine dus à la montée inévitable des eaux, accentués par le dernier rapport du GIEC sur les océans.

2) Tendre à l’artificialisation ZERO des surface agricoles, naturelles et forestières, en application directe de l’instruction gouvernementale du 29 juillet 2019. Ce document reprenant les arguments du plan pour la biodiversité rendu public par Nicolas Hulot le 3 juillet 2018.

Le premier paragraphe de cette instruction est clair : « Le président de la république a annoncé la mise en place du principe de zéro artificialisation nette du territoire à court terme, faisant le constat des conséquences pour les populations et pour notre environnement.En effet, l’étalement de l’urbanisation, lié au développement de zones pavillonnaires et à l’implantation de zones d’activités et de surfaces commerciales à la périphérie des métropoles et des agglomérations, emporte des contraintes économiques, sociales et environnementales pour les collectivités et l’ensemble de la population ».

Par ailleurs le bureau d’études annonçant préalablement l’établissement des diagnostics du territoire, le problème a été posé de l’établissement d’un inventaire précis des friches industrielles sur le territoire communautaire, demandé depuis des mois par MANCHE-NATURE et GRANVILLE ENVIRONNEMENT, sans succès.

Dans un article paru dans la Manche Libre, Monsieur BLANCHET soutient que les zones d’activités sont remplies à 80 %, c’est faux, pour exemple la zone du Taillais avec deux lots vendus sur SEIZE.

De l’assistance au vu des réponses évasives des élus, un gros mot « MORATOIRE » a surgi, sans appeler commentaire ou explication, curieux non !

Alors Mesdames et Messieurs les élus de GTM et des communes de GTM, il vous faut impérativement prendre conscience que la planète pas plus que le territoire communautaire ne sont extensibles.

Nous savons que déjà des maires en cours d’élaboration de leur PLU suppriment des zones 1AU et 2AU pour les remettre en zone agricole, ayant pris la décision de limiter l’étalement urbain.

Il serait de bon ton que le conseil communautaire prononce un moratoire sur tout document d’urbanisation (permis de construire, autorisation de lotir) sachant que ces derniers mois les permis et autorisations ont été légion, notamment sur les communes de Granville, Donville, Yquelon, Saint Pair sur Mer, Jullouville, St Plancher, La Lucerne d’Outremer.

Et pour aller plus loin supprimer purement et simplement le projet inique en consommation d’espace agricole de la Clémentière (34 ha) à Granville, de la zac du Bas Theil (23 ha) à St Plancher et du lotissement sur 17 ha toujours à St Plancher.

Précision importante sur France 3 Normandie, récemment un responsable associatif granvillais déclarait tout de go que pour la Clémentière 34 ha c’était trop, mais qu’il pourrait accepter 7 à 8 ha, m’enfin c’est n’importe quoi, c’est ZERO M2, un point c’est tout.

Vu les prix pratiqués sur les communes littoral ces biens ne sont pas accessibles pour la population locale.

Prenons le cas de cette commune où un lotissement communal de 17 lots est pratiquement terminé et un non lotissement de 6 lots aux surfaces non conformes au SCOT, village sans aucun commerce actuellement, entrainant un risque de précarisation de ces nouveaux habitants, relégués en arrière littoral à cause des prix exorbitants pratiqués sur la côte.

Pourquoi les gens de peu n’auraient-ils pas droit à la vue sur mer ?

Il faut dire que l’on a entendu des remarques du style mais les gens veulent vivre en pavillon, vous êtes sûrs que ce sont eux ou qu’on leur impose un habitat, insipide, impersonnel et non convivial.

La densification est non seulement nécéssaire mais inévitable.

La CDPENAF dont la mission est de préserver les espaces NATURELS, AGRICOLES et FORESTIERS va devoir durcir ses avis.

En conséquence Mesdames et Messieurs les élus MORATOIRE sur les permis et autorisations nouvelles, réhabilitation de l’ancien, réaménagement urbain voilà l’urgence, telle que l’a préconisé au printemps le Conseil Départemental pourtant peu enclin à l’économie d’espaces surtout pour des infrastructures routières décidées et entamées sans projet alternatif.

Pour l’instant seul le préfet semble avoir pris la mesure de l’enjeu.

 

Joël Bellenfant

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2019 1 16 /09 /septembre /2019 09:22

 

Ciné Débat Granville vous retrouve :

 

Lundi 16 septembre 2019

19h00 et 20h45

Cinéma de la Plage

HAUTEVILLE SUR MER

OCÉANS LA VOIX DES INVISIBLES 1 ET 2

En présence de Mathilde Jounot

Réalisatrice

TARIF UNIQUE : 5 € pour les deux films

 

Après l'été notre équipe est de retour et souhaite vous retrouver nombreux au Cinéma de la Plage avec le documentaire de Mathilde Jounot : Océans la voix des invisibles

 

Le débat d’après film portera sur le thème :

"L'avenir de la pêche artisanale  et la préservation de la ressource"

En présence de Mathilde Jounot, réalisatrice malouine du film et de Didier Leguelinel, pêcheur granvillais.

Le film se déroulera en deux parties à 19h00 et 20h45, entrecoupées d’un apéro-bulots offert aux spectateurs

 

Ce documentaire retrace le parcours d’une réalisatrice qui prépare un reportage sur la disparition des espèces marines, la situation dramatique des mers. Mais au fil de ses recherches, elle découvre que derrière ces messages alarmistes se cachent de grands enjeux financiers. La protection de l’environnement est-elle le seul objectif de certaines O.N.G environnementalistes ? N’ont-elles pas d’autres ambitions sur les océans ?

 

"A la suite du premier film « Océans, la voix des invisibles » qui alertait sur la privatisation des océans, sélectionné dans 25 festivals, visionné dans plus de 50 pays, récompensé par le Prix du documentaire Regards sur le cinéma du monde et la Médaille de l’Académie de Marine, Océans 2 la voix des invisibles prolonge cette investigation.

 

UN FILM CITOYEN

Ce film va encore une fois donner la parole aux « Invisibles », les hommes et les femmes qui vivent et travaillent la mer. Mais cette fois ci, après l’alerte ils nous donnent leurs solutions.

Dans leur démarche solidaire, ils réfléchissent ensemble, s’organisent. Océans 2, la voix des invisibles va ainsi nous permettre de découvrir d’autres modes de vie, d’organisation, de gestion à travers le monde.

En croisant les différents portraits du monde de la mer, leurs expériences et leurs savoirs, ce film va nous permettre de découvrir d’autres approches, celles des hommes et des femmes qui vivent au cœur de leur environnement.

Océans, la voix des invisibles va nous amener dans l’Océan Indien, en Afrique, en Italie, au Canada…et en France, dans la baie du Mont-Saint-Michel, à la rencontre de ces hommes et de ces femmes qui ont mis en place des solutions pour protéger les océans, les espèces et les populations qui en dépendent.

Engagés depuis longtemps dans leur combat ils et elles nous montrent comment les citoyens du monde peuvent ensemble construire l’avenir.

 

 

Autres infos diverses :

-          Nous avons le plaisir de vous annoncer que désormais le tarif unique, pour les séances C.D.G au Cinéma de la Plage de Hauteville sur Mer, sera de 5 €. Merci à l’association Ciné Plages de cette confiance.

-          Dates des prochains Rendez-vous avec Ciné Débat Granville :

o        JEUDI 10 OCTOBRE 2019 Foyer les Herbiers Granville :

§         Film « Avant le Déluge » de Fisher Stevens, avec Léonardo Di Caprio, dans le cadre de la Semaine Bleue.

o        LUNDI 21 OCTOBRE, Cinéma de la Plage : film à déterminer.

o        LUNDI 4 NOVEMBRE, Cinéma de la Plage

§         Film « Les meilleurs poètes ne gagnent jamais » de Matthieu Simon en partenariat avec les Joutes Poétiques Granvillaises

o        LUNDI 2 DECEMBRE, Cinéma de la Plage : AG de C.D.G suivie d’un film.

-          Vente des cartes d’adhérents pour 2019/2020 : 10 €

o        Jeudi 12 septembre de 19h45 à 20h45 au Cinéma de la plage

o        Avant les séances C.D.G

 

MERCI DE VOTRE SOUTIEN !

 

 
Garanti sans virus. www.avast.com
Partager cet article
Repost0
30 août 2019 5 30 /08 /août /2019 07:21
Le jugement du tribunal administratif de Rennes est tombé suspendant sur la forme l’arrêté du maire de Langouet.

 

Celui-ci fort de son bon droit fait appel ce qui semble logique, car ces derniers jours la ministre de l’écologie et le président semblaient d’accord sur le fond, il n’empêche qu’au départ le maire de Langouet, s’est appuyé sur les défaillances ou les manques lors de la transposition des textes européens en la matière en droit français qui laisse la décision au préfet d’interdire l’épandage des pesticides mais pour les lieux abritant des personnes vulnérables (crèches, hôpitaux, maison de retraite, écoles).

Il faut rappeler qu’un rapport rédigé par trois corps d’inspection, remis en mars aux ministères de l’écologie, de l’agriculture et de la santé, préconisait d’autoriser les préfets à interdire l’épandage dans les zones habitées.

L’arrêté de transposition du 4 mai 2017 a été attaqué par deux associations Générations futures et Eaux et Rivières de Bretagne et le conseil d’État l’a annulé partiellement parce qu’il n’interdisait pas l’épandage près des habitations que demandait Bruxelles.

Cherchez l’erreur car il ne faut pas oublier dans cette modeste transposition et dans la convocation devant le tribunal administratif la pression des fabricants de pesticides soutenus par la FNSEA.

Mais dans quel monde vit-on ?

C’est donc à bon droit et en soutien que le maire de Val de Reuil (Eure) a pris lui aussi un arrêté anti pesticides, et il justifie cela afin de mettre le gouvernement au pied du mur et l’inciter de passer des paroles aux actes.

Il serait bien et de bon aloi que les 32999 autres maires lui emboitent le pas, avec le soutien de la population.

Non seulement nous ne voulons pas d’épandage de pesticides, mais plus de pesticides du tout ni dans les champs ni dans l’alimentation.

Consommateurs posez des questions quand vous faites vos courses.

STOP AUX PESTICIDES TOUT DE SUITE ET MAINTENANT.

 

Joël Bellenfant

Partager cet article
Repost0
28 août 2019 3 28 /08 /août /2019 06:25
Cet événement a pour objectif de sensibiliser, informer et mobiliser autour des projets d'artificialisation des sols dans la région Granvillaise.
A l'heure où l'Amazonie brûle, il est important qu'à l'échelle de nos villes, nous prenions conscience qu'il faut arrêter de bétonner, bitumer....
Il ne s'agit plus d'aménager mais de MENAGER notre environnement !!
Partager cet article
Repost0
28 août 2019 3 28 /08 /août /2019 06:11

HAIES, PLANTER OUI, ARRACHER NON !

Dans son édition du 17 août 2019 le journal La Manche Libre livre un article sur « Faut il continuer à replanter des haies ? » avec en sous titre « Depuis quelques années, on replante le bocage qui avait beaucoup reculé » à cause des remembrements et de la mécanisation de l’agriculture !

 

Il faut ajouter à la mécanisation, l’industrialisation de l’agriculture, et l’utilisation massive d’intrants chimiques et de pesticides.

 

On arrive aux chiffres qui posent problèmes car si en 30 ans, 25 % du linéaire de haies a disparu, soit 25 000 km de haies et que le linéaire actuel de la Manche est de 55 000 km, on aurait du en avoir 100 000 km auparavant, ce qui laisserait supposer que 20 000 km de plus ont disparu, ce qui porterait le pourcentage à 45 % ?

 

On y apprend aussi que depuis 1987 1 million d’arbres aurait été planté, bien, mais peut mieux faire !

 

L’un des vice présidents du conseil départemental Michel de Beaucoudrey, explique que « les haies ont une utilité environnementale, économique et agricole » et de continuer « nous voulons replanter mais sans mettre le couteau sous la gorge des agriculteurs » et précise « Personne ne leur force la main. Ils connaissent la nature et savent valoriser les terres » !

 

Ces propos n’engagent heureusement que lui, quant aux acteurs on peut en douter notamment ceux qui pratiquent l’agriculture productiviste (stabulation courte, maïs à outrance, intrants chimiques, pesticides et autres joyeusetés au détriment de la biodiversité et de la santé des consommateurs).

 

Des propos surprenants du président des jeunes agriculteurs de la Manche qui souffle :

- le chaud : « Elles (les haies) protègent les cultures et les élevages du vent et du soleil, elles entretiennent l’équilibre de l’écosystème et évitent l’érosion des sols, qui peut provoquer des coulées de boues » puis « La haie apporte au champ et vice et versa »

- le froid : « En entrant dans un petit champ avec une moissonneuse on peut perdre une bonne partie de la récolte » suivi de « Pourtant la taille optimale qui fournit la meilleure productivité à un champ est d’environ 5 hectares ».

 

Vous aurez fait le lien entre champ donc culture notamment maïs, mais aussi parfois blé, orge, colza, et la prairie bien préférable pour l’alimentation des ruminants !

 

Pascal Lecaudey souhaite ne pas aller dans la démesure et ajoute « créer des champs de 10 à 20 ha, c’est trop. Détruire le bocage donne une mauvaise image de l’agriculture, alors que de plus en plus d’agriculteurs sont sensibles au maillage du bocage »

 

On y croirait presque, sauf que pour l’image c’est un peu tard notamment pour les productivistes, et je n’en connais pas beaucoup, qui soient « sensibles au maillage bocager » sauf si cela rapporte et accompagné de subventions.

 

Ce constat est conforté par le comportement outrancier des représentants de la Chambre d’Agriculture lors des réunions bocages pour l’établissement des PLUi du Sud Manche, voulant tout contrôler et allant jusqu’à demander l’exclusion des associations environnementales.

 

D’ailleurs le projet de charte bocage qui a résulté de ces réunions a été vivement vilipendé et critiqué par la Chambre d’Agriculture, qui souhaiterait diriger le département tant à la place du Conseil départemental (bien qu’elle y ait des alliés) que de la Préfecture. C’est l’État dans l’État, sans oublier qu’elle est dirigée entièrement par des membres de la FDSEA et des JA qui n’ont laissé aucun poste ou responsabilité aux deux autres syndicats, c’est en somme la dictature de la FNSEA !

 

D’ailleurs ces derniers pratiquent sans modération les réunions avec les élus à la marge des commissions départementales, demandant si, concédant çà, dans un déni total de démocratie.

 

Les phrases du type « Les haies ne sont pas à l’heure actuelle source de revenus pour les agriculteurs » m’enfin si déjà l’équilibre est atteint entre l’exploitation de la haie (bois de chauffage) et le bois que l’on en retire pour soi, c’est déjà positif, mais la haie capte aussi du CO2, maintien la biodiversité, l’humidité, donc c’est bénéfique pour les cultures et les prés, même si ce n’est pas palpable en euros !

 

Cela est d’ailleurs en contradiction avec ce qui est annoncé sur la production de bois énergie.

 

C’est une question de bon sens que pratiquent d’autres paysans (eh oui) et y trouvent leur compte, sachant qu’un km de haie (bois énergie) se reconstitue au bout de 15 ans, le compte est vite fait et l’opération bénéfique pour l’agriculteur.

 

Il est donc nécessaire de pérenniser le linéaire existant et de replanter massivement.

 

Pour contredire Monsieur Beaucoudray ce ne sont pas les arbres de haies qui fournissent l’essentiel du bois d’œuvre et heureusement, la France compte de nombreuses forêts qui bien gérées peuvent répondre à la demande, plutôt que d’importer, en abattant des forêts primaires !

 

Enfin le summum est la déclaration en marge de Monsieur Beaucoudray, « nous ne retournerons jamais à la situation d’omniprésence des haies d’il y a 50 ans » d’une part et pourquoi pas, d’autre part en étendant la présence et le maillage bocager y compris en zone urbaine, à la place de clôtures en béton ou grillagées, ou pire en plastique !

 

Et puis il termine en disant « Mais en a-t-on besoin ? Aujourd’hui les petits champs d’1 ou 2 ha ne sont plus d’actualité » ah bon, il a vu cela dans sa boule de cristal ou dans le programme de l’agriculture productiviste.

 

Question ouverte au Conseil Départemental, combien a coûté en linéaire de haies arrachées la deux fois deux voies Granville/Avranches ? Au moment ou le gouvernement prend conscience des risques de l’artificialisation des sols, ne serait-il pas opportun de stopper la réalisation de cet axe routier nouveau (gros consommateur de terres agricoles) et de rechercher des solutions alternatives ce qui ne semble pas avoir été réalisé jusqu’à présent.

 

Conclusion : Il est vital pour l’homme et pour la biodiversité de protéger les haies bocagères en les développant.

 

Partager cet article
Repost0
20 août 2019 2 20 /08 /août /2019 16:14
CONTRE LES PESTICIDES = SOUTENIR LE MAIRE DE LANGOUET

C’est important pour nous tous, pour les générations futures et pour la biodiversité.

POURQUOI ?

Parce que Daniel CUEFF, maire de LANGOUET (Ille et Vilaine) a eu le courage de prendre un arrêté interdisant l’épandage de pesticides à moins de 150 m des habitations sur sa commune.

Cet arrêté est parfaitement argumenté juridiquement.

Toutefois la préfète de ce département lui a demandé de retirer purement et simplement son document qu’elle considère comme illégal.

Bien évidemment l’édile a refusé, du coup elle a fait convoquer le maire devant le tribunal administratif de RENNES jeudi prochain 22 août à 9 h.

Tous ceux qui le peuvent sont invités à le soutenir devant le tribunal.

Mais hormis cela, il en a déjà été question dans les colonnes du blog, et les quelques édiles sollicités n’ont même pas répondu, apathie estivale due à la canicule, manque de courage politique ?

Cela aurait dû être le mot d’ordre estival de tous les collectifs anti OGM devenus anti OGM et Pesticides, de tous les groupes « Nous voulons des coquelicots » de beaucoup d’associations environnementales, mais bon !

En tout état de cause ce jugement va dans un sens ou dans l’autre faire date, car une belle bagarre juridique s’annonce déjà comme ce fut le cas pour les arrêtés anti OGM, affinés au fil du temps, mais qui ont participé avec l’action des faucheurs volontaires, à l’arrêt des essais et empêcher les cultures d’OGM sur le territoire national.

Cela dit il faut lire scrupuleusement les étiquettes avant d’acheter certains produits transformés ou demander le mode d’élevage de certains animaux, si la mention « SANS OGM » n’y figure pas.

Par contre à quand la mention « SANS PESTICIDES ».

Ce n’est pas gagné puisque les députés et les sénateurs ont voté contre l’interdiction du glyphosate dans la loi Egalim, ce qui était déjà très insuffisant puisqu’il fallait interdire les pesticides et engrais chimiques.

Devant donc les carences de l’État, c’est à bon droit que le maire de LANGOUET a pris son arrêté, et il lui est contesté celui de s’appuyer sur le principe de précaution adossé à la constitution, sur les articles L 2212-1 et 2212-2 du Code Général des Collectivités Territoriales, entre autres.

Il serait donc important que tous les édiles de France, prennent un arrêté anti-pesticides sur le modèle de celui du maire de Langouet, que l’on peut télécharger sur le site de la commune, en le localisant bien sûr.

Soyons utopistes (mais l’utopie est la réalité de demain disait Hugo) imaginons déjà entre 5000 et 10000 arrêtés anti pesticides envoyés en préfecture, avec copie au Chef de l’État et au Ministre de l’Agriculture.

Sachant qu’en plus 50 % des maires ne se représentent pas, terminer sur une action d’éclat utile et salutaire redorerait quelque peu leur mandat.

Pour terminer un extrait d’un article de l’association GRAIN paru sur Médiapart le 13 08 19 :

« L'utilisation massive d'antibiotiques, de fongicides et d'herbicides dans l'agriculture industrielle contribue à mettre en péril des médicaments humains qui sauvent des vies. Des gouvernements et des agences intergouvernementales ont créé des comités, des groupes de travail et des lignes directrices pour faire face à l'augmentation de la résistance aux antimicrobiens. Mais aucun ne semble vouloir empoigner le problème à la racine. N'est-ce pas une preuve de plus qu'il est temps de nous distancier de l'agriculture industrielle et de nous tourner vers l'agroécologie et la souveraineté alimentaire à la place? Ceci aiderait aussi à éliminer l'une des causes principales de l'extinction des espèces sur la planète, ainsi que l'un des responsables principaux de la crise climatique. »

Ces lignes ont le mérité d’être claires, et même si cela a déjà été dit depuis des décennies par diverses associations ou ONG, il est bon de le marteler surtout vis à vis des dirigeants car lutter contre les effets du réchauffement climatique, commence par s’attaquer aux causes.

Joël Bellenfant

 

Partager cet article
Repost0
15 août 2019 4 15 /08 /août /2019 09:09

« Prix Nobel de la peur », « jeune activiste totalement sous emprise », « prophétesse en culottes courtes »… aucun quolibet ne lui a été épargné. Devenue pour beaucoup de militants écologistes une icône de la lutte contre le réchauffement climatique, la Suédoise Greta Thunberg n’oubliera pas de si tôt l’accueil hostile que lui ont réservé certains députés lors de son passage fin juillet à l’Assemblée nationale.

Partager cet article
Repost0
23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 06:18

Contre l’intérêt général et le climat, les députés de la majorité votent pour la ratification du CETA

Par 266 voix pour et 213 contre, les députés ont approuvé, ce mardi 23 juillet, la ratification du traité de libre-échange entre l’UE et le Canada (CETA).

Greta Thunberg : les violentes charges contre sa venue à l’Assemblée

Qui a voté quoi ?

Vérifiez et interpellez votre député sur son vote sur le CETA

 

Vous avez été des dizaines de milliers à envoyer plus de 375 000 messages aux député(e)s pour appeler les députés à voter contre la ratification du CETA.
 

Malheureusement, 266 d'entre eux ont voté "Pour", et seulement 213 ont voté contre. Plus de 70 autres se sont abstenus et une bonne trentaine d'entre eux étaient absents.

 

Pour que chacun(e) puisse savoir ce que son député a voté, en toute transparence, nous mettons à votre disposition un fichier donnant le vote de chaque député, avec des informations (groupe politique, adresse électronique, téléphone à l'Assemblée, compte twitter) qui permettent à celles et ceux qui le souhaitent de pouvoir les interroger sur leurs votes.


Le fichier permet également de savoir ce qu'ont voté les 160 députés membres du groupe "Accélérons la transition", à l'origine de l'invitation de Greta Thunberg et des jeunes mobilisés pour le climat.

Quelques données :

  • 25% des députés En Marche n'ont pas voté Pour ;
  • par contre, sur les 160 députés du groupe "Accélérons la transition", moins de 25% se sont opposés au CETA, pourtant jugé non climato-compatible par les experts
  • 123 députés de ce même groupe "Accélérons la transition" ont donc laissé passer le CETA en votant pour ou en s'abstenant ;
  • si seulement la moitié de ces 123 s'étaient opposés au CETA au nom de l'urgence climatique, le CETA n'aurait pas été adopté.

Le fichier est disponible ici.

 

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2019 7 21 /07 /juillet /2019 14:26

Alors que nous fêtons les 50 ans de la mission Apollo 11 et du premier pas de l’Homme sur la Lune, nous franchissons en 2019 le début d’une nouvelle ère pour la conquête spatiale.
Dessin de Mutio pour Urtikan.net

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2019 5 12 /07 /juillet /2019 08:53

 

 

 
 
Bonjour, 
Le collectif "Il est encore temps Granville" (cf ci dessous) envisage une mobilisation début Septembre autour des projets d'urbanisation de la région granvillaise (Projet de la Clémentière / ZAC de St Planchers / 4 voies Granville-Avranches).
Pour approfondir nos connaissances sur ces sujets, une réunion est organisée à l'Agora Salle Santorin le Vendredi 19 Juillet à 20h. Elle sera animée par Alain Hirshauer (Granville Environnement) et Marcel Jacquot (Il est encore temps), diaporama à l'appui.
Vous y êtes les bienvenus !
Isabelle
 
Qu’est ce que le collectif “il est encore temps” Granville Terre et Mer” ?
Le collectif regroupe des associations, des entreprises et des habitants qui sont soucieux de proposer des alternatives pour limiter le réchauffement climatique et de contribuer à un avenir possible pour nos enfants;
La volonté est de contribuer à amener le territoire à la transition écologique.
Le collectif n’a pas d’existence juridique propre. Il ne fait pas à la place des associations. Il a vocation a donner du poids et être rassembleur.
 
Quels sont les objectifs du collectif ?
- faire du lien entre les initiatives qui œuvrent en faveur de la transition pour les faciliter et les amplifier
- faire pression auprès des décideurs
- soutenir les évènements rassembleurs
Partager cet article
Repost0